Support Act : MAGNETIX
Ce qu’en a pensé Émilie :
« Je pensais rejoindre Vincent à la Cigale ce soir-là, pour un confortable premier rang à l’étage, et faire ainsi mon premier concert de Jim Jones Revue assise, après cinq autres passés à danser (enfin, à remuer !). Mais Vincent n’est finalement pas là et de surcroît le premier étage n’est pas ouvert, on ne passe pas si facilement de deux Maroquineries à la Cigale apparemment. Mais la salle est quand même bien remplie en bas. Les quelques places assises du fond ne me font pas envie et je me place sur la droite, en hauteur. Certes, je suis toute seule et l’attente va être longue, mais je vais pouvoir remuer tout en ayant une bonne vue sur la scène.
La soirée commence par le duo bordelais Magnetix. Stéphane, à la guitare, et Agnès, à la batterie, forment un couple dans la vie. Sur scène, malgré la formule choisie, on ne se rapproche pas beaucoup des White Stripes : c’est plus punk, rentre-dedans. Dire que Stéphane chante serait exagéré, on optera plutôt pour « il s’égosille dans le micro ». Mais j’aime le punk, et on sent, malgré le côté foutraque, que le groupe a de la bouteille. Déjà que les bonnes premières parties sont rares, lorsqu’elles sont de nationalité française, le pourcentage de chance de tomber sur un bon groupe baisse encore. Je m’excuse du « racisme » sous-jacent dans ma phrase, simple expérience personnelle sur une centaine de concerts. La langue de Molière ne sied guère au rock, c’est un fait, mais Magnetix s’en sort avec les honneurs… et pas mal de textes en anglais. Dont cet original I Drink (But My guitar Doesn‘t). Le groupe a aussi la chance de coller à peu près au style de la troupe de Jim Jones, et avec les fans des Anglais, il y a plutôt intérêt (j’ai encore le souvenir des pauvres Joe Gideon & The Shark à la Maro). Un moment sympathique donc, avant les stars du jour.
Les cinq membres de The Jim Jones Revue attaquent ce soir sur Where Da Money Go ?, et il apparaît vite que ce concert ne sera pas pour moi tout à fait aussi énorme que les précédents. La voix de Jim est en retrait, problème de son qui s’améliorera un peu par la suite mais aussi, me semble-t-il, fatigue. Bon ce n’est pas si grave, le reste du groupe compense, et puis tout est relatif, étant donnée l’hyperactivité du monsieur. Fatigue ou pas, les singles s’enchaînent, le public se déchaîne, les slams sont nombreux. Je suis fatiguée moi aussi, rentrant tout juste de ma Normandie natale pour ce concert, mais JJR, c’est plus efficace qu’une cure de vitamines : mon cou n’appréciera peut-être pas trop ça demain, mais pour l’instant, je profite à fond. La moyenne d’âge assez élevée aux concerts du quintette m’étonne toujours un peu, car si on ne peut nier leurs influences 50’s et 60’s, les Londoniens sont un des groupes les plus violents qu’il m’ait été donné de voir, et l’un des meilleurs groupes live que je connaisse. Le seul bémol que j’aurais eu à faire les concernant aurait été la redondance des compositions, mais avec le dernier album The Savage Heart, ce problème est définitivement réglé. Et une fois encore j’attends avec impatience le nouveau single 7 Times Around The Sun et ses chœurs a capella, et surtout, surtout, l’ouverture du premier rappel par In And Out Of Harm’s Way (même si je la trouve un poil plus puissante en version studio).
Malgré un égocentrisme assumé de la part de Jim Jones (nom du groupe, textes comme It’s Gotta Be About Me…), chaque membre de JJR est une part importante du groupe et a le droit à son petit moment de gloire lors de la prestation. Mais c’est bien Jim que les fans aventureux viennent enlacer lorsqu’ils arrivent à atteindre la scène. Ce soir, il aura même le droit à la toute fin à un baiser sur la bouche par une demoiselle, ce qui n’a pas eu l’air de lui déplaire… Pas de danger que je tente la même chose, déjà parce que je ne suis pas célibataire (et d’ailleurs lui non plus :D), mais surtout parce que j’ai déjà du mal à articuler trois mots en sa présence (et pourtant j’ai pu constater que sous ses allures de gros dur, il ne mord pas… enfin, pas trop ^^).
Le concert est un peu court mais comme d’habitude, vue l’énergie qu’ils y mettent, je ne leur en tiens pas rigueur. J’ai en tête les notes de piano de l’extraordinaire Henri Herbert, et si j’avais un doute ce soir en partant de la maison (sixième fois en moins de deux ans, et alors que leurs setlists varient peu, n’allais-je pas m’ennuyer un peu ?), j’en suis maintenant certaine, je continuerai d’aller les voir aussi souvent que possible. Et comme ils sont à Reading, je peux vous dire que j’en veux au Rock en Seine de ne pas les avoir programmés. »
The Jim Jones Revue est un groupe londonien aux tendances rock 'n' roll et garage formé en 2007. Leurs inspirations viennent tout droit de leurs idoles : Little Richard, MC5, Chuck Berry, The Sonics, Jerry Lee Lewis... C'est de la France que le buzz a démarré.
Albums Studio
The Jim Jones Revue (Punk Rock Blues Records) (2008)
Burning Your House Down (Punk Rock Blues Records / PIAS Recordings) (2010)
The Savage Heart (2012)
Compilations
Here To Save Your Soul (Punk Rock Blues Records) (2009)
THE JIM JONES REVUE
Jim Jones : Vocal & Guitar
Rupert Orton : Guitar
Henri Herbert : Keyboards
Gavin Jay : Bass
Nick Jones : Drums
The Jim Jones Revue (Punk Rock Blues Records) (2008)
Burning Your House Down (Punk Rock Blues Records / PIAS Recordings) (2010)
The Savage Heart (2012)
Compilations
Here To Save Your Soul (Punk Rock Blues Records) (2009)
THE JIM JONES REVUE
Jim Jones : Vocal & Guitar
Rupert Orton : Guitar
Henri Herbert : Keyboards
Gavin Jay : Bass
Nick Jones : Drums
La Setlist du Concert
THE JIM JONES REVUE
THE JIM JONES REVUE
Never Let You Go (The Savage Heart - 2012)
Shoot First (Burning Your House Down - 2010)
Burning Your House Down (Burning Your House Down - 2010)
It’s Gotta Be About Me (The Savage Heart – 2012)
Killin’ Spree (Burning Your House Down - 2010)
Chain Gang (The Savage Heart - 2012)
Righteous Wrong (Burning Your House Down - 2010)
7 Times Around The Sun (The Savage Heart - 2012)
Cement Mixer (The Jim Jones Revue - 2008)
Eagle Eye Ball (The Savage Heart - 2012)
Rock’n’Roll Psychosis (The Jim Jones Revue - 2008)
Encore 1
In And Out Of Harm’s Way (The Savage Heart - 2012)
Dishonest John (Burning Your House Down - 2010)
Elemental (Burning Your House Down - 2010)
Encore 2
High Horse (Burning Your House Down - 2010)
Princess & The Frog (The Jim Jones Revue - 2008)
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