Première Partie : The Black Box Revelation
« Ce soir, j'ai eu une révélation. Ou plutôt, un miracle s'est accompli. Mais comment ai-je pu ignorer pendant tant d'années un groupe aussi fabuleux que dEUS ??? 40 ans maintenant que j'achète des disques de rock, et je suis passé à travers de ce groupe. Et je n'ai aucune excuse : de nombreux articles dans la presse, que d'excellentes critiques... et moi ? Je sais pas, je n'écoute pas , je ne m'y intéresse pas. Grosse erreur, mea culpa, j'irai prier pour me faire pardonner ce péché, cet obscurantisme musical. Mais grâce à Dieu (en l'occurrence St Vincent, patron et expert en rock belge et plus spécialement en DEUS – moi, ce serait plutôt les bières belges ma spécialité), j'ai pris ma place le jour même de la mise en vente des billets pour ce concert du Trabendo, et bien m'en a pris, car il n'a pas fallu plus d'une poignée de jours pour que le concert affiche sold out !! Et c'est l’une des rares fois où je me suis présenté à un concert sans connaître le moindre morceau du groupe. Une initiation ce soir en quelque sorte.
Le Trabendo, 18h15 : je suis déjà sur place, peu de circulation pour arriver Porte de Pantin. Très rapidement, je suis rejoint par St Vincent (ben oui, je suis obligé, car il m'a apporté la REVELATION). Tom, le leader DEUS, passe devant nous, Vincent lui dit quelques mots, il acquiesce avec un grand sourire. Moi, je n'ai pas conscience de ce qui va bientôt se passer, c'est un concert "ordinaire" pour l'instant. Concert sold out, mais à l'ouverture des portes, peu de monde. Je me place devant sur la droite, ce qui fait que je serai pile poil en face de Tom. Arrivée de Sylvie, qui se place à mes côtés. A priori il y a une première partie ce soir, une batterie et deux amplis sur le côté droit de la scène, on va voir. Et l'on a vu... un excellent jeune groupe, belge je crois, du nom de The Black Box Revelation. Et c'est vrai que ce soir, même si ce n'était pas une complète révélation, ces deux jeunots ont dépoussiéré le blues rock à la manière de groupes comme Blood Red Shoes (dans un autre style musical). Du culot ils en ont, c'est bon, c'est fort, ce n'est jamais ennuyeux (contrairement aux Black Keys qui opèrent dans un style similaire). Le batteur est complètement allumé, c'est impressionnant de le regarder, lui au moins, il utilise tous ses fûts, avec puissance, avec rage, sans aucune interruption, un véritable ouragan que ce batteur. C'est un déluge de roulements de batterie. Excellente prestation de ces minots, ce n’est pas prétentieux, j'ai vraiment bien apprécié.
La salle est maintenant pleine, pas loin derrière moi au second rang, je repère une jolie jeune femme que je vois de temps en temps à des concerts et toujours d’artistes que j'apprécie, je l'avais repéré à l'entrée du Trabendo, il faudra que je me décide un jour à discuter avec elle si j'en ai le courage ! Mais revenons au concert. L'excitation, j'avoue que je n’en ai aucune à ce moment, j'attends, curieux mais sans plus, je ne sais pas à quoi m'attendre, pas la moindre idée. Et dEUS arrive sur scène avec Tom, leur charismatique leader, à ses cotés le guitariste Mauro Pawlowski qui affiche des yeux d'une surprenante beauté mais c'est plutôt ses atouts de guitariste qui me séduiront. Et là, premier morceau, les éclairages blancs, hachés, l’atmosphère et la musique lourde, complexe, hypnotique : je suis scotché, scotché pendant les quatre premiers morceaux, bluffé, j'absorbe avec jubilation cette musique qui m'est proposée, mes oreilles sont vierges, je n'ai pas d'a priori, je découvre émerveillé DEUS. C'est beau, et c'est rare de prendre un plaisir énorme quand on découvre. Ce sont des moments uniques, je me laisse prendre au piège, je suis captivé. Et quand je regarde le public derrière moi qui eux à 95% connaissent le groupe, je vois s'afficher sur leurs visages des sourires. Et le tempo qui s’accélère, les guitares qui sont à l'unisson, la salle qui suit avec ferveur,j'entre dans cet univers que je ne connaissais pas et j'en frissonne, j'ai la chair de poule. Rythme plus lent pour Slow, salué par la foule, puis The Architect : je regarde Tom Barman, il est sûr de son fait, sûr de sa musique... pas d'artifices, juste le talent à l'état pur. Mauro Pawlowski à ses cotés est incendiaire à la guitare, surtout quand le tempo s'accélère et devient obsessionnel, il brandit sa Télécaster le manche en l'air avec une certaine élégance, pour nous achever définitivement. Longs morceaux, sombres et énigmatiques comme le nom du groupe, c'est à un voyage initiatique que j'ai été convié ce soir. Je poursuis mon apprentissage avec délectation. Un fabuleux Smokers Reflect viendra clôturer ce concert. Je suis sidéré, je n'en reviens toujours pas !
Tom et sa bande reviennent pour ce qui devrait être un unique rappel : les morceaux, je ne les connais pas (encore) mais cette fin de concert est superbe, je me délecte, je profite à fond de ces instants trop rares. Le groupe reviendra pour un ultime morceau à priori non prévu, bravo Tom, bravo DEUS ! Je passe sous la barrière pour prendre la set list puis, enfin, je réalise que je viens de voir certainement, et je pèse mes mots, l’un des plus grand groupes en activité, trop méconnu malgré le fait qu'il remplisse à chaque fois les salles parisiennes. Vincent nous rejoint et me lance avec un sourire complice : "Tu as vu hein !!!". Et effectivement j'ai vu, j'ai absorbé, je suis conquis définitivement par ce groupe fantastique. Un petit mot aussi concernant le second membre original du groupe, le violoniste Klass Janzoons, je ne l'ai malheureusement pas trop entendu, le violon étant couvert par le son des deux guitares.
Ce soir, je ne suis pas pressé de quitter la salle, on traîne, on laisse sortir les gens, on va refaire un tour sur le devant de la scène pour voir si la magie est toujours là mais non, ce n'est plus qu'un ballet de roadies qui démontent le matériel, la musique c'est tue, il ne reste plus que les souvenirs, les photos et quelques vidéos prises sur le vif pour que plus tard, je me souvienne de ce concert mémorable. Voilà, c'était ma première expérience avec dEUS, demain un autre registre avec Danko Jones à la Maroquinerie. »
Le Trabendo, 18h15 : je suis déjà sur place, peu de circulation pour arriver Porte de Pantin. Très rapidement, je suis rejoint par St Vincent (ben oui, je suis obligé, car il m'a apporté la REVELATION). Tom, le leader DEUS, passe devant nous, Vincent lui dit quelques mots, il acquiesce avec un grand sourire. Moi, je n'ai pas conscience de ce qui va bientôt se passer, c'est un concert "ordinaire" pour l'instant. Concert sold out, mais à l'ouverture des portes, peu de monde. Je me place devant sur la droite, ce qui fait que je serai pile poil en face de Tom. Arrivée de Sylvie, qui se place à mes côtés. A priori il y a une première partie ce soir, une batterie et deux amplis sur le côté droit de la scène, on va voir. Et l'on a vu... un excellent jeune groupe, belge je crois, du nom de The Black Box Revelation. Et c'est vrai que ce soir, même si ce n'était pas une complète révélation, ces deux jeunots ont dépoussiéré le blues rock à la manière de groupes comme Blood Red Shoes (dans un autre style musical). Du culot ils en ont, c'est bon, c'est fort, ce n'est jamais ennuyeux (contrairement aux Black Keys qui opèrent dans un style similaire). Le batteur est complètement allumé, c'est impressionnant de le regarder, lui au moins, il utilise tous ses fûts, avec puissance, avec rage, sans aucune interruption, un véritable ouragan que ce batteur. C'est un déluge de roulements de batterie. Excellente prestation de ces minots, ce n’est pas prétentieux, j'ai vraiment bien apprécié.
La salle est maintenant pleine, pas loin derrière moi au second rang, je repère une jolie jeune femme que je vois de temps en temps à des concerts et toujours d’artistes que j'apprécie, je l'avais repéré à l'entrée du Trabendo, il faudra que je me décide un jour à discuter avec elle si j'en ai le courage ! Mais revenons au concert. L'excitation, j'avoue que je n’en ai aucune à ce moment, j'attends, curieux mais sans plus, je ne sais pas à quoi m'attendre, pas la moindre idée. Et dEUS arrive sur scène avec Tom, leur charismatique leader, à ses cotés le guitariste Mauro Pawlowski qui affiche des yeux d'une surprenante beauté mais c'est plutôt ses atouts de guitariste qui me séduiront. Et là, premier morceau, les éclairages blancs, hachés, l’atmosphère et la musique lourde, complexe, hypnotique : je suis scotché, scotché pendant les quatre premiers morceaux, bluffé, j'absorbe avec jubilation cette musique qui m'est proposée, mes oreilles sont vierges, je n'ai pas d'a priori, je découvre émerveillé DEUS. C'est beau, et c'est rare de prendre un plaisir énorme quand on découvre. Ce sont des moments uniques, je me laisse prendre au piège, je suis captivé. Et quand je regarde le public derrière moi qui eux à 95% connaissent le groupe, je vois s'afficher sur leurs visages des sourires. Et le tempo qui s’accélère, les guitares qui sont à l'unisson, la salle qui suit avec ferveur,j'entre dans cet univers que je ne connaissais pas et j'en frissonne, j'ai la chair de poule. Rythme plus lent pour Slow, salué par la foule, puis The Architect : je regarde Tom Barman, il est sûr de son fait, sûr de sa musique... pas d'artifices, juste le talent à l'état pur. Mauro Pawlowski à ses cotés est incendiaire à la guitare, surtout quand le tempo s'accélère et devient obsessionnel, il brandit sa Télécaster le manche en l'air avec une certaine élégance, pour nous achever définitivement. Longs morceaux, sombres et énigmatiques comme le nom du groupe, c'est à un voyage initiatique que j'ai été convié ce soir. Je poursuis mon apprentissage avec délectation. Un fabuleux Smokers Reflect viendra clôturer ce concert. Je suis sidéré, je n'en reviens toujours pas !
Tom et sa bande reviennent pour ce qui devrait être un unique rappel : les morceaux, je ne les connais pas (encore) mais cette fin de concert est superbe, je me délecte, je profite à fond de ces instants trop rares. Le groupe reviendra pour un ultime morceau à priori non prévu, bravo Tom, bravo DEUS ! Je passe sous la barrière pour prendre la set list puis, enfin, je réalise que je viens de voir certainement, et je pèse mes mots, l’un des plus grand groupes en activité, trop méconnu malgré le fait qu'il remplisse à chaque fois les salles parisiennes. Vincent nous rejoint et me lance avec un sourire complice : "Tu as vu hein !!!". Et effectivement j'ai vu, j'ai absorbé, je suis conquis définitivement par ce groupe fantastique. Un petit mot aussi concernant le second membre original du groupe, le violoniste Klass Janzoons, je ne l'ai malheureusement pas trop entendu, le violon étant couvert par le son des deux guitares.
Ce soir, je ne suis pas pressé de quitter la salle, on traîne, on laisse sortir les gens, on va refaire un tour sur le devant de la scène pour voir si la magie est toujours là mais non, ce n'est plus qu'un ballet de roadies qui démontent le matériel, la musique c'est tue, il ne reste plus que les souvenirs, les photos et quelques vidéos prises sur le vif pour que plus tard, je me souvienne de ce concert mémorable. Voilà, c'était ma première expérience avec dEUS, demain un autre registre avec Danko Jones à la Maroquinerie. »
The Black Box Revelation ne vous dit peut-être rien et pourtant… Ces jeunes rockeurs commencent à faire parler d’eux de l’autre côté de notre frontière linguistique.« Une énergie scénique surprenante ! » semble s’enthousiasmer la presse flamande spécialisée. En somme, un duo – et oui ! – guitare-voix-batterie dans la lignée directe des White Stripes et autres groupes rock garage du moment. La recette ? Un minimum de constructions et d’arrangements pour faire ressortir un maximum d’énergie et de force ; des guitares grinçantes, une voix cassée et des roulements batterie pour un rock on ne peut plus brut.
http://www.webzinenameless.net
http://www.theblackboxrevelation.be/
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http://www.theblackboxrevelation.be/
dEUS est issu de la bouillonante scène anversoise qui veut que chaque musicien qui se croise forme un groupe dans l'heure qui suit. Ce qui explique les nombreux changements de personnel endurés par dEUS depuis ses débuts et les nombreux groupes qui lui sont apparentés tels que Zita Swoon, Dead Man Ray, Kiss My Jazz, Vive la Fête ou encore Evil Superstars... dEUS parvient depuis le début des années 90 à concilier audace, énergie et sens mélodique. Des l'équipe originelle, le groupe n'a conservé que son Barman et le fidèle Klaas Janzoons au violon, mais ils tiennent bien le cap. Après une année de concerts donnés à guichets fermés, dEUS est revenu dans les bacs le 21 avril 2008 avec l'album Vantage Point (le 5éme), porté par le premier single The Architect et produit par Dave McKracken (Depeche Mode, Faithless).
The Black Box Revelation
Jan Paternoster: vocals, guitars
Dries Van Dijck: drums
Dries Van Dijck: drums
Tom Barman - Vocals / Guitar
Klaas Janzoons - Violin / Keyboards
Stéphane Misseghers - Drums / Vocals ( ex- Soulwax)
Mauro Pawlowski - Guitar / Vocals
Alan Gevaert - Bass Guitar / Vocals
Klaas Janzoons - Violin / Keyboards
Stéphane Misseghers - Drums / Vocals ( ex- Soulwax)
Mauro Pawlowski - Guitar / Vocals
Alan Gevaert - Bass Guitar / Vocals
When She Comes Down (Vantage Point - 2008)
Sun Rah (Pocket Revolution - 2005)
Favourite Game (Vantage Point - 2008)
Fell Off The Floor, Man(In A Bar, Under The Sea - 1996)
The Architect (Vantage Point - 2008)
Slow (Vantage Point - 2008)
Eternal Woman (Vantage Point - 2008)
Instant Street (The Ideal Crash - 1999)
Is A Robot (Vantage Point - 2008)
Bad Timing (Pocket Revolution - 2005)
Smokers Reflect (Vantage Point - 2008)
Roses (In A Bar, Under The Sea - 1996)
ENCORE 1
Theme From Turnpike (In A Bar, Under The Sea - 1996)
Oh your god (Vantage Point - 2008)
Suds & Soda (Worst Case Scenario - 1994)
Sun Rah (Pocket Revolution - 2005)
Favourite Game (Vantage Point - 2008)
Fell Off The Floor, Man(In A Bar, Under The Sea - 1996)
The Architect (Vantage Point - 2008)
Slow (Vantage Point - 2008)
Eternal Woman (Vantage Point - 2008)
Instant Street (The Ideal Crash - 1999)
Is A Robot (Vantage Point - 2008)
Bad Timing (Pocket Revolution - 2005)
Smokers Reflect (Vantage Point - 2008)
Roses (In A Bar, Under The Sea - 1996)
ENCORE 1
Theme From Turnpike (In A Bar, Under The Sea - 1996)
Oh your god (Vantage Point - 2008)
Suds & Soda (Worst Case Scenario - 1994)
ENCORE 2
Popolar Culture (Vantage Point - 2008)
Popolar Culture (Vantage Point - 2008)
The Black Box Revelation - Kill For Peace (& Peace Will Die)
The Black Box Revelation - I think I like you
dEUS - 7 Days, 7 Weeks
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