« Kylie Minogue, brillante étoile, icône glamour par excellence, reine australienne de la pop dansante, très inspirée dans le "style Madonna" sera, comme d’habitude, à Paris Bercy en ce mardi très chaud pour un concert magique, débutant ainsi, avec cette première date, sa tournée internationale du X2008 : avec son 10ème album « X », Kylie fait son comeback… Eh bien, je dois reconnaître que je ne suis pas un super fan, mais la simple évocation de son nom a réveillé un coup de foudre qui remonte à 2001, quand Can't Get You Out Of My Head (Sept millions d’exemplaires vendus, quand même…) passait en boucle dans tous les bars à cocktails du Marais, faisant rentrer ainsi Kylie dans ma discothèque. Trois années se sont écoulées, depuis le Showgirl Tour au Zénith de Paris (encore un évènement !), et puis les tristes nouvelles de sa maladie, suivies d’un silence pour raisons médicales. Aujourd’hui, c’est du passé, on l’espère, et pour ce concert, j’ai rendez-vous avec Gilles B, ce soir nous serons sûrement le seul couple hétéro de la soirée. On arrive à 19h30 au POP de Bercy, et on rentre sans tarder, malgré nos places numérotées, par la Porte F, sur la droite de la scène : vue impeccable sur la scène, la salle est presque vide.
Ce soir, il n’y a pas de véritable première partie, mais un DJ qui fait son apparition en toute discrétion et occupe tranquillement l’espace : un set pas désagréable à écouter, allant de Blondie à New Order, en passant par Daft Punk, pendant que les écrans géants nous présentent des clips superbes. Pendant cette attente, impossible de ne pas remarquer l’arrivée de Jean Paul Gaultier (donc absent à l'Olympia, où Madonna donne un concert privé), le créateur des costumes de la tournée, Pierre et Gilles (les décors), d'Olivier Martinez, des vedettes de la Star Ac… des gens qui parviennent à capter l'attention de la salle pendant quelques minutes. Le public, de tous âges, s’est bien déplacé. Public très gay aussi, sympa, l’ambiance est bien là, et ce soir les spectateurs devraient s’en mettre plein la vue... de paillettes et de danseurs. Tout doucement… il faudra près de deux heures, la salle de Bercy se retrouve bondé comme jamais, et c'est une vraie ferveur qui monte avec des holas à répétition pour Kylie.
20h45 : les lumières s'éteignent, le show commence. « Kylie is X ». Tout laisse présager un bon concert : six écrans géants fournissent la toile de fond pour les images de chacun des thèmes, deux plates-formes secondaires, plus petites, avec, à droite, claviériste, guitare et deux choristes très sexy - d’une grande beauté -, et à gauche, un batteur et un bassiste. Le centre de cette sobre scène est une énorme dalle carrée (lumineuse), recouverte de fibre optique, qui donne l'impression d'être d'un seul tenant, en forme de damier : la plus grande que j’aie jamais vue, très profonde, changeant de couleur et de forme en fonction de la mise en scène des chansons. Au fond, un mur d’enceinte de deux mètres de haut, impressionnant… même si Kylie reste toujours plus visuelle que musicale. Dans ce lieu, vont converger 12 danseurs-acrobates et deux gymnastes, Jason Beitel et Marco Da Silva, qui, pour le plaisir des yeux vont évoluer dans sept décors différents sur une chorégraphie de Michael Rooney, avec des vêtements conçus par Jean Paul Gaultier pour un "body language" de qualité.
Après une intro pour le moins époustouflante, Kylie sort de derrière les écrans, sur une plate-forme flottant dans un cercle, suspendue dans les airs, telle une reine dans sa longue robe de vestale grecque, fendue, de couleur violet, symbole d’amour, flashy avec ses gants dorés : elle interprète Speakerphone sur des rythmes assez technos, dans une version différente de celle du CD, pendant que les danseurs en noir et avec des casques futuristes (à la Daft Punk) se déchaînent au milieu d’une marée de fumée artificielle d’azote… une entrée remarquable. Une chorégraphiée millimétrée, dans ce tableau Xlectro Static, un visuel bluffant et magique, et mon premier coup de cœur de la soirée. Le son démarre moyennement, un peu métallique, saturé, mais s'améliorera par la suite. Le show est concentré sur l’immense dalle lumineuse, et la sallebouge déjà pas mal. La voix de Kylie en live est parfaite, elle possède aisance, pureté et une puissance impressionnante... A l'aube de ses 40 ans, on peut dire qu'elle est encore plus magnifique, avec une partie de sa garde robe ultra-sexy signée JPG (toujours son statut d'icône gay…) et qu’elle n’a rien perdu de son sex-appeal. Pour le second morceau, Kylie enchaîne à la surprise générale la perle de son album « Fever », son hit planétaire, Can't Get You Out Of my Head, un morceau festif et dansant par excellence, avec une petite intro inédite au Boombox, dans une version remixée et haute en couleurs. En un mot, c'est dansant !… “La la la la la la la la, La la la, I just can't get you out of my head, Boy your loving is all I think about, i just can't get you out of my head…” Tout le monde est debout, chante ensemble, bouge et danse dans une ambiance de feu. Très bon remix ! Même si, à certains moment, se glisse le souvenir, non désagréable, du Blue Monday de New Order. Si je peux trouver curieux le choix d’insérer ce hit en deuxième place de la setlist, c’est encore plus étrange de continuer avec une nouvelle chanson, un outtake de l’album "X", Ruffle My Feathers, un morceau destiné aux dancefloors ! Mais le morceau est agréable, et on le retient vite. Les écrans diffusent les images de Kylie, dans l’enthousiasme général. On continue avec le hit de l’efficace Fever In Your Eyes, dans la même version. Sur la scène géante du POPB, Kylie occupe tout l'espace, étonnante, danse correctement, aidée par les belles choristes qui font un travail exemplaire. Fin de l’Acte 1 - millimétré - du show Act 1 de Kylie.
Avec une énergie incroyable, Kylie va changer de costume tous les deux morceaux, enchaîner les tableaux les uns après les autres, même si l'attente est un peu longue à chaque changement de scène. Le show ressemble plus à une comédie musicale en costumes qu’à un concert comme on en a l’habitude, et on peut regretter un manque d'unité, chaque thème possédant son décor à part : un visuel éblouissant, important sans doute pour illustrer les chansons, mais qui nuit un peu au rythme de l'ensemble (il y a 28 chansons réorchestrées au programme…).
Acte 2 : Cheer Squad (American style)… On change de costumes, les danseuses sont en pom pom girl et les danseurs en joueur de football américain, la dalle se transforme en terrain de sport pour le morceau Heartbeat Rock. Kylie, en majorette, dirige son équipe à la baguette, et nous fait un grand écart en l'air. Suit une version originale de Wow, illuminée de couleurs fluo, similaires au clip, avec les danseurs habillés dans un style assez futuriste, en robots, sur une piste de danse multicolore. La chanson se prête à la reprise en chœur… « You got it, you're wow wow wow wow… », et s’enchaîne très bien au remix de Shocked.
Acte 3 : Xposed : encore un changement de décor et de costumes, et une intro magnifique montrant Kylie et le danseur Marco sur les écrans de face. La très belle brune au synthétiseur semble tâtonner, puis joue les premières bribes de Like A Drug, le tube qui cartonne : « Make me feel like I can make it real, You got me hooked get me on the floor, If I'm a tease and you the one to please, I want more… », sur une musique qui se fait plus positive : c’est, probablement, la meilleure des nouvelles chansons de Kylie, un morceau géant qui donne la pêche. Une voix qui vient d’en haut, comme celle d’un prédateur, de derrière les écrans qui vont s’ouvrir comme des portes… Kylie apparaît, sous des éclairages verts, bleus, blancs, assise majestueusement, sur une tête de mort géante : elle porte une casquette et est vêtue d’une superbe robe longue de soirée, rouge, fendue,… c’est un moment magnifique. Le décor est très beau, l’un des plus beaux du show. Les danseurs aident Kylie à descendre de son trône, prétexte à l’interprétation de Slow, dans sa version intégrale. Il fait très chaud, « It’s spring outside but it’s summer inside! » nous fait remarquer Kylie. On commence à avoir soif et les gouttes de sueur sont bien présentes. La population gay-friendly à côté de nous exulte. Une présentation des musiciens s’impose, avant 2 Hearts, adoré par le public : quelques légers changements dans le rythme, Kylie, sans sa troupe, est seule face aux écrans, plus belle que jamais dans ses vêtements flashy et la lumière qui caresse doucement son corps. A la fin, elle s'éclipse, sur des notes douces de piano… « Is this forever and ever, I'm in love, I'm in love, I'm in love, I'm in love… » repris par les choristes et par le public, les bras en l'air : c’est le délire. Grande ovation pour cet excellent thème, qui fait un effet saisissant, mais aussi pour l’énorme crâne suspendu en l'air sur lequel Kylie est allongée comme une reine.
Acte 4 : Black versus White, nouveau thème et nouveau décor, en noir et blanc échiquier. Danseurs et danseuses virevoltent sur la dalle lumineuse, Kylie est habillée en cavalier, très sexy, sur la même base de couleura, elle danse légèrement et nous interprète On A Night Like This, dans une ambiance de salle de bal viennoise. Puis, aidée par nos deux belles choristes, elle chante Kids, et son débardeur noir, un bustier tendance SM (qui a rapidement attiré l’œil de Gilles B…) est vraiment très sexy, sur ce morceau superbe. « It’s too sexy ! ». Un petit Step Back In Time, a capella, avec peu de lumière, pour nous démontrer ses capacités vocales, et c’est le retour des danseurs, en tenue de robots, pour la chanson In My Arms, extrait de l'album X. L'ambiance monte. Sur les écrans, des clips, des bandes de couleurs à droite et à gauche, et un public qui aime et qui danse… “How does it feel In My Arms, How does it feel In My Arms…” chanté en chœur… Love At First Sight, un classique, en touche finale du tableau, les chorégraphies sont au point, la voix est bonne, rien à dire, c’est magnifique. Le public chante, et il est heureux.
How does it feel ? Surprise, après soixante-quinze minutes et quatre thèmes, voilà un entracte de quinze minutes (je dirais une petite demi-heure en réalité) est annoncé, c’est assez inattendu… d’accord, il fait chaud, il faut boire, mais je n’aime pas car le rythme se casse en plein milieu des tubes jusqu’alors enchaînés sans relâche : un concert entrecoupé d’un entracte m’étonne toujours. Quand Kylie revient sur scène pour la seconde partie, l'ambiance magique a disparu et ne reviendra plus, malgré une réelle performance vocale et émotionnelle dans des chansons plus épurées et hors répertoire, le public s’est refroidi malgré la chaleur de la soirée. Ce sera donc une seconde partie beaucoup plus calme.
Acte 5 : Naughty Manga Girl : on reprend le show, on est dans le Japon des samouraïs… On ouvre avec un thème japonisant, avec des ninjas, alors que Kylie, en geisha, chante Sometime Samurai, mais uniquement sur les écrans vidéo. Un grand triangle, en plein milieu de la dalle, domine, et attire la curiosité du public. Les danseurs habillés en samouraïs, avec leurs sabres, sont autour, marchant comme pour une prière indienne. Le triangle s ‘ouvre subitement comme une fleur, et une Kylie entièrement masquée sort : c’est Come Into My World, remixé par les Fischerspooner. Déshabillée par les samouraïs, on découvre une Kylie toujours très geisha, en kimono-robe, provocatrice, plus moulante, avec une grande perruque blonde. Au milieu d’un cube, elle chante ce remix avec son style si particulier. Puis, on change, avec les écrans qui nous projettent Nu-di-ty, avec des images de femmes nues japonaises (avec la partie sexy cachée) et des danseurs – de véritables acrobates - en petite tenue faisant des cascades d’un bout à l’autre de la scène. Kylie enchaîne sur Sensitized, toujours dans sa cage-cube. Fin de ce tableau très visuel, un joli spectacle qui donne l’impression d’être au cinéma… on se relaxe pour le nouvel acte, l’ennui pointe, je n’aime pas tellement le style comédie musicale.
Acte 6 : Starry Nights, une partie composée uniquement de ballades calmes et apaisées, avec Kylie dans une très belle robe flashy bleue, seule, avec juste une poursuite. Une chanson inédite, Flower, suivie de I Believe in You, une version plus douce que l’originale, puis de Cosmic. Du vrai repos. Trop calme. Je ne vibre pas car je n’ai pas ressenti d’émotion.
Acte 7 : Beach Party : la comédie musicale se développe, c’est visuellement très réussi (la scène figure un bateau très luxueux), et moi je m’ennuie. Kylie, chemise décolletée de matelot, est encerclée par des danseurs habillés en marins, à la grande joie sans doute de JPG (qui aura droit à un petit “merci Jean-Paul” avec l’accent australien) et de ses amis photographes Pierre et Gilles. Intro très sexy, mais ce tableau (« la croisière s'amuse ») sera pour moi d’un terrible ennui ! Un coup d’œil sur Loveboat, une chanson de « Light Years » dont je ne suis pas fan, même si je dois reconnaître qu’elle est bien faite. Kylie danse avec ses marins de façon sensuelle. Il y a aussi un bar, sur ce bateau, avec beaucoup de monde qui bouge, danse. Kylie, semble bien indifférente, elle nous présente la revigorante Copacabana, en hommage à Barry Manilow, dans l’esprit du thème et assez semblable à la version de Line Renaud. Suit l’inédit That's Why They Write Love Songs et Spinning Around, un succès dans les charts en 2000, qui fait la joie du public. Une fanfare, sous une multitude de carrés de couleur projetés au sol et sur les écrans…, et les lumières s’éteignent. C’est la fin de ce tableau, sans doute sympa à voir… mais je ne suis décidément pas fan de ce style de chansons ou d’interprétation par Kylie.
La nuit est là, on peut rentrer maintenant chez nous, rechercher le CD, choisir le morceau de la soirée et chanter… « Set me free, Stay forever and ever and ever and ever, La la la la la la la la la la la… », se coucher, s’endormir et rêver dune blonde qui s’appelle Kylie. »
Ce soir, il n’y a pas de véritable première partie, mais un DJ qui fait son apparition en toute discrétion et occupe tranquillement l’espace : un set pas désagréable à écouter, allant de Blondie à New Order, en passant par Daft Punk, pendant que les écrans géants nous présentent des clips superbes. Pendant cette attente, impossible de ne pas remarquer l’arrivée de Jean Paul Gaultier (donc absent à l'Olympia, où Madonna donne un concert privé), le créateur des costumes de la tournée, Pierre et Gilles (les décors), d'Olivier Martinez, des vedettes de la Star Ac… des gens qui parviennent à capter l'attention de la salle pendant quelques minutes. Le public, de tous âges, s’est bien déplacé. Public très gay aussi, sympa, l’ambiance est bien là, et ce soir les spectateurs devraient s’en mettre plein la vue... de paillettes et de danseurs. Tout doucement… il faudra près de deux heures, la salle de Bercy se retrouve bondé comme jamais, et c'est une vraie ferveur qui monte avec des holas à répétition pour Kylie.
20h45 : les lumières s'éteignent, le show commence. « Kylie is X ». Tout laisse présager un bon concert : six écrans géants fournissent la toile de fond pour les images de chacun des thèmes, deux plates-formes secondaires, plus petites, avec, à droite, claviériste, guitare et deux choristes très sexy - d’une grande beauté -, et à gauche, un batteur et un bassiste. Le centre de cette sobre scène est une énorme dalle carrée (lumineuse), recouverte de fibre optique, qui donne l'impression d'être d'un seul tenant, en forme de damier : la plus grande que j’aie jamais vue, très profonde, changeant de couleur et de forme en fonction de la mise en scène des chansons. Au fond, un mur d’enceinte de deux mètres de haut, impressionnant… même si Kylie reste toujours plus visuelle que musicale. Dans ce lieu, vont converger 12 danseurs-acrobates et deux gymnastes, Jason Beitel et Marco Da Silva, qui, pour le plaisir des yeux vont évoluer dans sept décors différents sur une chorégraphie de Michael Rooney, avec des vêtements conçus par Jean Paul Gaultier pour un "body language" de qualité.
Après une intro pour le moins époustouflante, Kylie sort de derrière les écrans, sur une plate-forme flottant dans un cercle, suspendue dans les airs, telle une reine dans sa longue robe de vestale grecque, fendue, de couleur violet, symbole d’amour, flashy avec ses gants dorés : elle interprète Speakerphone sur des rythmes assez technos, dans une version différente de celle du CD, pendant que les danseurs en noir et avec des casques futuristes (à la Daft Punk) se déchaînent au milieu d’une marée de fumée artificielle d’azote… une entrée remarquable. Une chorégraphiée millimétrée, dans ce tableau Xlectro Static, un visuel bluffant et magique, et mon premier coup de cœur de la soirée. Le son démarre moyennement, un peu métallique, saturé, mais s'améliorera par la suite. Le show est concentré sur l’immense dalle lumineuse, et la sallebouge déjà pas mal. La voix de Kylie en live est parfaite, elle possède aisance, pureté et une puissance impressionnante... A l'aube de ses 40 ans, on peut dire qu'elle est encore plus magnifique, avec une partie de sa garde robe ultra-sexy signée JPG (toujours son statut d'icône gay…) et qu’elle n’a rien perdu de son sex-appeal. Pour le second morceau, Kylie enchaîne à la surprise générale la perle de son album « Fever », son hit planétaire, Can't Get You Out Of my Head, un morceau festif et dansant par excellence, avec une petite intro inédite au Boombox, dans une version remixée et haute en couleurs. En un mot, c'est dansant !… “La la la la la la la la, La la la, I just can't get you out of my head, Boy your loving is all I think about, i just can't get you out of my head…” Tout le monde est debout, chante ensemble, bouge et danse dans une ambiance de feu. Très bon remix ! Même si, à certains moment, se glisse le souvenir, non désagréable, du Blue Monday de New Order. Si je peux trouver curieux le choix d’insérer ce hit en deuxième place de la setlist, c’est encore plus étrange de continuer avec une nouvelle chanson, un outtake de l’album "X", Ruffle My Feathers, un morceau destiné aux dancefloors ! Mais le morceau est agréable, et on le retient vite. Les écrans diffusent les images de Kylie, dans l’enthousiasme général. On continue avec le hit de l’efficace Fever In Your Eyes, dans la même version. Sur la scène géante du POPB, Kylie occupe tout l'espace, étonnante, danse correctement, aidée par les belles choristes qui font un travail exemplaire. Fin de l’Acte 1 - millimétré - du show Act 1 de Kylie.
Avec une énergie incroyable, Kylie va changer de costume tous les deux morceaux, enchaîner les tableaux les uns après les autres, même si l'attente est un peu longue à chaque changement de scène. Le show ressemble plus à une comédie musicale en costumes qu’à un concert comme on en a l’habitude, et on peut regretter un manque d'unité, chaque thème possédant son décor à part : un visuel éblouissant, important sans doute pour illustrer les chansons, mais qui nuit un peu au rythme de l'ensemble (il y a 28 chansons réorchestrées au programme…).
Acte 2 : Cheer Squad (American style)… On change de costumes, les danseuses sont en pom pom girl et les danseurs en joueur de football américain, la dalle se transforme en terrain de sport pour le morceau Heartbeat Rock. Kylie, en majorette, dirige son équipe à la baguette, et nous fait un grand écart en l'air. Suit une version originale de Wow, illuminée de couleurs fluo, similaires au clip, avec les danseurs habillés dans un style assez futuriste, en robots, sur une piste de danse multicolore. La chanson se prête à la reprise en chœur… « You got it, you're wow wow wow wow… », et s’enchaîne très bien au remix de Shocked.
Acte 3 : Xposed : encore un changement de décor et de costumes, et une intro magnifique montrant Kylie et le danseur Marco sur les écrans de face. La très belle brune au synthétiseur semble tâtonner, puis joue les premières bribes de Like A Drug, le tube qui cartonne : « Make me feel like I can make it real, You got me hooked get me on the floor, If I'm a tease and you the one to please, I want more… », sur une musique qui se fait plus positive : c’est, probablement, la meilleure des nouvelles chansons de Kylie, un morceau géant qui donne la pêche. Une voix qui vient d’en haut, comme celle d’un prédateur, de derrière les écrans qui vont s’ouvrir comme des portes… Kylie apparaît, sous des éclairages verts, bleus, blancs, assise majestueusement, sur une tête de mort géante : elle porte une casquette et est vêtue d’une superbe robe longue de soirée, rouge, fendue,… c’est un moment magnifique. Le décor est très beau, l’un des plus beaux du show. Les danseurs aident Kylie à descendre de son trône, prétexte à l’interprétation de Slow, dans sa version intégrale. Il fait très chaud, « It’s spring outside but it’s summer inside! » nous fait remarquer Kylie. On commence à avoir soif et les gouttes de sueur sont bien présentes. La population gay-friendly à côté de nous exulte. Une présentation des musiciens s’impose, avant 2 Hearts, adoré par le public : quelques légers changements dans le rythme, Kylie, sans sa troupe, est seule face aux écrans, plus belle que jamais dans ses vêtements flashy et la lumière qui caresse doucement son corps. A la fin, elle s'éclipse, sur des notes douces de piano… « Is this forever and ever, I'm in love, I'm in love, I'm in love, I'm in love… » repris par les choristes et par le public, les bras en l'air : c’est le délire. Grande ovation pour cet excellent thème, qui fait un effet saisissant, mais aussi pour l’énorme crâne suspendu en l'air sur lequel Kylie est allongée comme une reine.
Acte 4 : Black versus White, nouveau thème et nouveau décor, en noir et blanc échiquier. Danseurs et danseuses virevoltent sur la dalle lumineuse, Kylie est habillée en cavalier, très sexy, sur la même base de couleura, elle danse légèrement et nous interprète On A Night Like This, dans une ambiance de salle de bal viennoise. Puis, aidée par nos deux belles choristes, elle chante Kids, et son débardeur noir, un bustier tendance SM (qui a rapidement attiré l’œil de Gilles B…) est vraiment très sexy, sur ce morceau superbe. « It’s too sexy ! ». Un petit Step Back In Time, a capella, avec peu de lumière, pour nous démontrer ses capacités vocales, et c’est le retour des danseurs, en tenue de robots, pour la chanson In My Arms, extrait de l'album X. L'ambiance monte. Sur les écrans, des clips, des bandes de couleurs à droite et à gauche, et un public qui aime et qui danse… “How does it feel In My Arms, How does it feel In My Arms…” chanté en chœur… Love At First Sight, un classique, en touche finale du tableau, les chorégraphies sont au point, la voix est bonne, rien à dire, c’est magnifique. Le public chante, et il est heureux.
How does it feel ? Surprise, après soixante-quinze minutes et quatre thèmes, voilà un entracte de quinze minutes (je dirais une petite demi-heure en réalité) est annoncé, c’est assez inattendu… d’accord, il fait chaud, il faut boire, mais je n’aime pas car le rythme se casse en plein milieu des tubes jusqu’alors enchaînés sans relâche : un concert entrecoupé d’un entracte m’étonne toujours. Quand Kylie revient sur scène pour la seconde partie, l'ambiance magique a disparu et ne reviendra plus, malgré une réelle performance vocale et émotionnelle dans des chansons plus épurées et hors répertoire, le public s’est refroidi malgré la chaleur de la soirée. Ce sera donc une seconde partie beaucoup plus calme.
Acte 5 : Naughty Manga Girl : on reprend le show, on est dans le Japon des samouraïs… On ouvre avec un thème japonisant, avec des ninjas, alors que Kylie, en geisha, chante Sometime Samurai, mais uniquement sur les écrans vidéo. Un grand triangle, en plein milieu de la dalle, domine, et attire la curiosité du public. Les danseurs habillés en samouraïs, avec leurs sabres, sont autour, marchant comme pour une prière indienne. Le triangle s ‘ouvre subitement comme une fleur, et une Kylie entièrement masquée sort : c’est Come Into My World, remixé par les Fischerspooner. Déshabillée par les samouraïs, on découvre une Kylie toujours très geisha, en kimono-robe, provocatrice, plus moulante, avec une grande perruque blonde. Au milieu d’un cube, elle chante ce remix avec son style si particulier. Puis, on change, avec les écrans qui nous projettent Nu-di-ty, avec des images de femmes nues japonaises (avec la partie sexy cachée) et des danseurs – de véritables acrobates - en petite tenue faisant des cascades d’un bout à l’autre de la scène. Kylie enchaîne sur Sensitized, toujours dans sa cage-cube. Fin de ce tableau très visuel, un joli spectacle qui donne l’impression d’être au cinéma… on se relaxe pour le nouvel acte, l’ennui pointe, je n’aime pas tellement le style comédie musicale.
Acte 6 : Starry Nights, une partie composée uniquement de ballades calmes et apaisées, avec Kylie dans une très belle robe flashy bleue, seule, avec juste une poursuite. Une chanson inédite, Flower, suivie de I Believe in You, une version plus douce que l’originale, puis de Cosmic. Du vrai repos. Trop calme. Je ne vibre pas car je n’ai pas ressenti d’émotion.
Acte 7 : Beach Party : la comédie musicale se développe, c’est visuellement très réussi (la scène figure un bateau très luxueux), et moi je m’ennuie. Kylie, chemise décolletée de matelot, est encerclée par des danseurs habillés en marins, à la grande joie sans doute de JPG (qui aura droit à un petit “merci Jean-Paul” avec l’accent australien) et de ses amis photographes Pierre et Gilles. Intro très sexy, mais ce tableau (« la croisière s'amuse ») sera pour moi d’un terrible ennui ! Un coup d’œil sur Loveboat, une chanson de « Light Years » dont je ne suis pas fan, même si je dois reconnaître qu’elle est bien faite. Kylie danse avec ses marins de façon sensuelle. Il y a aussi un bar, sur ce bateau, avec beaucoup de monde qui bouge, danse. Kylie, semble bien indifférente, elle nous présente la revigorante Copacabana, en hommage à Barry Manilow, dans l’esprit du thème et assez semblable à la version de Line Renaud. Suit l’inédit That's Why They Write Love Songs et Spinning Around, un succès dans les charts en 2000, qui fait la joie du public. Une fanfare, sous une multitude de carrés de couleur projetés au sol et sur les écrans…, et les lumières s’éteignent. C’est la fin de ce tableau, sans doute sympa à voir… mais je ne suis décidément pas fan de ce style de chansons ou d’interprétation par Kylie.
Nous voilà au rappel… le temps a bien passé, d’une façon différente. Kylie revient, sous l’ovation du public (eh oui, les fans sont là, dans ce POP bondé) sur une scène nue : éclatante, le sourire aux lèvres, dans sa plus belle tenue, un haut plein de jolies perles, un pantalon de toile noire, elle a un métronome à la main. Devant nos yeux, c’est une vraie merveille, elle est tellement sexy. No More Rain, une chanson dans le style The One, très jolie, pour terminer ce spectacle, suivie d’une version acoustique de All I See, presque sans musique, sous les applaudissements. Kylie monopolise tous les écrans, bougeant avec sa robe de petits rectangles dorés, pendant que le public jette des fleurs sur scène. Kylie est épanouie, elle aussi, elle nous parle en français, avec son adorable petit accent : on la voit vraiment heureuse devant nous. Alors, nous, on est heureux aussi… et on a encore soif !
Ce concert valait bien le détour, avec des tubes incontournables dans un spectacle grandiose, avec sa troupe de danseurs et danseuses, avec une ambiance de feu, avec plus de 30 chansons, dont 4 inédites, pour plus de 2h30 de performance… Des chorégraphies spectaculaires, de la haute technologie, mais un certain manque de cohérence. Le public était divisé en deux : ceux qui étaient là en espérant un vrai concert d'une icône de la pop, en se remémorant les souvenirs du Bataclan de mars 2001, les autres pour assister à une véritable revue, très chère (plus de 10 millions de Livres). Mais pour nous, ce soir, Kylie n’a rien perdu de son sex-appeal. Avec une set list centrée sur les années 2000, et qui donne la part belle à son nouvel album « X » (un seul morceau manquant, Your Disco Needs You, de l’album « Light Years »), le Tour X en met plein la vue avec ses tableaux, ses costumes et ses vidéos ! La nuit est là, on peut rentrer maintenant chez nous, rechercher le CD, choisir le morceau de la soirée et chanter… « Set me free, Stay forever and ever and ever and ever, La la la la la la la la la la la… », se coucher, s’endormir et rêver dune blonde qui s’appelle Kylie. »
Kylie Ann Minogue (prononcer /ˈkaɪli mɪˈnoʊg/), surnommée la princesse de la Pop est une chanteuse et parolière australienne récompensée par de nombreux prix (Brit Awards, Grammy Awards), ainsi qu'une actrice.En se référant au dire de Warner Music Australia, Kylie Minogue aurait vendu plus de 40 millions d'albums à travers le monde. Kylie Minogue possède une des carrières à succès les plus durables de la musique Pop, et en Europe comme en Australie, elle est devenue une des célébrités les plus reconnaissable de sa génération en acquérant même le statut de sex symbol. Le 26 novembre 2007, est sorti son 10e album studio, X.
(http://www.kylie.com/)
(http://www.myspace.com/kylieminogue)
Kylie (1988)
Enjoy Yourself (1989)
Rhythm of Love (1990)
Let's Get to It (1991)
Kylie Minogue (1994)
Impossible Princess (1997)
Light Years (2000)
Fever (2001)
Body Language (2003)
X (2007)
Enjoy Yourself (1989)
Rhythm of Love (1990)
Let's Get to It (1991)
Kylie Minogue (1994)
Impossible Princess (1997)
Light Years (2000)
Fever (2001)
Body Language (2003)
X (2007)
Kylie Minogue : Vocals
+ BandKeyboards: Sarah DeCourcy
Drums: Matt Racher
Bass: Jenni Tarma
Guitar: Adrian Eccleston
Brass: Barnaby Dickinson, Graeme Blevins and Graeme Flowers
Backing Vocals: Dawn Joseph and Roxanne Wilde
Dance Captain: Anoulka Yanminchev
Dancers: Jason Beitel, Hakim Ghorab, Jessica DiDirolamo, Jamie Karitzis, Welly Locoh-Donou, Jerry Reeve, Tatiana Seguin, Marco DaSilva, Nikki Trow
Acrobats: Terry Kvasnik, Nicolas Bosc, Vincent DePlanche and Johan Guy
La Setlist du Concert
KYLIE MINOGUE Act 1: Xlectro Static
Speakerphone (X - 2007)
Boombox (Intro only) (Unreleased from Body Language - 2003) >
> Can't Get You Out Of My Head (Greg Kurstin Remix) (Fever - 2001)
Ruffle My Feathers (Unreleased from X sessions - 2007)
In Your Eyes (Fever - 2001)
Act 2: Cheer Squad (American style)
Heart Beat Rock (X - 2007)
Wow (X - 2007)
Shocked (DNA Mix) (Rhythm of Love - 1990)
Act 3: Xposed (with the skull)
Like A Drug (X - 2007)
Slow (Body Language - 2003) >
> Free (Unreleased from Impossible Princess - 1997)
(Unreleased)
The One (from X, 2007)
2 Hearts (X - 2007)
Act 4: Black versus White (dancers on black / white checkboard floor,
then Kylie comes in)
On A Night Like This ( Light Years - 2000)
Kids (Light Years - 2000)
Step Back In Time (Rhythm of Love - 1990)
In My Arms (X - 2007)
Love at First Sight (Fever - 2001)
TIME WARP (20 mn)
Come Into My World (Fischerspooner Mix) (Fever - 2001)
Nu-di-ty (X - 2007)
Sensitized (X - 2007)
Act 6: Starry Nights
Flower (Unreleased from X sessions - 2007)
I Believe in You (Ballad Version) (Ultimate Kylie - 2004)
Cosmic (X - 2007)
Act 7: Beach Party (the boat, the summer style party)
Loveboat (Light Years - 2000)
Copacabana (Barry Manilow Cover)
That's Why They Write Love Song (Unreleased by Steve Anderson)
Spinning Around (Light Years - 2000)
ENCORE
No More Rain (X - 2007)
All I See (Acoustic Version) (X - 2007)
Speakerphone (X - 2007)
Boombox (Intro only) (Unreleased from Body Language - 2003) >
> Can't Get You Out Of My Head (Greg Kurstin Remix) (Fever - 2001)
Ruffle My Feathers (Unreleased from X sessions - 2007)
In Your Eyes (Fever - 2001)
Act 2: Cheer Squad (American style)
Heart Beat Rock (X - 2007)
Wow (X - 2007)
Shocked (DNA Mix) (Rhythm of Love - 1990)
Act 3: Xposed (with the skull)
Like A Drug (X - 2007)
Slow (Body Language - 2003) >
> Free (Unreleased from Impossible Princess - 1997)
(Unreleased)
The One (from X, 2007)
2 Hearts (X - 2007)
Act 4: Black versus White (dancers on black / white checkboard floor,
then Kylie comes in)
On A Night Like This ( Light Years - 2000)
Kids (Light Years - 2000)
Step Back In Time (Rhythm of Love - 1990)
In My Arms (X - 2007)
Love at First Sight (Fever - 2001)
TIME WARP (20 mn)
Act 5: Naughty Manga Girl
Sometime Samurai (Projection Only) (Towa Tei's 'Flash - 2005)Come Into My World (Fischerspooner Mix) (Fever - 2001)
Nu-di-ty (X - 2007)
Sensitized (X - 2007)
Act 6: Starry Nights
Flower (Unreleased from X sessions - 2007)
I Believe in You (Ballad Version) (Ultimate Kylie - 2004)
Cosmic (X - 2007)
Act 7: Beach Party (the boat, the summer style party)
Loveboat (Light Years - 2000)
Copacabana (Barry Manilow Cover)
That's Why They Write Love Song (Unreleased by Steve Anderson)
Spinning Around (Light Years - 2000)
ENCORE
No More Rain (X - 2007)
All I See (Acoustic Version) (X - 2007)
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