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samedi 5 novembre 2011

DISTANT WORLDS (遠い世界:音楽ファイナルファンタジーから) ~ The Royal Albert Hall. London. UK.











遠い世界:音楽ファイナルファンタジーから


Ce qu’en a pensé Emilie :

« Malgré notre fatigue de la veille, Guillaume et moi sommes au Royal Albert Hall dès 17h30, et nous sommes en admiration avant même de rentrer dans le bâtiment. Waaahh ! Ça c’est de la salle ! Le merch se situe dès l’entrée, la stratégie est parfaite, et c’est alourdis d’un tee-shirt, d’un DVD et d’un programme que nous nous dirigeons vers nos places. Re-waaaahhh, les petites loges de cinq places aux fauteuils confortables, l’Olympia (jusqu’ici ma référence à ce niveau) peut aller se rhabiller. La forme ronde de la salle, les lumières au plafond, tout m’émerveille, et j’imagine le bonheur que ce serait de voir un de mes groupes dans cette salle. Bon, peut-être pas un groupe qui bouge, la configuration n’est pas faite pour ça, mais McCartney ou Lanegan, ça aurait de la gueule… Je porte d’ailleurs un tee-shirt Beatles, histoire de marquer le coup, les mythiques scarabées ayant bien sûr joué dans cette salle presque aussi mythique. Mais ce soir, c’est pour Guillaume que nous sommes là, le féru de jeux vidéo en général, et de Final Fantasy en particulier. À aucun moment la question ne s’est posée si, oui ou non, on allait faire le voyage à Londres pour cette interprétation des morceaux composés par le légendaire Nobuo Uematsu. C’est la première fois que la tournée Distant Worlds passe si près de chez nous, et Guillaume était aux anges lors de l’annonce ! Ce sera ma deuxième expérience du genre après Star Wars : A Musical Journey . Je ne joue pas à Final Fantasy, mais j’adore les personnages « kawaï » qui occupent une grande place dans la série, et je trouve magnifiques les quelques musiques que je connais. Je craignais de paraître mal habillée dans un tel lieu, mais les cosplayeurs mis à part, beaucoup de gens sont en tenue de geek, comprenez, habillés n’importe comment ! Un gars tout de noir vêtu trimballait avec lui une peluche de Pampa, ce qui m’a fait regretter d’avoir laissé la nôtre à la maison.

Et c’est le début du concert, dès les premières notes le constat est sans appel : le son dans cette salle est tout simplement… le plus merveilleux que j’ai entendu de ma vie ! Là où les trois ou quatre malheureux instruments d’un groupe de rock, oserais-je dire, « basique », se retrouvent parfois mélangés au point que la musique n’est plus qu’une bouillie sonore (D’espairsRay au Bataclan, quelle catastrophe ! Au niveau du son hein, car j’ai adoré le concert), là, malgré la multitude d’instruments et de voix (le Royal Philarmonic Concert Orchestra, le chœur des London Voices, la chanteuse Susan Calloway sur certains morceaux, et même un orgue…), on distinguerait presque la moindre note ! C’en est presque dommage d’être obligé de détourner son attention des musiciens pour la reporter sur les écrans géants où défilent des cinématiques du jeu en rapport avec les morceaux interprétés. J’ai une affinité toute particulière pour les graphismes datant des premières consoles, toute mon enfance, même si je jouais personnellement à d’autres jeux que la série des FF.

Je connaissais peu de titres dans la setlist, euh pardon le programme, de ce soir : Matoya’s Cave dont j’aurais un court extrait lors d’un medley, Maybe I’m A Lion qui ne fut pas jouée (à croire que j’ai vraiment un problème avec les setlists), One-Winged Angel qui n’est pas non plus au programme, ce qui semble horrifier Guillaume, et le thème des Chocobos, qui précéda l’entracte et me ravit littéralement (existe-t-il créature plus adorable que le Chocobo ? Peut-être le Pampa, ou Cactuar en anglais, adorable cactus malheureusement absent du spectacle bien que présent dans le public :D). Si vous ne connaissez pas Swing The Chocobo, courez l’écouter ! Elle fut précédée de la version du thème tirée du dernier jeu en date, le quatorzième, sur lequel le chef d’orchestre, Arnie Roth, ne put s’empêcher de plaisanter « which is still struggling to come out », faisant allusion aux quelques problèmes de développement rencontrés par l’épisode.

Toute néophyte que je suis, j’ai adoré l’ensemble de la prestation, peut-être juste un bémol pour la voix de Susan Calloway, dont je ne suis pas férue. Même l’intermède « opéra » m’a paru sympathique, changeant tellement de ce que j’ai l’habitude d’entendre ! Le public, enthousiaste entre chaque morceau, mais écoutant religieusement la moindre note, est lui aussi parfait, j’en regretterais presque ma passion pour le rock où ce respect est si rare.

La fin arrive bien trop vite, même si l’annonce d’un nouveau concert l’année prochaine dans cette même salle nous réjouit, et que Guillaume prévoit déjà d’y prendre des places V.I.P. pour rencontrer le « maître », Nobuo Uematsu, qui nous gratifia de sa présence à la fin du spectacle. Arnie lui demanda s’il voulait nous interpréter un petit solo, ce à quoi l’amusant Japonais, bandana sur la tête et air facétieux malgré ses cinquante-deux printemps, répondra « No, I can’t » sous un fou rire général. Il rejoindra cependant les chœurs, silhouette improbable tout près de ces gens tirés à quatre épingles, alors que le rappel (car oui, il y a un rappel !) s’ouvre sur One-Winged Angel, hymne au « méchant » Sephiroth, pour notre plus grande joie. Quelle cachotterie de ne pas l’avoir notée sur le programme, et quelle splendide idée, le plaisir n’en est que plus grand.

Qu’il est difficile de quitter ce lieu féerique et ces fantastiques musiciens ! Lorsque nous regagnons le métro, des tee-shirts Evanescence semblent fleurir : ce soir encore, Pretty Reckless, mes petits chouchous, ouvraient pour le groupe d’Amy Lee, mais contrairement à hier, je suis sûre cette fois de ne pas regretter mon choix (même si d’ailleurs, à la base, ce n’est pas le mien) : Taylor Momsen a dix-huit ans et aura pléthore d’occasions de venir à Paris dans les années à venir, alors que les concerts Distant Worlds en Europe sont rares et précieux.

Vivement l’année prochaine!  »





photos de guillaume


Distant Worlds: Music From Final Fantasy est une tournée de concerts mettant en vedette la musique de la série Final Fantasy qui a commencé sa tournée les 4 Décembre 2007, à Stockholm , en Suède , et continue à ce jour. Contrairement aux tournées précédentes, c'est une tournée mondiale.  Produit par AWR Music Productions et soutenu par Thomas Böcker à titre consultatif, la série de concerts avec de la musique est menée par Arnie Roth et composé par Nobuo Uematsu. Lancé en conjonction avec le vingtième anniversaire de Final Fantasy, les concerts comprennent la musique de chaque match de la série.






2007 - Distant Worlds: Music from Final Fantasy (Nobuo Uematsu)
2010 - Distant Worlds: Music from Final Fantasy (Royal Stockholm Philharmonic Orchestra)
2010 - Distant Worlds II: More Music from Final Fantasy [Soundtrack]
2011 - DVD Boxset Distant Worlds music from FINAL FANTASY Returning Home



DISTANT WORLDS : music from FINAL FANTASY

 Kanagawa Philharmonic Orchestra

Wagner Society Male and Female Choir

Conducted by Arnie Roth
Composed by Nobuo Uematsu and Masashi Hamauzu
Guest vocalist: Susan Calloway
Guest 
vocalist: Frances Maya
Guest guitarist: Meng-Feng Su
Guest
pianist: Benyamin Nuss

La Setlist du Concert
DISTANT WORLDS : music from FINAL FANTASY


Part I
FINAL FANTASY Series: Prelude
FINAL FANTASY VIII: Liberi Fatali
FINAL FANTASY Series: Victory Theme
FINAL FANTASY VIII: Don't be afraid
FINAL FANTASY X: Zanarkand
FINAL FANTASY XI: Memoro de le stono- Distant Worlds
FINAL FANTASY IX: You're not alone
FINAL FANTASY V: Clash on the big Bridge
FINAL FANTASY VII: Aerith's Theme
FINAL FANTASY IV: Theme of Love
FINAL FANTASY XII: Kiss me Goodbye (Susan Calloway)
FINAL FANTASY series: Chocobo Medley 2011
Part II
FINAL FANTASY VII: Opening - Bombing Mission
FINAL FANTASY VI: Dancing Mad
FINAL FANTASY I-III Medley 2010
FINAL FANTASY VII: Jenova
FINAL FANTASY VIII: Eyes on Me
FINAL FANTASY XIII: Blinded by Light
FINAL FANTASY VI: Opera 'Maria and Draco'.
FINAL FANTASYVI: Terra Theme

FINAL FANTASY VIII: One Winged Angel


La durée du concert : 2h00

AFFICHE / PROMO / FLYER





vendredi 4 novembre 2011

ART BRUT ~ The Garage. London. UK













Première Partie : The Lysergic Suite + The Violet May



Ce qu’en a pensé Emilie :

« Je me rappelle comme si c’était hier ma rencontre avec Freddie Feedback d’Art Brut en mai dernier et le « fingers crossed » qu’elle avait fait lorsque je lui avais parlé de ma venue à Londres début novembre et de la joie que cela serait pour moi qu’elle coïncide avec un concert du quintette dans la capitale anglaise. Je n’y passais que trois soirs, dont un déjà réservé pour un concert (Distant Worlds, Music from Final Fantasy) alors les chances étaient minces mais j’ai pourtant, miracle, pu prendre des places pour ce concert au Garage ! Qui tombait d’ailleurs le même soir qu’un concert d’Evanescence avec Pretty Reckless en première partie, annoncé plus tôt mais que je m’étais décidée à ne pas faire, peu certaine de la durée de la performance du groupe, alors que je n’aime pas vraiment Evanescence et que la place était relativement chère (une cinquantaine d’euros). Et que j’avais encore à l’époque l’espoir qu’ils ouvrent aussi pour l’Olympia, ce qu’ils n’ont finalement pas fait.

Nous voilà donc partis, Guillaume et moi, pour le Garage qui est à une station de métro de notre hôtel. Ce qui ressemblait à un rêve lorsque j’ai pris mes places commence déjà à prendre une tournure moins agréable : fatigués par deux journées de visite non stop, lire sur Tweeter qu’Art Brut ne montent sur scène qu’à 23h30 malgré une ouverture des portes à 20h nous a considérablement refroidis. Déjà que Guillaume n’est pas particulièrement fan… Malgré un accueil sympathique sans aucune fouille, je suis peu motivée pour les deux premières parties. Last FM sponsorise l’évènement, et on ne risquait ma foi pas de l’oublier, leur logo fut projeté toute la soirée sur le plafond.

The Lysergic Suite, groupe de Leicester à tendance électro et psychédélique, dont l’EP contient un featuring du chanteur de Kasabian, ouvrit les hostilités. J’avais apprécié le clip de Earth And Water (qu’ils joueront d’ailleurs en clôture sauf erreur de ma part) et je passe un bon moment, mais le son est plutôt mauvais, notre place, plus que mal choisie (vive les allers-retours des gens au bar), et pour couronner le tout, le chanteur a eu la bonne idée de choisir l’extrême gauche de la scène, là où nous ne pouvions que l’apercevoir. Officiellement trio, ils sont pourtant quatre sur scène ce soir-là. Le chanteur a certes une belle voix, convaincante, l’ambiance est planante, prenante, presque envoûtante, mais ce son ! Cela reste une belle entrée en matière, mais je suis de surcroît distraite par les membres d’Art Brut eux-mêmes, qui ne cessent de passer devant moi :D Jasper est d’ailleurs au merch, mais je fais ma timide, en plus ça me fait faire des économies, un bel avantage avec tous les concerts à venir en cette fin d’année.

On enchaîne avec The Violet May, groupe de Sheffield. Le son empire, quantité de larsens, le chanteur a un charisme de rugbyman, et je ne l’entends pas au sens mélioratif,  il en fait des tonnes avec son pied de micro, sans que j’arrive à ressentir la moindre émotion. Je n’ai qu’une hâte, que ça finisse, mais je dois reconnaître que la douleur dans mes pieds meurtris par deux jours de marche et l’heure tardive n’ont pas aidé le groupe à se faire une place dans mon cœur. Et ça continue de défiler au bar, avec un manque d’intérêt flagrant, encore pire que le mien. En changeant de place on aurait pu remédier à ce désagrément, au moins partiellement, mais le petit muret sur lequel nous nous adossons est un peu indispensable, vu notre état, donc bon…

23h30, Art Brut, enfin ! Je revois Freddie au Nouveau Casino avec ce joli sourire un peu timide, « fingers crossed », eh bien ça y est, on y est, mais… Le son est toujours mauvais, même la voix d’Eddie me paraît bizarre (enfin, plus bizarre que la normale :D) mais il faut dire qu’il a dû avoir le temps de s’enfiler une jolie quantité de bières… Quant à Freddie, toute à gauche et en retrait comme à son habitude, je ne la verrai que quand elle quittera la scène. La setlist ressemble assez à celle de la Maro en septembre, ouverture sur Formed A Band, puis Axl Rose (et un beau doigt d’honneur au public en passant), le public en question est d’ailleurs plutôt mou, je m’attendais à de la folie sur My Little Brother, on est à Londres, merde ! Malgré ce que j’imaginais (ville dont ils sont originaires, plus de barrière de la langue), l’ambiance n’est pas meilleure qu’à Paris, loin de là ! Bon, c’est vrai que j’étais au premier rang pour les deux derniers concerts parisiens, mais quand même, je ne pensais pas que la moitié de la salle allait continuer son petit va-et-vient vers le bar… D’ailleurs, le « truc » d’Eddie avec Arizona Bay (« We USED to have a song about L.A. ») marchera tout aussi bien que sur le public francophone, les gens étant persuadés qu’ils vont avoir Moving To L.A. …

Le blabla d’Eddie sur Modern Art commence à me lasser, même si je continue de découvrir des passages que je n’avais pas compris jusqu’ici (ou qui sont peut-être nouveaux). Malgré, donc, un public anglophone, Eddie ne parviendra pas à faire s’asseoir l’intégralité de la salle, et apostrophera le public d’un « You were terrible ». LE moment de la soirée pour moi, c’est la request du public, bon pas de Blame It On The Trains ça serait trop beau, mais un bien sympathique Rusted Guns Of Milan, morceau qui m’a fait découvrir le groupe et que je n’avais pas entendue en live depuis 2009. On enchaînera avec 18,000 Lira (pas très original) et il y avait même ici aussi des gens pour réclamer Emily Kane (celle-là, on la jouera de toute façon, rétorqua Eddie).

Clôture sur Sealand de nouveau, mais où sont passés les chœurs de Freddie ?  Et le manque de participation du public me déplaît. Le rappel de trois titres sera identique à celui de la Maroquinerie, et c’est déjà le moment de partir, enfin déjà, tout est relatif, il est presque 1h du matin, plus de métro, heureusement qu’il y a des bus ! Je demande à Guillaume s’il a aimé, il me répond qu’il avait tellement mal aux pieds qu’il ne s’est pas vraiment posé la question… Je n’en étais pas à ce point, mais la déception domine ce soir, entre le son (Dieu merci moins pourri que sur The Violet May quand même), la setlist manquant d’originalité, le public peu concerné et l’horaire tardif (premier groupe sur scène 1h30 après l’ouverture des portes !) qui fait qu’on en a un peu marre avant même que le groupe « star » monte sur scène… Peut-être le concert Art Brutien de trop cette année pour moi, je ne savais pas qu’ils repasseraient par la Maro lorsque j’ai pris ces tickets-là, mais le groupe n’est pas à blâmer. Reste Rusted Guns Of Milan, un pur bonheur qui se faisait trop rare. I know I can I know I can…  »






photos de last.fm


(http://www.myspace.com/thelysergicsuite)
(http://www.facebook.com/pages/The-Lysergic-Suite/116163969114)


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(http://www.myspace.com/thevioletmay)
(http://www.facebook.com/TheVioletMay)



Art Brut est un groupe de rock britannique formé en 2003. Il se distingue par la personnalité du chanteur Eddie Argos, dont les limitations vocales sont compensées par un style particulier (il scande ses textes plus qu'il ne les chante), un humour omniprésent et un fort accent cockney. Art Brut se situe dans la lignée de Pixies ou de The Fall.

Le nom du groupe fait référence à l'Art Brut, appellation utilisée par le peintre français Jean Dubuffet pour décrire l'art créé par des individus sans culture artistique. Le 20 avril 2009, Art Brut sera de retour avec un troisième opus intitulé Art Brut Vs. Satan. Deux ans après It's a Bit Complicated, les Londoniens ne reviennent pas tous seuls puisqu'ils ont enrôlé Frank Black, alias Black Francis (Pixies), comme producteur.

(http://www.myspace.com/artbrut)



* Bang Bang Rock & Roll (2005)
   * It's A Bit Complicated (2007)
* Art Brut vs. Satan (2009)
* Brilliant! Tragic! (2011)



ART BRUT

Eddie Argos (lead vocals)
Ian Catskilkin (lead guitar)
Freddy Feedback (bass guitar)
Jasper "Jeff" Future (guitar, backing vocals)
Mikey Breyer (drums)

La Setlist du Concert
ART BRUT


   Formed A Band (Bang Bang Rock & Roll - 2005)
Axl Rose (Brilliant! Tragic! - 2011)
My Little Brother (Bang Bang Rock & Roll - 2005)
Lost Weekend (Brilliant! Tragic! – 2011)
DC Comics and Chocolate Milkshake (Art Brut vs. Satan – 2009)
Arizona Bay (New song)
Modern Art (Bang Bang Rock & Roll - 2005)
Sexy Sometimes (Brilliant! Tragic! – 2011)

Alcoholics Unanimous (Art Brut vs. Satan - 2009)
Rusted Guns Of Milan (Bang Bang Rock & Roll - 2005)
18,000 Lira (Bang Bang Rock & Roll - 2005)
Emily Kane (Bang Bang Rock & Roll - 2005)
Sealand (Brilliant! Tragic! – 2011)



Encore

Good Weekend (Bang Bang Rock & Roll - 2005)
Unprofessional Wrestling (B-side)
Post Soothing Out (It's a Bit Complicated - 2007)