Première Partie : Mobius band
« A peine 6 mois après leur brillant passage à la Cigale, dans le cadre du festival des Inrockuptibles, Editors revenaient pour une date à Paris, cette fois-ci au Bataclan, dans le cadre d'une mini tournée Française... un concert bien évidemment complet depuis un certain temps. L'ami Vincent a comme d'habitude réussi à procurer une place à Flo qui ne voulait pas manquer ça... Flo et moi sommes arrivés au Bataclan aux environs de 18h10, accompagnés de Philippe D qui venait de nous rejoindre. Evidemment déjà beaucoup de monde, les places aux premiers rangs ne sont pas assurées ! Et pour ne rien arranger, une averse torrentielle s'est abattue sur nous ! Eric et Pat nous rejoignent, suivis de peu par Vincent, bon dernier ce soir... mais le premier d'entre nous à pénétrer dans le Bataclan (il a des dons de passe-partout, ce Vincent !). Avec Eric et Pat, nous réussissons in-extremis à être devant, tout à l'extrême-gauche... mais la vue sera bonne tout de même. Sophie nous rejoint enfin, nous sommes au complet ! Un petit bonjour à Robert Gil qui est là ce soir, puis à Alice et Cécile arrivées un peu plus tard.
La première partie est assurée ce soir par Mobius Band, groupe parfaitement inconnu, un trio basse/guitare & clavier/batterie, pas mal d'énergie pour un show pas foncièrement désagréable, mais assez conventionnel au niveau musical : influences années 80, par moments j'ai presque cru entendre un remake de A Flock Of Seaguls. Le spectacle était surtout de notre côté, enfin en face de nous en vérité : nous avions à faire ce soir à un batteur "habité", peut-être légèrement imbibé (c'est un euphémisme). Bref, le gars y croyait dur comme fer, frappant ses peaux comme un batteur de heavy métal mais avec un son très, comment dirais je ???, techno / disco, dû aussi au fait de l'utilisation d'un tom électronique qui créait ce son bien particulier. On a donc bien rigolé, surtout quand il a voulu se lever et qu'il est presque parti à la renverse. Mais au moins, ce sosie de Mort Schuman nous aura fait passer agréablement le temps... quant à leur groupe, j'ai bien peur que ce soir soit leur première et dernière heure de gloire.
Place maintenant au ballet des roadies (je ne comprends pas toujours ce qu'ils font, puisque tout est installé depuis plusieurs heures et que les balances sont déja faites...). Enfin, on profite de l'attente pour discuter, Flo vient nous faire un coucou avant de remonter au balcon, Christophe et Elisabeth, des amis de Sophie et Eric viennent nous dire bonjour, bref on passe le temps avant qu'un abruti, oui j'ai bien dit un abruti, a priori le responsable du service d'ordre, un grand black avec des lunettes noires ne vienne sur le devant de la scène et sans un mot balance toutes nos affaires par terre malgré les récréminations de Patricia. Si nos vêtements et sacs gênaient sur la scène, il suffisait de nous le dire ! Je rappelle gentiment à ces personnes du service d'ordre qui en général font bien leur boulot que nous sommes avant tout des "clients", nous avons payé nos places et nous sommes en droit d'attendre un certain service. J'ai trouvé cette attitude intolérable, ce genre de personne n'a rien à faire ici ! Cela ne nous a pas empêcher de remettre tranquillement nos affaires un peu plus tard, sans que cela ne gêne personne. La tension monte maintenant d'un cran, surtout avec tous les premiers rangs constitués presque exclusivement d'ados (filles pour la plupart), excitées comme des puces.
Editors attaque en douceur avec Camera, puis c'est déjà la grosse ambiance avec An End Has A Start, le contraste est saisissant par rapport au concert des Inrocks où le public avait beaucoup de retenue, et n'affichait pas un enthousiasme débordant. C'est clair que le public ce soir n'est pas tout à fait le même, plus jeune c'est sûr. J'avais pour ma part peur de deux choses : le son tout d'abord, il faut dire que pour notre petite bande d'allumés, c'est presque une obsession, il faut que cela soit tout d'abord fort, compact, et que l'on puisse distinguer la voix. Il est clair que ce soir, tout du moins où nous nous trouvions, toutes ces conditions étaient respectées. Une basse bien plombée comme on l'aime, et par dessus la voix de Tom Smith prenant parfois des accents spectraux (The Weight Of The World), puis la guitare de Chris Urbanowicz avec ce son si particulier (mais légèrement sous amplifié j'ai trouvé)... Les morceaux s'enchainent à un rythme d'enfer, pas de temps mort, c'est à fond tout le temps. Contrairement à ce qui s’était passé au concert de la Cigale, Tom Smith nous fait son numéro de semi-épileptique, et c'est vrai que le garçon a un certain charisme, même si sa gestuelle peut paraître répétitive pour ceux qui, comme nous, ont déjà vu le groupe en scène (je pense particulièrement au moment où Tom nous fait son numéro en tournant autour du piano avant d'escalader celui ci...). La bonne surprise ce soir est aussi venue du fait que, justement, le piano eh bien j'ai l'impression qu'il en a moins joué ! Show donc beaucoup plus tonique, avec sans arrêt des moments de bravoure, où nous nous mettons à gigoter comme des possédés (Blood - Bullets - Munich - Escape The Nest - Bones)... C'est clair que, ce soir, le groupe est au top niveau, je ne vois pas le temps passer tellement c'est savoureux de ressentir ces montées de plaisir quand le rythme s'accélère et que les guitares se font épiques.
Au bout d'un peu plus d'une heure, le groupe se retire, puis revient nous faire un ultime rappel de trois morceaux avec en point d'orgue un superbe Smokers Outside The Hospital Doors qui fera chavirer la salle. Gros gros concert de Editors, cette fois ci, je pense qu'ils sont à leur summum. A noter aussi la reprise de Lullaby de The Cure qui s'incorpore admirablement au répertoire de Editors.
Les avis sont unanimes, grand concert, le groupe a pris une ampleur supplémentaire. Pour ma part, après une petite journée de réflexion, je me pose quand même une question, quitte à passer pour un rabat joie. J'ai l'impression bizarre, même si le concert était génial, d'avoir du mal à faire la distinction entre les morceaux, excellents au demeurant, mais tous sur un même ton, dans une même couleur musicale, ce qui fait que j'ai souvent du mal à dire le nom du morceau joué, car je fait la confusion entre plusieurs d'entre eux. Voilà le reproche que je pourrais faire... Mais ne gâchons pas notre joie, ce fut sans conteste le meilleur des 3 concerts que j'aie vu d'eux en 3 ans. Je retournerai donc les voir sans aucune hésitation lors de leur prochain passage à Paris. Pour l'anecdote, en plus d'avoir fait quelques photos, j'ai réussi à filmer un morceau avant que le service d'ordre me demande d'arrêter : pas grave, c'est dans la boite ! »
La première partie est assurée ce soir par Mobius Band, groupe parfaitement inconnu, un trio basse/guitare & clavier/batterie, pas mal d'énergie pour un show pas foncièrement désagréable, mais assez conventionnel au niveau musical : influences années 80, par moments j'ai presque cru entendre un remake de A Flock Of Seaguls. Le spectacle était surtout de notre côté, enfin en face de nous en vérité : nous avions à faire ce soir à un batteur "habité", peut-être légèrement imbibé (c'est un euphémisme). Bref, le gars y croyait dur comme fer, frappant ses peaux comme un batteur de heavy métal mais avec un son très, comment dirais je ???, techno / disco, dû aussi au fait de l'utilisation d'un tom électronique qui créait ce son bien particulier. On a donc bien rigolé, surtout quand il a voulu se lever et qu'il est presque parti à la renverse. Mais au moins, ce sosie de Mort Schuman nous aura fait passer agréablement le temps... quant à leur groupe, j'ai bien peur que ce soir soit leur première et dernière heure de gloire.
Place maintenant au ballet des roadies (je ne comprends pas toujours ce qu'ils font, puisque tout est installé depuis plusieurs heures et que les balances sont déja faites...). Enfin, on profite de l'attente pour discuter, Flo vient nous faire un coucou avant de remonter au balcon, Christophe et Elisabeth, des amis de Sophie et Eric viennent nous dire bonjour, bref on passe le temps avant qu'un abruti, oui j'ai bien dit un abruti, a priori le responsable du service d'ordre, un grand black avec des lunettes noires ne vienne sur le devant de la scène et sans un mot balance toutes nos affaires par terre malgré les récréminations de Patricia. Si nos vêtements et sacs gênaient sur la scène, il suffisait de nous le dire ! Je rappelle gentiment à ces personnes du service d'ordre qui en général font bien leur boulot que nous sommes avant tout des "clients", nous avons payé nos places et nous sommes en droit d'attendre un certain service. J'ai trouvé cette attitude intolérable, ce genre de personne n'a rien à faire ici ! Cela ne nous a pas empêcher de remettre tranquillement nos affaires un peu plus tard, sans que cela ne gêne personne. La tension monte maintenant d'un cran, surtout avec tous les premiers rangs constitués presque exclusivement d'ados (filles pour la plupart), excitées comme des puces.
Editors attaque en douceur avec Camera, puis c'est déjà la grosse ambiance avec An End Has A Start, le contraste est saisissant par rapport au concert des Inrocks où le public avait beaucoup de retenue, et n'affichait pas un enthousiasme débordant. C'est clair que le public ce soir n'est pas tout à fait le même, plus jeune c'est sûr. J'avais pour ma part peur de deux choses : le son tout d'abord, il faut dire que pour notre petite bande d'allumés, c'est presque une obsession, il faut que cela soit tout d'abord fort, compact, et que l'on puisse distinguer la voix. Il est clair que ce soir, tout du moins où nous nous trouvions, toutes ces conditions étaient respectées. Une basse bien plombée comme on l'aime, et par dessus la voix de Tom Smith prenant parfois des accents spectraux (The Weight Of The World), puis la guitare de Chris Urbanowicz avec ce son si particulier (mais légèrement sous amplifié j'ai trouvé)... Les morceaux s'enchainent à un rythme d'enfer, pas de temps mort, c'est à fond tout le temps. Contrairement à ce qui s’était passé au concert de la Cigale, Tom Smith nous fait son numéro de semi-épileptique, et c'est vrai que le garçon a un certain charisme, même si sa gestuelle peut paraître répétitive pour ceux qui, comme nous, ont déjà vu le groupe en scène (je pense particulièrement au moment où Tom nous fait son numéro en tournant autour du piano avant d'escalader celui ci...). La bonne surprise ce soir est aussi venue du fait que, justement, le piano eh bien j'ai l'impression qu'il en a moins joué ! Show donc beaucoup plus tonique, avec sans arrêt des moments de bravoure, où nous nous mettons à gigoter comme des possédés (Blood - Bullets - Munich - Escape The Nest - Bones)... C'est clair que, ce soir, le groupe est au top niveau, je ne vois pas le temps passer tellement c'est savoureux de ressentir ces montées de plaisir quand le rythme s'accélère et que les guitares se font épiques.
Au bout d'un peu plus d'une heure, le groupe se retire, puis revient nous faire un ultime rappel de trois morceaux avec en point d'orgue un superbe Smokers Outside The Hospital Doors qui fera chavirer la salle. Gros gros concert de Editors, cette fois ci, je pense qu'ils sont à leur summum. A noter aussi la reprise de Lullaby de The Cure qui s'incorpore admirablement au répertoire de Editors.
Les avis sont unanimes, grand concert, le groupe a pris une ampleur supplémentaire. Pour ma part, après une petite journée de réflexion, je me pose quand même une question, quitte à passer pour un rabat joie. J'ai l'impression bizarre, même si le concert était génial, d'avoir du mal à faire la distinction entre les morceaux, excellents au demeurant, mais tous sur un même ton, dans une même couleur musicale, ce qui fait que j'ai souvent du mal à dire le nom du morceau joué, car je fait la confusion entre plusieurs d'entre eux. Voilà le reproche que je pourrais faire... Mais ne gâchons pas notre joie, ce fut sans conteste le meilleur des 3 concerts que j'aie vu d'eux en 3 ans. Je retournerai donc les voir sans aucune hésitation lors de leur prochain passage à Paris. Pour l'anecdote, en plus d'avoir fait quelques photos, j'ai réussi à filmer un morceau avant que le service d'ordre me demande d'arrêter : pas grave, c'est dans la boite ! »
Editors (et non « The Editors ») est un groupe de rock indépendant britannique originaire de Birmingham.L'amplitude épique de leur musique les font souvent comparer à d'illustres prédécesseurs des années 1980 tels que Joy Division, Echo and the Bunnymen, Kitchens of Distinction, etc. Ils ont néanmoins acquis une première identité de groupe, surfant sur la "new new wave" initiée par des groupes américains comme Interpol : atmosphère glaciale, pochette sépulcrale à la Peter Saville, voix caverneuse de Tom Smith (qui peut rappeler effectivement Ian Curtis), guitare incisive, batterie syncopée, lignes de basse puissantes et oppressantes, mélodies martiales et obsédantes, esthétique de l'urgence. Leur premier album The Back Room (25 juillet 2005) obtient un succès critique immédiat.
(http://www.editorsofficial.com/)
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2005 : The Back Room
2007 : An end has a start
2007 : An end has a start
La Setlist du Concert
EDITORS
Camera (The Back Room - 2005)
An End Has A Start (An End Has A Start - 2007)
Blood (The Back Room - 2005)
Bullets (The Back Room - 2005)
The Weight Of The World (An End Has A Start - 2007)
Escape The Nest (An End Has A Start - 2007)
Lights(The Back Room - 2005)
When Anger Shows (An End Has A Start - 2007)
Banging Heads (B - Side The Racing Rats - 2007)
Lullaby (Cover The Cure)
All Sparks (The Back Room - 2005)
Munich (The Back Room - 2005)
Push Your Head Towards The Air (An End Has A Start - 2007)
Bones (An end has a start - 2007)
Fingers In The Factories (The Back Room - 2005)
Encores
The Racing Rats (An End Has A Start - 2007)
U R Fading (B - Side Bullets- 2005)
Smokers Outside The Hospital Doors (An End Has A Start - 2007)
1 commentaire:
raaa je suis super nostalgique de ce concert ! Pour les avoir vu 13 fois (o la folle c'est bien connu), celui ci reste sans concession le meilleur que j'ai pu faire ! Aussi bien point de vu perf scénique que public ! Quel bonheur de ne pas se sentir jeune et de voir les gens connaitre les chansons et s'éclater comme il se doit !! C'était juste magique quoi raaa j'en reveux j'en reveux :D
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