Première Partie : Soltero + Judge Bone
Ce qu’en a pensé Gilles :
« Voilà un groupe que j'avais peu à peu oublié, après tant d'années… car presque vingt ans se sont écoulés depuis leur premier et excellent album « Bare Bone Nest » (1989), et pas moins de 17 ans depuis la seule fois où je les ai vus sur scène… c’était en 1991 à l'Espace Ornano. C’est donc un concert nostalgie ce soir, je ne suis plus trop ce que 22 Pistepirkko font depuis quelques années, mais la curiosité l'emportant, j'ai décidé d'aller les voir. Direction donc le Café de la Danse, où je n'ai plus mis les pieds depuis 6 ans ! Le temps est superbe, je retrouve Gilles P. devant la salle, il est presque 19h00 et il n'y a personne. Ouverture des portes une demi-heure plus tard, je redécouvre la salle, j'ai un peu de mal à m'y faire, car je ne trouve pas que ce soit véritablement une salle faite pour les concerts 
rock.
2 premières parties programmées ce soir, avec tout d'abord Soltero, le projet du songwriter américain Tim Howard : du folk acoustique, et beaucoup, beaucoup d'ennui pour moi durant ce set, du fait de la monotonie des compos, malgré un musicien plutôt sympathique, et s'exprimant tant bien que mal en Français. Dispensable, de mon point de vue !
La salle est encore peu remplie lorsque la seconde première partie se présente sur scène. Il s'agit de Judge Bone, un Finlandais que l'on croirait tout droit sorti de l'Amérique profonde, avec son look à la Buffalo Bill, sa guitare carrée à la Bo Diddley (mais attention, en beaucoup plus artisanale !). Il n'est plus question là de songwriting mélancolique, c'est tout simplement du blues bien rural qui nous est proposé, avec un son roots - c'est le moins que l'on puisse dire ! Pas désagréable, mais on fait vite le tour de la question. Et comme dit Gilles P, une demi-heure ça va, un concert entier, ça serait certainement lassant à la longue.
La scène est maintenant prête à accueillir nos Finlandais, des guirlandes d'ampoules entourent les amplis et le devant de la scène, donnant un aspect festif. La salle s'est très légèrement remplie, il y a de 100 à 150 personnes peut-être ? En tout cas le Café de la Danse est bien loin d'être plein, je vais m'asseoir au bas des gradins,il n’y a personne sur le devant de la scène, cela fait assez bizarre… Je n'aime pas trop cette atmosphère, qui me fait penser à tout sauf à un concert de rock. C'est enfin l'arrivée feutrée de 22 Pistepirkko, l'impression donnée est la même qu'il y a presque vingt ans, une sensation de sérieux, d'austérité même : les premiers morceaux sont chantés non pas par PK Keränen, mais par Asko Keränen m'a-t-il semblé. Quelques personnes descendent des gradins pour se placer maintenant dans la mini fosse, et là, moi, je chope un gros coup de blues, je n'arrive pas à entrer dans le concert : impossible de m'intéresser à ce qui se passe sur scène. Même si j'aime bien les compos de 22 Pistepirkko, sur scène il n'y a pas de chaleur, on ne vibre pas, et tout doucement, je m'enfonce dans un état quasi comateux.
Bref je passe tout le concert à dormir à moitié, la musique n'arrivant pas à captiver mon attention… trop rigoureux les Finlandais ! D'ailleurs ils s'exprimeront assez souvent en Finnois en s'adressant à nous, moi je veux bien !! Et malgré les demande du public pour Frankenstein, nous n'aurons pas droit à ce morceau, c’est quand même bizarre. Je retrouve un semblant d'entrain pour une version très moyenne de Birdy, et puis nos 3 lascars quittent la scène pour ne plus y revenir. Quand même étrange, ce concert de 1h20 sans rappel. Surtout lorsque l'on sait qu'ils avaient joué un ou deux jours auparavant en Allemagne pendant - je crois - près de 2h...
Bref, une soirée pas folichonne ! Mais qui au moins m'aura permis de faire un tour dans ce quartier de la Bastille tellement animé en soirée. Pas sûr que je retourne voir 22 Pistepirkko dans le futur, je me contenterai de réécouter leurs albums. »
rock.2 premières parties programmées ce soir, avec tout d'abord Soltero, le projet du songwriter américain Tim Howard : du folk acoustique, et beaucoup, beaucoup d'ennui pour moi durant ce set, du fait de la monotonie des compos, malgré un musicien plutôt sympathique, et s'exprimant tant bien que mal en Français. Dispensable, de mon point de vue !
La salle est encore peu remplie lorsque la seconde première partie se présente sur scène. Il s'agit de Judge Bone, un Finlandais que l'on croirait tout droit sorti de l'Amérique profonde, avec son look à la Buffalo Bill, sa guitare carrée à la Bo Diddley (mais attention, en beaucoup plus artisanale !). Il n'est plus question là de songwriting mélancolique, c'est tout simplement du blues bien rural qui nous est proposé, avec un son roots - c'est le moins que l'on puisse dire ! Pas désagréable, mais on fait vite le tour de la question. Et comme dit Gilles P, une demi-heure ça va, un concert entier, ça serait certainement lassant à la longue.
La scène est maintenant prête à accueillir nos Finlandais, des guirlandes d'ampoules entourent les amplis et le devant de la scène, donnant un aspect festif. La salle s'est très légèrement remplie, il y a de 100 à 150 personnes peut-être ? En tout cas le Café de la Danse est bien loin d'être plein, je vais m'asseoir au bas des gradins,il n’y a personne sur le devant de la scène, cela fait assez bizarre… Je n'aime pas trop cette atmosphère, qui me fait penser à tout sauf à un concert de rock. C'est enfin l'arrivée feutrée de 22 Pistepirkko, l'impression donnée est la même qu'il y a presque vingt ans, une sensation de sérieux, d'austérité même : les premiers morceaux sont chantés non pas par PK Keränen, mais par Asko Keränen m'a-t-il semblé. Quelques personnes descendent des gradins pour se placer maintenant dans la mini fosse, et là, moi, je chope un gros coup de blues, je n'arrive pas à entrer dans le concert : impossible de m'intéresser à ce qui se passe sur scène. Même si j'aime bien les compos de 22 Pistepirkko, sur scène il n'y a pas de chaleur, on ne vibre pas, et tout doucement, je m'enfonce dans un état quasi comateux.Bref je passe tout le concert à dormir à moitié, la musique n'arrivant pas à captiver mon attention… trop rigoureux les Finlandais ! D'ailleurs ils s'exprimeront assez souvent en Finnois en s'adressant à nous, moi je veux bien !! Et malgré les demande du public pour Frankenstein, nous n'aurons pas droit à ce morceau, c’est quand même bizarre. Je retrouve un semblant d'entrain pour une version très moyenne de Birdy, et puis nos 3 lascars quittent la scène pour ne plus y revenir. Quand même étrange, ce concert de 1h20 sans rappel. Surtout lorsque l'on sait qu'ils avaient joué un ou deux jours auparavant en Allemagne pendant - je crois - près de 2h...
Bref, une soirée pas folichonne ! Mais qui au moins m'aura permis de faire un tour dans ce quartier de la Bastille tellement animé en soirée. Pas sûr que je retourne voir 22 Pistepirkko dans le futur, je me contenterai de réécouter leurs albums. »
photos de gilles
22-Pistepirkko est un groupe de rock finlandais, formé en 1980. Ce nom « 22-Pistepirkko » désigne une coccinelle à 22 taches (psyllobora vigintiduopunctata) et il est indéniablement l’un des groupes de musique pop rock les plus connus et durables qu’ait engendré la Finlande. .Leurs premiers albums étaient influencés par le rock and roll et par des icônes underground comme Bo Diddley ou The Sonics, ainsi que le Velvet Underground dont ils cultivent aussi le look, puis ils ont évolué vers leur son propre en intégrant d'autres influences musicales. Aujourd'hui ils jouent un mélange étrange et bien à eux de pop, punk, rock et électro, une fusion qu'ils avaient réalisée bien avant que d'autres artistes comme Primal Scream ou Beck la popularise.
Asko Keränen - bass, organ, electronix
PK Keränen - vocals, guitars
Espe Haverinen - drums, shakers, vocals
PK Keränen - vocals, guitars
Espe Haverinen - drums, shakers, vocals
NON DISPONIBLE
La durée du concert : 1h20
22-Pistepirkko "Suburban Ladyland"
22-Pistepirkko "Rat King"
22-Pistepirkko - @Lutakko 6/2/2008
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