Ce qu’en a pensé Émilie :
« Au cas où deux Maroquinerie en deux jours ne contenteraient pas mes envies de Jim Jones Revue, le groupe assure en ce mercredi une séance de dédicaces chez Gilbert Joseph (merci aux organisateurs de cet événement). L’horaire est un peu mal choisi (18h30 alors que les portes de la Maro ouvrent à 19h30) mais je ne veux rater ça sous aucun prétexte : vue mon extrême timidité, c’est le genre d’événement qui devrait faciliter le contact. Je dis « devrait » car je n’ai encore jamais eu l’occasion d’assister à ce genre de séance en bonne et due forme. La soirée commence assez mal, puisque je trouve le moyen de suivre dans le mauvais sens, d’abord le boulevard Saint-Germain, puis le boulevard Saint-Michel, et pour couronner le tout, j’entre dans le mauvais Gilbert Joseph (la librairie), faisant parfaitement honneur à la réputation du sexe féminin en matière d’orientation. Je dois pourtant avoir un ange gardien, car malgré tous ces aléas, je parviens enfin au bon endroit alors que Jim et Rupert s’installent tout juste derrière une table, on ne leur a même pas encore apporté les stylos ! Il y a peu de monde, une dizaine de personnes devant moi à tout casser. Le fait que le groupe ne soit pas là en entier est plutôt un soulagement, moins de phrases à sortir, mais mon seul autographe « inédit » ce soir sera donc celui de Rupert, puisque j’ai vu Jim après leur performance au festival Chorus en mars dernier. The Savage Heart, le dernier opus, passe en fond. C’est mon tour, je présente à Jim (qui porte une veste en cuir à l’impressionnante collection de badges), puis à Rupert ma place de la veille et la pochette du dernier CD, je leur dis que ce sera mon cinquième concert d’eux ce soir, ils remarquent mon tee-shirt, je bafouille un « yeah », et je sors. C’est toujours très expéditif avec moi, mais bon, je leur ai serré la main ! J’ai du mal à réaliser, mais il me faut vite redescendre sur Terre : j’ai un gros bout de métro et de marche à pied à faire pour rejoindre la Maro.
Décidément, j’ai beaucoup de chance aujourd’hui car lorsque j’arrive, les portes viennent à peine d’ouvrir et je peux reprendre ma place de la veille, ce qui avec les pérégrinations dans le 6ème juste avant et le fait que c’est complet n’était pas chose gagnée d’avance. Je pensais avoir de nouveau Parlor Snakes en première partie, mais c’est un duo anglais, Joe Gideon & The Shark, qui a le privilège ce soir d’ouvrir pour JJR. Un gars à la guitare, une fille à la batterie (ainsi qu’aux claviers), ça pourrait rappeler quelque chose, mais il n’en sera rien : le gars débite ses textes à la manière d’un Eddie Argos, en moins drôle. Ce n’est pas mauvais, c’est même plus original que Parlor Snakes, mais je suis trop crevée pour prêter attention aux paroles qui doivent être le cœur du truc, et l’ambiance dans la salle ne m’aide pas à rentrer dedans : les gens se lassent très vite, réclament du rock’n’roll, deviennent parfois insultants, ce genre de comportement est franchement inacceptable. Il y a des tas de moyens d’utiliser son temps en cas de première partie décevante, le bar par exemple. Comme ça les gens qui ont un minimum envie de rentrer dans le truc (dont je fais partie) auront peut-être une chance de pouvoir le faire. « One more song and we’ll be out of your asses », nous lancera le chanteur, qui n’est pas dupe de ce qui se passe dans la salle, même si la batteuse, elle, gardera le sourire. C’est dommage pour eux, pour moi, pour tous les gens de la salle qui ont un minimum de respect, pour JJR aussi qui vont avoir une bien basse opinion de ce public… Certes, le choix musical n’était probablement pas très judicieux, mais quand même…
Enfin, oublions tout cela, on est là pour passer un bon moment de rock’n’roll, et malgré une setlist identique à la veille me semble-t-il, à une différence près (et quelle différence ! Elementaaaaaaallllll) et un voisin qui prend ses aises et grignote sur mon espace vital, je m’amuse, je saute, je savoure cette voix rocailleuse, ces notes de claviers idéalement parsemées sur les morceaux… mais je crains, vue la mentalité du public, l’arrivée des titres plus calmes. Mais en dehors de quelques récalcitrants qui continuent de gueuler « Rock’n’roll ! » au moindre moment de répit (on a que ça depuis le début du set, du rock’n’roll, mais bon…) le concert sera, Dieu merci, bien accueilli. Quelqu’un du premier rang s’étant emparé du micro avant le rappel pour presser le groupe de revenir, Jim déclarera d’un ton autoritaire que c’est lui qui décide de la reprise des hostilités : pas de doute, ici, c’est lui le patron. Et de mimer un cavalier installé sur sa monture pendant une énormissime version de High Horse (le geste pourrait paraître déplacé hors contexte, mais Jim n’a que faire de la morale, il crache, il jure, il blasphème…). Je ne m’ennuie pas un seul instant malgré un set sans surprise par rapport à la veille : là où mes précédentes expériences de « doublé » n’étaient pas entièrement convaincantes (Pixies, The Offspring…), ce soir je ne saurais choisir en toute honnêteté l’un ou l’autre de ces deux concerts comme étant mon préféré. Aucun regret donc concernant ma surdose de JJR en ce mois de novembre (et sur l’année 2012 toute entière d’ailleurs) : la preuve, en mai prochain, je serai à la Cigale. Parce que le groupe adore la France, qui le leur rend bien. »
Décidément, j’ai beaucoup de chance aujourd’hui car lorsque j’arrive, les portes viennent à peine d’ouvrir et je peux reprendre ma place de la veille, ce qui avec les pérégrinations dans le 6ème juste avant et le fait que c’est complet n’était pas chose gagnée d’avance. Je pensais avoir de nouveau Parlor Snakes en première partie, mais c’est un duo anglais, Joe Gideon & The Shark, qui a le privilège ce soir d’ouvrir pour JJR. Un gars à la guitare, une fille à la batterie (ainsi qu’aux claviers), ça pourrait rappeler quelque chose, mais il n’en sera rien : le gars débite ses textes à la manière d’un Eddie Argos, en moins drôle. Ce n’est pas mauvais, c’est même plus original que Parlor Snakes, mais je suis trop crevée pour prêter attention aux paroles qui doivent être le cœur du truc, et l’ambiance dans la salle ne m’aide pas à rentrer dedans : les gens se lassent très vite, réclament du rock’n’roll, deviennent parfois insultants, ce genre de comportement est franchement inacceptable. Il y a des tas de moyens d’utiliser son temps en cas de première partie décevante, le bar par exemple. Comme ça les gens qui ont un minimum envie de rentrer dans le truc (dont je fais partie) auront peut-être une chance de pouvoir le faire. « One more song and we’ll be out of your asses », nous lancera le chanteur, qui n’est pas dupe de ce qui se passe dans la salle, même si la batteuse, elle, gardera le sourire. C’est dommage pour eux, pour moi, pour tous les gens de la salle qui ont un minimum de respect, pour JJR aussi qui vont avoir une bien basse opinion de ce public… Certes, le choix musical n’était probablement pas très judicieux, mais quand même…
Enfin, oublions tout cela, on est là pour passer un bon moment de rock’n’roll, et malgré une setlist identique à la veille me semble-t-il, à une différence près (et quelle différence ! Elementaaaaaaallllll) et un voisin qui prend ses aises et grignote sur mon espace vital, je m’amuse, je saute, je savoure cette voix rocailleuse, ces notes de claviers idéalement parsemées sur les morceaux… mais je crains, vue la mentalité du public, l’arrivée des titres plus calmes. Mais en dehors de quelques récalcitrants qui continuent de gueuler « Rock’n’roll ! » au moindre moment de répit (on a que ça depuis le début du set, du rock’n’roll, mais bon…) le concert sera, Dieu merci, bien accueilli. Quelqu’un du premier rang s’étant emparé du micro avant le rappel pour presser le groupe de revenir, Jim déclarera d’un ton autoritaire que c’est lui qui décide de la reprise des hostilités : pas de doute, ici, c’est lui le patron. Et de mimer un cavalier installé sur sa monture pendant une énormissime version de High Horse (le geste pourrait paraître déplacé hors contexte, mais Jim n’a que faire de la morale, il crache, il jure, il blasphème…). Je ne m’ennuie pas un seul instant malgré un set sans surprise par rapport à la veille : là où mes précédentes expériences de « doublé » n’étaient pas entièrement convaincantes (Pixies, The Offspring…), ce soir je ne saurais choisir en toute honnêteté l’un ou l’autre de ces deux concerts comme étant mon préféré. Aucun regret donc concernant ma surdose de JJR en ce mois de novembre (et sur l’année 2012 toute entière d’ailleurs) : la preuve, en mai prochain, je serai à la Cigale. Parce que le groupe adore la France, qui le leur rend bien. »
The Jim Jones Revue est un groupe londonien aux tendances rock 'n' roll et garage formé en 2007. Leurs inspirations viennent tout droit de leurs idoles : Little Richard, MC5, Chuck Berry, The Sonics, Jerry Lee Lewis... C'est de la France que le buzz a démarré.
Albums Studio
The Jim Jones Revue (Punk Rock Blues Records) (2008)
Burning Your House Down (Punk Rock Blues Records / PIAS Recordings) (2010)
The Savage Heart (2012)
Compilations
Here To Save Your Soul (Punk Rock Blues Records) (2009)
THE JIM JONES REVUE
Jim Jones : Vocal & Guitar
Rupert Orton : Guitar
Henri Herbert : Keyboards
Gavin Jay : Bass
Nick Jones : Drums
The Jim Jones Revue (Punk Rock Blues Records) (2008)
Burning Your House Down (Punk Rock Blues Records / PIAS Recordings) (2010)
The Savage Heart (2012)
Compilations
Here To Save Your Soul (Punk Rock Blues Records) (2009)
THE JIM JONES REVUE
Jim Jones : Vocal & Guitar
Rupert Orton : Guitar
Henri Herbert : Keyboards
Gavin Jay : Bass
Nick Jones : Drums
La Setlist du Concert
THE JIM JONES REVUE
THE JIM JONES REVUE
Never Let
You Go (The Savage Heart - 2012)
Shoot
First (Burning Your House Down - 2010)
Burning
Your House Down (Burning Your House Down - 2010)
It’s Gotta
Be About Me (The Savage Heart – 2012)
Catastrophe (The Savage Heart - 2012)
Killin’ Spree (Burning Your House Down - 2010)
Catastrophe (The Savage Heart - 2012)
Killin’ Spree (Burning Your House Down - 2010)
Chain Gang (The Savage Heart - 2012)
Righteous
Wrong (Burning Your House Down - 2010)
7 Times Around The Sun (The Savage Heart - 2012)
Cement Mixer (The Jim Jones Revue - 2008)
Eagle Eye
Ball (The Savage Heart - 2012)
Rock’n’Roll Psychosis (The Jim
Jones Revue - 2008)
Encore 1
In And Out Of Harm’s Way (The Savage Heart -
2012)
Dishonest
John (Burning Your House Down - 2010)
512 (The Jim Jones Revue - 2008)
Elemental (Burning Your House Down - 2010)
High Horse (Burning Your House Down - 2010)
Encore 2
Midnight
Oceans & The Savage Heart (The Savage Heart - 2012)
Princess &
The Frog (The Jim Jones Revue - 2008)
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