遠い世界:音楽ファイナルファンタジーから
« Malgré notre fatigue de la veille, Guillaume et moi sommes au Royal Albert Hall dès 17h30, et nous sommes en admiration avant même de rentrer dans le bâtiment. Waaahh ! Ça c’est de la salle ! Le merch se situe dès l’entrée, la stratégie est parfaite, et c’est alourdis d’un tee-shirt, d’un DVD et d’un programme que nous nous dirigeons vers nos places. Re-waaaahhh, les petites loges de cinq places aux fauteuils confortables, l’Olympia (jusqu’ici ma référence à ce niveau) peut aller se rhabiller. La forme ronde de la salle, les lumières au plafond, tout m’émerveille, et j’imagine le bonheur que ce serait de voir un de mes groupes dans cette salle. Bon, peut-être pas un groupe qui bouge, la configuration n’est pas faite pour ça, mais McCartney ou Lanegan, ça aurait de la gueule… Je porte d’ailleurs un tee-shirt Beatles, histoire de marquer le coup, les mythiques scarabées ayant bien sûr joué dans cette salle presque aussi mythique. Mais ce soir, c’est pour Guillaume que nous sommes là, le féru de jeux vidéo en général, et de Final Fantasy en particulier. À aucun moment la question ne s’est posée si, oui ou non, on allait faire le voyage à Londres pour cette interprétation des morceaux composés par le légendaire Nobuo Uematsu. C’est la première fois que la tournée Distant Worlds passe si près de chez nous, et Guillaume était aux anges lors de l’annonce ! Ce sera ma deuxième expérience du genre après Star Wars : A Musical Journey . Je ne joue pas à Final Fantasy, mais j’adore les personnages « kawaï » qui occupent une grande place dans la série, et je trouve magnifiques les quelques musiques que je connais. Je craignais de paraître mal habillée dans un tel lieu, mais les cosplayeurs mis à part, beaucoup de gens sont en tenue de geek, comprenez, habillés n’importe comment ! Un gars tout de noir vêtu trimballait avec lui une peluche de Pampa, ce qui m’a fait regretter d’avoir laissé la nôtre à la maison.
Et c’est le début du concert, dès les premières notes le constat est sans appel : le son dans cette salle est tout simplement… le plus merveilleux que j’ai entendu de ma vie ! Là où les trois ou quatre malheureux instruments d’un groupe de rock, oserais-je dire, « basique », se retrouvent parfois mélangés au point que la musique n’est plus qu’une bouillie sonore (D’espairsRay au Bataclan, quelle catastrophe ! Au niveau du son hein, car j’ai adoré le concert), là, malgré la multitude d’instruments et de voix (le Royal Philarmonic Concert Orchestra, le chœur des London Voices, la chanteuse Susan Calloway sur certains morceaux, et même un orgue…), on distinguerait presque la moindre note ! C’en est presque dommage d’être obligé de détourner son attention des musiciens pour la reporter sur les écrans géants où défilent des cinématiques du jeu en rapport avec les morceaux interprétés. J’ai une affinité toute particulière pour les graphismes datant des premières consoles, toute mon enfance, même si je jouais personnellement à d’autres jeux que la série des FF.
Et c’est le début du concert, dès les premières notes le constat est sans appel : le son dans cette salle est tout simplement… le plus merveilleux que j’ai entendu de ma vie ! Là où les trois ou quatre malheureux instruments d’un groupe de rock, oserais-je dire, « basique », se retrouvent parfois mélangés au point que la musique n’est plus qu’une bouillie sonore (D’espairsRay au Bataclan, quelle catastrophe ! Au niveau du son hein, car j’ai adoré le concert), là, malgré la multitude d’instruments et de voix (le Royal Philarmonic Concert Orchestra, le chœur des London Voices, la chanteuse Susan Calloway sur certains morceaux, et même un orgue…), on distinguerait presque la moindre note ! C’en est presque dommage d’être obligé de détourner son attention des musiciens pour la reporter sur les écrans géants où défilent des cinématiques du jeu en rapport avec les morceaux interprétés. J’ai une affinité toute particulière pour les graphismes datant des premières consoles, toute mon enfance, même si je jouais personnellement à d’autres jeux que la série des FF.
Je connaissais peu de titres dans la setlist, euh pardon le programme, de ce soir : Matoya’s Cave dont j’aurais un court extrait lors d’un medley, Maybe I’m A Lion qui ne fut pas jouée (à croire que j’ai vraiment un problème avec les setlists), One-Winged Angel qui n’est pas non plus au programme, ce qui semble horrifier Guillaume, et le thème des Chocobos, qui précéda l’entracte et me ravit littéralement (existe-t-il créature plus adorable que le Chocobo ? Peut-être le Pampa, ou Cactuar en anglais, adorable cactus malheureusement absent du spectacle bien que présent dans le public :D). Si vous ne connaissez pas Swing The Chocobo, courez l’écouter ! Elle fut précédée de la version du thème tirée du dernier jeu en date, le quatorzième, sur lequel le chef d’orchestre, Arnie Roth, ne put s’empêcher de plaisanter « which is still struggling to come out », faisant allusion aux quelques problèmes de développement rencontrés par l’épisode.
Toute néophyte que je suis, j’ai adoré l’ensemble de la prestation, peut-être juste un bémol pour la voix de Susan Calloway, dont je ne suis pas férue. Même l’intermède « opéra » m’a paru sympathique, changeant tellement de ce que j’ai l’habitude d’entendre ! Le public, enthousiaste entre chaque morceau, mais écoutant religieusement la moindre note, est lui aussi parfait, j’en regretterais presque ma passion pour le rock où ce respect est si rare.
La fin arrive bien trop vite, même si l’annonce d’un nouveau concert l’année prochaine dans cette même salle nous réjouit, et que Guillaume prévoit déjà d’y prendre des places V.I.P. pour rencontrer le « maître », Nobuo Uematsu, qui nous gratifia de sa présence à la fin du spectacle. Arnie lui demanda s’il voulait nous interpréter un petit solo, ce à quoi l’amusant Japonais, bandana sur la tête et air facétieux malgré ses cinquante-deux printemps, répondra « No, I can’t » sous un fou rire général. Il rejoindra cependant les chœurs, silhouette improbable tout près de ces gens tirés à quatre épingles, alors que le rappel (car oui, il y a un rappel !) s’ouvre sur One-Winged Angel, hymne au « méchant » Sephiroth, pour notre plus grande joie. Quelle cachotterie de ne pas l’avoir notée sur le programme, et quelle splendide idée, le plaisir n’en est que plus grand.
Qu’il est difficile de quitter ce lieu féerique et ces fantastiques musiciens ! Lorsque nous regagnons le métro, des tee-shirts Evanescence semblent fleurir : ce soir encore, Pretty Reckless, mes petits chouchous, ouvraient pour le groupe d’Amy Lee, mais contrairement à hier, je suis sûre cette fois de ne pas regretter mon choix (même si d’ailleurs, à la base, ce n’est pas le mien) : Taylor Momsen a dix-huit ans et aura pléthore d’occasions de venir à Paris dans les années à venir, alors que les concerts Distant Worlds en Europe sont rares et précieux.
Vivement l’année prochaine! »
Distant Worlds: Music From Final Fantasy est une tournée de concerts mettant en vedette la musique de la série Final Fantasy qui a commencé sa tournée les 4 Décembre 2007, à Stockholm , en Suède , et continue à ce jour. Contrairement aux tournées précédentes, c'est une tournée mondiale. Produit par AWR Music Productions et soutenu par Thomas Böcker à titre consultatif, la série de concerts avec de la musique est menée par Arnie Roth et composé par Nobuo Uematsu. Lancé en conjonction avec le vingtième anniversaire de Final Fantasy, les concerts comprennent la musique de chaque match de la série.
2007 - Distant Worlds: Music from Final Fantasy (Nobuo Uematsu)
2010 - Distant Worlds: Music from Final Fantasy (Royal Stockholm Philharmonic Orchestra)
2010 - Distant Worlds II: More Music from Final Fantasy [Soundtrack]
2011 - DVD Boxset Distant Worlds music from FINAL FANTASY Returning Home
2010 - Distant Worlds: Music from Final Fantasy (Royal Stockholm Philharmonic Orchestra)
2010 - Distant Worlds II: More Music from Final Fantasy [Soundtrack]
2011 - DVD Boxset Distant Worlds music from FINAL FANTASY Returning Home
DISTANT WORLDS : music from FINAL FANTASY
Kanagawa Philharmonic Orchestra
Wagner Society Male and Female Choir
Conducted by Arnie Roth
Composed by Nobuo Uematsu and Masashi Hamauzu
Guest vocalist: Susan Calloway Guest
Composed by Nobuo Uematsu and Masashi Hamauzu
Guest vocalist: Susan Calloway Guest
vocalist: Frances Maya
Guest guitarist: Meng-Feng Su
Guest
pianist: Benyamin Nuss
Part I
FINAL FANTASY Series: Prelude
FINAL FANTASY VIII: Liberi Fatali
FINAL FANTASY Series: Victory Theme
FINAL FANTASY VIII: Don't be afraid
FINAL FANTASY X: Zanarkand
FINAL FANTASY XI: Memoro de le stono- Distant Worlds
FINAL FANTASY IX: You're not alone
FINAL FANTASY V: Clash on the big Bridge
FINAL FANTASY VII: Aerith's Theme
FINAL FANTASY IV: Theme of Love
FINAL FANTASY XII: Kiss me Goodbye (Susan Calloway)
FINAL FANTASY series: Chocobo Medley 2011
Part II
FINAL FANTASY VII: Opening - Bombing Mission
FINAL FANTASY VI: Dancing Mad
FINAL FANTASY I-III Medley 2010
FINAL FANTASY VII: Jenova
FINAL FANTASY VIII: Eyes on Me
FINAL FANTASY XIII: Blinded by Light
FINAL FANTASY VI: Opera 'Maria and Draco'.
FINAL FANTASYVI: Terra Theme
FINAL FANTASY VIII: One Winged Angel
FINAL FANTASY Series: Prelude
FINAL FANTASY VIII: Liberi Fatali
FINAL FANTASY Series: Victory Theme
FINAL FANTASY VIII: Don't be afraid
FINAL FANTASY X: Zanarkand
FINAL FANTASY XI: Memoro de le stono- Distant Worlds
FINAL FANTASY IX: You're not alone
FINAL FANTASY V: Clash on the big Bridge
FINAL FANTASY VII: Aerith's Theme
FINAL FANTASY IV: Theme of Love
FINAL FANTASY XII: Kiss me Goodbye (Susan Calloway)
FINAL FANTASY series: Chocobo Medley 2011
Part II
FINAL FANTASY VII: Opening - Bombing Mission
FINAL FANTASY VI: Dancing Mad
FINAL FANTASY I-III Medley 2010
FINAL FANTASY VII: Jenova
FINAL FANTASY VIII: Eyes on Me
FINAL FANTASY XIII: Blinded by Light
FINAL FANTASY VI: Opera 'Maria and Draco'.
FINAL FANTASYVI: Terra Theme
FINAL FANTASY VIII: One Winged Angel
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