SEQUEL TO THE PREQUEL TOUR 2013
Support Act : HILL VALLEY
Ce qu’en a pensé Émilie :
« Après la quasi-perfection de l’Olympia des Pixies lundi soir, je peux vous dire que je traîne les pieds pour le Zénith des Babyshambles. Je les ai vus une seule et unique fois, à la Fête de l’Humanité en 2008. Ce n’était pas un massacre comme ils savent apparemment faire parfois, mais ce n’était pas non plus le concert du siècle. Cela dit, comme j’aime beaucoup leurs albums, j’ai décidé de ne pas faire l’impasse, et me voilà en route. À mon arrivée, les gradins du Zénith sont déjà bien remplis au centre, et je n’ai pas très envie d’aller sur les côtés (encore moins en fosse, vu mon état : pharyngite + dent de sagesse arrachée la veille, ce qui ne m’aide pas du tout à me sentir motivée). Mais je repère quelques sièges libres tout en haut derrière la console son, et à ma grande surprise, il est autorisé de s’y asseoir. Inconvénient : je suis presque aussi loin de la scène qu’il est possible de le faire dans cette salle. Avantage : pas de spectateurs devant moi, la vue est clairement dégagée, et je suis pile en face. De surcroît, la dame à l’entrée n’autorise pas les gens à venir s’accouder à la barrière qui se trouve derrière la console, donc aucune gêne visuelle, à aucun moment de la soirée.
On commence avec les Français de Hill Valley. Je vais éviter de m’étendre sur leur performance, pas trop mon truc. Je n’aimais pas la voix du chanteur, et faire asseoir la fosse, Eddie Argos l’a fait avant lui. Sa manière de tutoyer le public me faisait penser à Frank Dubosc, et ce n’est pas le genre de chose qui allait me mettre de bonne humeur. Musicalement, ça se veut bourrin, mais ça reste électro (cela dit, je n’ai pas vu de claviers sur scène, alors que j’en ai définitivement entendu un : bon, étant donné mon éloignement, on va leur laisser le bénéfice du doute…). Pour couronner le tout, c’est très fort, je n’ai décidément pas de chance de ce point de vue-là ces derniers temps. Pourtant, là, je ne suis pas collée dans les enceintes…
Le chanteur aura au moins eu le mérite de nous rassurer sur la présence de Mister Doherty. À 21 heures, la scène semble prête, le fond à l’effigie du dernier album en date, Sequel to the Prequel, est dévoilé (très belle pochette, signée Damien Hirst)… ah mais non, fausse alerte, les roadies continuent de s’activer. Trente minutes plus tard, le groupe fait son entrée. Un retard finalement raisonnable vu le palmarès pas très glorieux de la bande de ce point de vue, mais forcément, avec Pete, l’attente s’accompagne forcément d’un doute sur la tenue ou non du concert, et s’avère tout de suite plus stressante. Pour ma part, j’étais carrément partie en me disant que peut-être le concert n’aurait pas lieu, pour limiter ma déception. Je le reconnais, je n’en attendais pas vraiment grand-chose de ce concert. Alors, verdict ?
Les Anglais ouvrent sur Pipedown, je remue déjà sur ma chaise grâce à cet excellent morceau du premier album, mais le volume sonore est toujours à la limite du supportable. Avec la Kinksienne Delivery et la petite nouvelle Nothing Comes To Nothing, le quatuor à présent quintette avec l’addition du multi-instrumentiste Stephen Large, maintient le cap. On continue dans la nouveauté avec Fall From Grace, comme je n’en suis pas très fan, je décide de tester les bouchons sur celle-là, et à ma grande surprise, sous le déluge de décibels, le son est très bon ! J’ai même regretté de ne pas les avoir sortis plus tôt. Une autre nouveauté, puis une B side, le groupe ne fait pas dans la facilité, mais assure. Rien à voir avec leur récent passage au Grand Journal, pas franchement bon (par la faute de Pete, le reste du groupe ayant par contre bien progressé). Après une touche de reggae grâce à Beg, Steal or Borrow, Killamangiro réveille le public. Pas pour longtemps, puisque Pete décide à présent de s’offrir un petit intermède solo acoustique. Pas forcément désagréable, mais pas vraiment à sa place non plus dans un concert étiqueté Babyshambles. L’une desdanseuses de Peter, Céline, viendra le rejoindre au chant pour interpréter une composition inédite, Dust On The Road, avant une cover des Libertines. J’aime bien, mais je préfère quand même que le groupe revienne. La coupure acoustique a rabaissé mon intérêt, mais une sublime version de la jazzy There She Goes va me faire revenir dans le concert. Pourtant, d’après la chronique du bassiste Drew McConnell dans le Huffington Post, la chanson n’était pas prévue, le nouveau batteur Adam Falkner la connaissant à peine, mais Pete n’en faisant qu’à sa tête, le groupe a dû s’aligner. Et il l’a fait de fort belle manière. Alors ce n’est pas non plus la perfection absolue, mais si l’on excepte les montées (mal maîtrisées) de Pete dans les aigus et sa désagréable manie de marquer le rythme de la chanson en tapotant dans son micro, on y était presque, quand même. Et le groupe ne s’arrête pas là, faisant danser le public sur un I Wish d’anthologie, pendant lequel les oh oh oh oh du titre sont repris en chœur par un Zénith certes loin d’être complet, mais suffisamment rempli pour qu’il y ait de l’ambiance (je les entendrai même encore dans le métro, ces fameux oh oh). J’aurai le droit à un dernier grand moment sur 8 Dead Boys, l’un de mes morceaux préférés, avant qu’arrive le rappel.
Après une très belle intro au clavier de Stephen qui est décidément un excellent musicien, les ballerines de Pete sont de retour pour un titre solo de la star de la soirée (qui se verra offrir par ses fans un… soutien-gorge qu’il accrochera sur son pied de micro), mais le groupe au complet interprète le titre, heureusement serais-je tentée de dire. Pete veut faire plaisir au public parisien, il tente d’imiter le chanteur de Hill Valley pour faire asseoir la fosse, avec difficulté car plusieurs années de vie parisienne n’auront pas rendu son français parfait, loin de là. Il ne se décourage pas et enchaîne avec un massacre en règle de la Marseillaise, que j’ai trouvé plaisant pour ma part (peut-être pas dans le sens premier du terme, disons que j’étais écroulée de rire sur mon siège). Mais l’intention est louable, et Pete en rajoute même une couche avec Les Copains D’Abord. Doherty en roue libre dans toute sa splendeur. L’exercice n’est pas maîtrisé du tout, c’est le moins que l’on puisse dire, mais le côté spontané et « what the fuck » du truc remonte le niveau, et j’ai sincèrement bien aimé ce passage. Et les « je t’aime Drew, je t’aime Mick » étaient franchement adorables.
Le groupe entame maintenant Albion, morceau d’excellente facture que Pete viendra interrompre par un nouvel extrait de Marseillaise (ça commence à bien faire là) puis par un bout de Twist & Shout (cover déjà plus à sa place, mais seulement si elle avait été jouée à un autre moment). Le groupe achève le morceau, mais le mal est fait : ce qui aurait pu être un beau moment de communion avec le public a tourné à l’absurdité la plus complète. Dommage ! Une dernière nouveauté avec Fireman, et c’est l’heure du grand final sur Fuck Forever, chaotique mais sympathique.
Alors, que conclure de ce concert ? J’en suis sortie plutôt contente, mais parce que de nombreux points m’ont aidée à l’apprécier, ce qui n’était pas forcément le cas de tout le monde. Déjà j’avais des bouchons d’oreilles, et c’était un peu indispensable ce soir. Ensuite, comme je l’ai déjà dit, je n’en attendais pas grand-chose. Mais malgré la piètre opinion que j’ai de leurs prestations scéniques, j’adore une bonne partie de leur discographie, ce qui aide indéniablement à rentrer dans le concert. Enfin, j’étais loin, ce qui m’aura certainement épargné le fait de voir Pete en mauvais état. Pour toutes ces raisons, j’ai trouvé le concert franchement bon. Il ne faut pas se leurrer, si je devais ordonner tous les concerts que j’ai vus par ordre de préférence, celui-ci ne serait quand même pas très haut dans le classement (surtout que j’ai déboursé quasiment le même prix que pour les Pixies !). Mais je retiens tout de même de très bons moments (Pipedown, There She Goes, I Wish) et aussi une spontanéité finalement peu présente dans le monde des concerts en général et qui faisait bien plaisir à voir. Si l’on parvenait à faire abstraction des quelques approximations et couacs de ce soir (Albion en tête), on pouvait même trouver ce concert excellent. Pete était entièrement responsable de ces problèmes, mais c’est aussi lui qui apporte au groupe son petit grain de folie. Et à bien y réfléchir, même s’il m’énerve souvent, je ne suis pas sûre de vouloir qu’il change…»
Down in Albion (2005)
Shotter's Nation (2007)
Sequel to the Prequel (2013)
BABYSHAMBLES
Encore
For Lovers (Peter Doherty Cover)
La Marseillaise (Rouget de Lisle Cover)
Les Copains D’Abord (Georges Brassens Cover)
Albion (+ extraits de La Marseillaise, Twist And Shout) (Down in Albion – 2005 + Rouget de Lisle, The Beatles Covers)
Fireman (Sequel To The Prequel – 2013)
Fuck Forever (Down in Albion – 2005)
On commence avec les Français de Hill Valley. Je vais éviter de m’étendre sur leur performance, pas trop mon truc. Je n’aimais pas la voix du chanteur, et faire asseoir la fosse, Eddie Argos l’a fait avant lui. Sa manière de tutoyer le public me faisait penser à Frank Dubosc, et ce n’est pas le genre de chose qui allait me mettre de bonne humeur. Musicalement, ça se veut bourrin, mais ça reste électro (cela dit, je n’ai pas vu de claviers sur scène, alors que j’en ai définitivement entendu un : bon, étant donné mon éloignement, on va leur laisser le bénéfice du doute…). Pour couronner le tout, c’est très fort, je n’ai décidément pas de chance de ce point de vue-là ces derniers temps. Pourtant, là, je ne suis pas collée dans les enceintes…
Le chanteur aura au moins eu le mérite de nous rassurer sur la présence de Mister Doherty. À 21 heures, la scène semble prête, le fond à l’effigie du dernier album en date, Sequel to the Prequel, est dévoilé (très belle pochette, signée Damien Hirst)… ah mais non, fausse alerte, les roadies continuent de s’activer. Trente minutes plus tard, le groupe fait son entrée. Un retard finalement raisonnable vu le palmarès pas très glorieux de la bande de ce point de vue, mais forcément, avec Pete, l’attente s’accompagne forcément d’un doute sur la tenue ou non du concert, et s’avère tout de suite plus stressante. Pour ma part, j’étais carrément partie en me disant que peut-être le concert n’aurait pas lieu, pour limiter ma déception. Je le reconnais, je n’en attendais pas vraiment grand-chose de ce concert. Alors, verdict ?
Les Anglais ouvrent sur Pipedown, je remue déjà sur ma chaise grâce à cet excellent morceau du premier album, mais le volume sonore est toujours à la limite du supportable. Avec la Kinksienne Delivery et la petite nouvelle Nothing Comes To Nothing, le quatuor à présent quintette avec l’addition du multi-instrumentiste Stephen Large, maintient le cap. On continue dans la nouveauté avec Fall From Grace, comme je n’en suis pas très fan, je décide de tester les bouchons sur celle-là, et à ma grande surprise, sous le déluge de décibels, le son est très bon ! J’ai même regretté de ne pas les avoir sortis plus tôt. Une autre nouveauté, puis une B side, le groupe ne fait pas dans la facilité, mais assure. Rien à voir avec leur récent passage au Grand Journal, pas franchement bon (par la faute de Pete, le reste du groupe ayant par contre bien progressé). Après une touche de reggae grâce à Beg, Steal or Borrow, Killamangiro réveille le public. Pas pour longtemps, puisque Pete décide à présent de s’offrir un petit intermède solo acoustique. Pas forcément désagréable, mais pas vraiment à sa place non plus dans un concert étiqueté Babyshambles. L’une desdanseuses de Peter, Céline, viendra le rejoindre au chant pour interpréter une composition inédite, Dust On The Road, avant une cover des Libertines. J’aime bien, mais je préfère quand même que le groupe revienne. La coupure acoustique a rabaissé mon intérêt, mais une sublime version de la jazzy There She Goes va me faire revenir dans le concert. Pourtant, d’après la chronique du bassiste Drew McConnell dans le Huffington Post, la chanson n’était pas prévue, le nouveau batteur Adam Falkner la connaissant à peine, mais Pete n’en faisant qu’à sa tête, le groupe a dû s’aligner. Et il l’a fait de fort belle manière. Alors ce n’est pas non plus la perfection absolue, mais si l’on excepte les montées (mal maîtrisées) de Pete dans les aigus et sa désagréable manie de marquer le rythme de la chanson en tapotant dans son micro, on y était presque, quand même. Et le groupe ne s’arrête pas là, faisant danser le public sur un I Wish d’anthologie, pendant lequel les oh oh oh oh du titre sont repris en chœur par un Zénith certes loin d’être complet, mais suffisamment rempli pour qu’il y ait de l’ambiance (je les entendrai même encore dans le métro, ces fameux oh oh). J’aurai le droit à un dernier grand moment sur 8 Dead Boys, l’un de mes morceaux préférés, avant qu’arrive le rappel.
Après une très belle intro au clavier de Stephen qui est décidément un excellent musicien, les ballerines de Pete sont de retour pour un titre solo de la star de la soirée (qui se verra offrir par ses fans un… soutien-gorge qu’il accrochera sur son pied de micro), mais le groupe au complet interprète le titre, heureusement serais-je tentée de dire. Pete veut faire plaisir au public parisien, il tente d’imiter le chanteur de Hill Valley pour faire asseoir la fosse, avec difficulté car plusieurs années de vie parisienne n’auront pas rendu son français parfait, loin de là. Il ne se décourage pas et enchaîne avec un massacre en règle de la Marseillaise, que j’ai trouvé plaisant pour ma part (peut-être pas dans le sens premier du terme, disons que j’étais écroulée de rire sur mon siège). Mais l’intention est louable, et Pete en rajoute même une couche avec Les Copains D’Abord. Doherty en roue libre dans toute sa splendeur. L’exercice n’est pas maîtrisé du tout, c’est le moins que l’on puisse dire, mais le côté spontané et « what the fuck » du truc remonte le niveau, et j’ai sincèrement bien aimé ce passage. Et les « je t’aime Drew, je t’aime Mick » étaient franchement adorables.
Le groupe entame maintenant Albion, morceau d’excellente facture que Pete viendra interrompre par un nouvel extrait de Marseillaise (ça commence à bien faire là) puis par un bout de Twist & Shout (cover déjà plus à sa place, mais seulement si elle avait été jouée à un autre moment). Le groupe achève le morceau, mais le mal est fait : ce qui aurait pu être un beau moment de communion avec le public a tourné à l’absurdité la plus complète. Dommage ! Une dernière nouveauté avec Fireman, et c’est l’heure du grand final sur Fuck Forever, chaotique mais sympathique.
Alors, que conclure de ce concert ? J’en suis sortie plutôt contente, mais parce que de nombreux points m’ont aidée à l’apprécier, ce qui n’était pas forcément le cas de tout le monde. Déjà j’avais des bouchons d’oreilles, et c’était un peu indispensable ce soir. Ensuite, comme je l’ai déjà dit, je n’en attendais pas grand-chose. Mais malgré la piètre opinion que j’ai de leurs prestations scéniques, j’adore une bonne partie de leur discographie, ce qui aide indéniablement à rentrer dans le concert. Enfin, j’étais loin, ce qui m’aura certainement épargné le fait de voir Pete en mauvais état. Pour toutes ces raisons, j’ai trouvé le concert franchement bon. Il ne faut pas se leurrer, si je devais ordonner tous les concerts que j’ai vus par ordre de préférence, celui-ci ne serait quand même pas très haut dans le classement (surtout que j’ai déboursé quasiment le même prix que pour les Pixies !). Mais je retiens tout de même de très bons moments (Pipedown, There She Goes, I Wish) et aussi une spontanéité finalement peu présente dans le monde des concerts en général et qui faisait bien plaisir à voir. Si l’on parvenait à faire abstraction des quelques approximations et couacs de ce soir (Albion en tête), on pouvait même trouver ce concert excellent. Pete était entièrement responsable de ces problèmes, mais c’est aussi lui qui apporte au groupe son petit grain de folie. Et à bien y réfléchir, même s’il m’énerve souvent, je ne suis pas sûre de vouloir qu’il change…»
Babyshambles est un groupe de rock anglais originaire de Londres, formé en 2003 par Peter Doherty, ancien membre des Libertines.
Shotter's Nation (2007)
Sequel to the Prequel (2013)
BABYSHAMBLES
Pete Doherty – lead vocals, rhythm guitar, sitar, lyrics (2003–present)
Mick Whitnall – lead guitar, lyrics (2006–present)
Drew McConnell – bass guitar, backing vocals (2004–present)
Adam Falkner – drums and percussion (2013–present)
+
Mick Whitnall – lead guitar, lyrics (2006–present)
Drew McConnell – bass guitar, backing vocals (2004–present)
Adam Falkner – drums and percussion (2013–present)
+
Stephen Large – multi instruments, keyboards
THE SETLIST
Pipedown (Down in Albion – 2005)
Delivery (Shotter's Nation – 2007)
Nothing Comes To Nothing (Sequel To The Prequel – 2013)
Fall From Grace (Sequel To The Prequel – 2013)
Farmer’s Daughter (Sequel To The Prequel – 2013)
The Man Who Came To Stay (B side)
Beg, Steal Or Borrow (The Blinding Ep – 2006)
Killamangiro (Down in Albion – 2005)
Dust On The Road (Pete solo acoustic with Céline Cipolat)
What A Waster (Pete solo acoustic, The Libertines Cover)
Unbilo Titled (Shotter's Nation – 2007)
There She Goes (Shotter's Nation – 2007)
I Wish (The Blinding Ep – 2006)
Seven Shades Of Nothing (Sequel To The Prequel – 2013)
8 Dead Boys (Down in Albion – 2005)
Delivery (Shotter's Nation – 2007)
Nothing Comes To Nothing (Sequel To The Prequel – 2013)
Fall From Grace (Sequel To The Prequel – 2013)
Farmer’s Daughter (Sequel To The Prequel – 2013)
The Man Who Came To Stay (B side)
Beg, Steal Or Borrow (The Blinding Ep – 2006)
Killamangiro (Down in Albion – 2005)
Dust On The Road (Pete solo acoustic with Céline Cipolat)
What A Waster (Pete solo acoustic, The Libertines Cover)
Unbilo Titled (Shotter's Nation – 2007)
There She Goes (Shotter's Nation – 2007)
I Wish (The Blinding Ep – 2006)
Seven Shades Of Nothing (Sequel To The Prequel – 2013)
8 Dead Boys (Down in Albion – 2005)
Encore
For Lovers (Peter Doherty Cover)
La Marseillaise (Rouget de Lisle Cover)
Les Copains D’Abord (Georges Brassens Cover)
Albion (+ extraits de La Marseillaise, Twist And Shout) (Down in Albion – 2005 + Rouget de Lisle, The Beatles Covers)
Fireman (Sequel To The Prequel – 2013)
Fuck Forever (Down in Albion – 2005)
Time Set : 1h30
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