« Beaucoup de doutes et de craintes pour ce dernier concert du mois de juillet. The B52’s m'avaient tellement enthousiasmé lors de leurs débuts en 1979, avec un concert au Palace inoubliable, assorti bien sûr de leur premier album tellement singulier et réjouissant… Je les ai suivi par la suite avec un second concert en 1980 à Mogador, puis un grand vide jusqu'à ce concert de La Cigale en 1989 : l'esprit du groupe avait alors légèrement changé, la musique elle aussi avait évolué, et c'est vrai que ce dernier concert ne m'avait pas laissé de grands souvenirs. Une tournée avortée l'année dernière à la même période, puis ce disque, « Funplex », qui retrouve l'esprit des deux premiers albums sans toutefois offrir le même lot de morceaux irrésistibles… et enfin l'annonce de cette date ! Et c'est vrai que je doutais énormément des capacités du groupe à redonner, presque 30 ans après ses débuts, un show léger et enthousiasmant… avec surtout du fun et rien que du fun. Le Bataclan était l'écrin idéal pour ce concert, sold out depuis quelques semaines, bienvenue au pays des souvenirs ! Et c'est dans une salle surchauffée que j'ai pris place au premier rang, avec à mes cotés Sophie et Eric. Nous serons bientôt rejoints par Brigitte et Robert. Pas de première partie, juste un DJ qui distille de la bonne musique pour nous échauffer.
J'ai un peu peur des outrages du temps sur les visages des B52's, particulièrement pour les deux filles. Effectivement dès leur entrée sur scène, on constate que Cindy, qui se trouve juste en face de nous, a bien subi l'usure des années. Cela se voit moins pour Kate, toujours piquante et toujours rousse !! Et malgré tout, mon coeur bat, les Athéniens restent pour moi un groupe mythique, hors normes en leur époque. Et ce soir, on ne va pas être déçus, bien au contraire. Le groupe, emmené par un Keith Strickland affûté et inspiré me rassure de suite : les morceaux du nouvel album s'intègrent admirablement dans la set list, c'est d'ailleurs avec l’une des chansons de « Funplex », Pump, que le set débute. Le ton est donné, car ce morceau est l’un des meilleurs de l'album, avec son riff de guitare simple et accrocheur, du pur B52's quoi ! La suite ne fait que confirmer ce début de concert, avec en plus un son qui devient compact et assez puissant. Les voix sont bien présentes, surtout celle de Kate Pierson : it's fun time !! Première grosse poussée de fièvre avec un apocalyptique Private Idaho, mon dieu que c'est bon de revoir les B52's !! Le Bataclan ressemble de plus en plus à une étuve, qu'importe le plaisir est là, le public, même si il ne bouge pas comme il y a 30 ans, semble apprécier avec de grands sourires la musique des Athéniens. C'est un beau « best of » auquel nous avons droit ce soir, mais surtout ce qui me plaît c'est le retour à la simplicité. La fin des années 80 avait laissé un groupe fatigué, sans le fun, mais ce soir ils renaissent et reprennent le flambeau là où ils l'avaient laissé après « Wild Planet ». Et en regardant Kate et Cindy, on lit le plaisir dans leurs regards… Le groupe est redevenu ce qu'il était, une machine à fun, certes un peu plus âgée maintenant, mais franchement, quelle pêche !! Un excellent Love Shack vient conclure cette première partie de concert.
Mais tout le monde attend bien sur le coup de grâce, le final qui doit normalement nous laisser sur les genoux. Je n’ai pas le courage de filmer le rappel, je veux en profiter pleinement… Fred arrive avec son talkie-walkie pour, bien sûr, Planet Claire, dans une version légèrement décevante à mon goût, pas assez folle. A mes côtés, une multitude de jeunes sont désormais torse nu, j'avoue que vu la moiteur dans laquelle nous sommes plongés, j'aurais bien fait de même. Et enfin, Rock Lobster : même trente ans après, c'est toujours avec une pincée d'émotion que l'on déguste ce "met" de choix. Le morceau n'a pas pris une ride, c'est jouissif et extraordinaire. Keith Strickland imprime toujours le rythme, Cindy en face de moi oublie parfois les paroles - ou plutôt les onomatopées - dans la partie finale, ce qui la fait plutôt rigoler, j'ai vraiment l'impression d'avoir en face de moi un groupe de jeunes qui auraient entre 50 et 60 ans, mais mon dieu que cela fait du bien de les revoir. Je suis cuit, complètement à genoux après ce Rock Lobster incendiaire… Un ultime rappel avec Channel Z nous permettra de faire nos adieux, ou plutôt de dire « au revoir, j'espère ! » à nos Athéniens chéris.
Je dois admettre que la surprise était au rendez-vous ce soir, la musique des B52's n'a pas vieilli d'un iota, le groupe est plus que jamais en forme, c'est encore une bonne grosse claque que je me suis prise et tant mieux, la bonne musique n'a pas d'âge. C'est en sueur et fatigué que je quitterai tout doucement le Bataclan surchauffé, la set list en poche… Cette fin de saison aura été particulièrement belle, et pas du tout nostalgique comme je le craignais. »
J'ai un peu peur des outrages du temps sur les visages des B52's, particulièrement pour les deux filles. Effectivement dès leur entrée sur scène, on constate que Cindy, qui se trouve juste en face de nous, a bien subi l'usure des années. Cela se voit moins pour Kate, toujours piquante et toujours rousse !! Et malgré tout, mon coeur bat, les Athéniens restent pour moi un groupe mythique, hors normes en leur époque. Et ce soir, on ne va pas être déçus, bien au contraire. Le groupe, emmené par un Keith Strickland affûté et inspiré me rassure de suite : les morceaux du nouvel album s'intègrent admirablement dans la set list, c'est d'ailleurs avec l’une des chansons de « Funplex », Pump, que le set débute. Le ton est donné, car ce morceau est l’un des meilleurs de l'album, avec son riff de guitare simple et accrocheur, du pur B52's quoi ! La suite ne fait que confirmer ce début de concert, avec en plus un son qui devient compact et assez puissant. Les voix sont bien présentes, surtout celle de Kate Pierson : it's fun time !! Première grosse poussée de fièvre avec un apocalyptique Private Idaho, mon dieu que c'est bon de revoir les B52's !! Le Bataclan ressemble de plus en plus à une étuve, qu'importe le plaisir est là, le public, même si il ne bouge pas comme il y a 30 ans, semble apprécier avec de grands sourires la musique des Athéniens. C'est un beau « best of » auquel nous avons droit ce soir, mais surtout ce qui me plaît c'est le retour à la simplicité. La fin des années 80 avait laissé un groupe fatigué, sans le fun, mais ce soir ils renaissent et reprennent le flambeau là où ils l'avaient laissé après « Wild Planet ». Et en regardant Kate et Cindy, on lit le plaisir dans leurs regards… Le groupe est redevenu ce qu'il était, une machine à fun, certes un peu plus âgée maintenant, mais franchement, quelle pêche !! Un excellent Love Shack vient conclure cette première partie de concert.
Mais tout le monde attend bien sur le coup de grâce, le final qui doit normalement nous laisser sur les genoux. Je n’ai pas le courage de filmer le rappel, je veux en profiter pleinement… Fred arrive avec son talkie-walkie pour, bien sûr, Planet Claire, dans une version légèrement décevante à mon goût, pas assez folle. A mes côtés, une multitude de jeunes sont désormais torse nu, j'avoue que vu la moiteur dans laquelle nous sommes plongés, j'aurais bien fait de même. Et enfin, Rock Lobster : même trente ans après, c'est toujours avec une pincée d'émotion que l'on déguste ce "met" de choix. Le morceau n'a pas pris une ride, c'est jouissif et extraordinaire. Keith Strickland imprime toujours le rythme, Cindy en face de moi oublie parfois les paroles - ou plutôt les onomatopées - dans la partie finale, ce qui la fait plutôt rigoler, j'ai vraiment l'impression d'avoir en face de moi un groupe de jeunes qui auraient entre 50 et 60 ans, mais mon dieu que cela fait du bien de les revoir. Je suis cuit, complètement à genoux après ce Rock Lobster incendiaire… Un ultime rappel avec Channel Z nous permettra de faire nos adieux, ou plutôt de dire « au revoir, j'espère ! » à nos Athéniens chéris.
Je dois admettre que la surprise était au rendez-vous ce soir, la musique des B52's n'a pas vieilli d'un iota, le groupe est plus que jamais en forme, c'est encore une bonne grosse claque que je me suis prise et tant mieux, la bonne musique n'a pas d'âge. C'est en sueur et fatigué que je quitterai tout doucement le Bataclan surchauffé, la set list en poche… Cette fin de saison aura été particulièrement belle, et pas du tout nostalgique comme je le craignais. »
The B-52's est un groupe américain originaire d'Athens, dans l'état de Géorgie, apparu au cours de la vague de la musique New wave à la fin des années 1970. Le nom B-52's, qui fait référence aux bombardiers américains Boeing B-52 Stratofortress, serait emprunté à l'argot sud-américain et désignerait les choucroutes capillaires arborées par les chanteuses Kate Pierson et Cindy Wilson (sœur du guitariste), qui deviendront emblématique de l'esthétique du groupe.
En 2008, ils sortent un nouvel album Funplex précédé du single portant le même nom. Ce nouvel album se classe à la onzième position du Billboard américain dès sa sortie ce qui correspond à la deuxième meilleure place du classement atteinte par un album des B-52's, derrière Cosmic Thing qui avait atteint la quatrième position en 1989. Pour accompagner la sortie de Funplex, les B-52's partent en tournée aux Etats-Unis et en Europe, avec notamment une représentation à Paris le 18 juillet 2008, au Bataclan. Le groupe se nomme désormais « The B-52s », l'apostrophe avant le s ayant disparu mais les deux écritures semblent encore acceptées.
En 2008, ils sortent un nouvel album Funplex précédé du single portant le même nom. Ce nouvel album se classe à la onzième position du Billboard américain dès sa sortie ce qui correspond à la deuxième meilleure place du classement atteinte par un album des B-52's, derrière Cosmic Thing qui avait atteint la quatrième position en 1989. Pour accompagner la sortie de Funplex, les B-52's partent en tournée aux Etats-Unis et en Europe, avec notamment une représentation à Paris le 18 juillet 2008, au Bataclan. Le groupe se nomme désormais « The B-52s », l'apostrophe avant le s ayant disparu mais les deux écritures semblent encore acceptées.
Keith Strickland : Guitare, Batterie
Cindy Wilson : Chant
Kate Pierson : Chant
Fred Schneider : Chant
+ Band
Pump (Funplex - 2008)
Mesopotamia (Mesopotamia - 1982)
Ultraviolet (Funplex - 2008)
Give Me Back My Man (Wild Planet - 1980)
Private Idaho (Wild Planet - 1980)
Keep This Party Going (Funplex - 2008)
Strobe Light (Wild Planet - 1980)
Juliet Of Spirits (Funplex - 2008)
Roam (Cosmic Thing - 1989)
Funplex (Funplex - 2008)
Party Out Of Bounds (Wild Planet - 1980)
Hot Corner (Funplex - 2008)
Love In The Year 3000 (Funplex - 2008)
Love Shack (Cosmic Thing - 1989)
1st encore
Planet Claire (The B-52’s - 1979)
Rock Lobster (The B-52’s - 1979)
2nd encore
Channel Z (Cosmic Thing - 1989)
Mesopotamia (Mesopotamia - 1982)
Ultraviolet (Funplex - 2008)
Give Me Back My Man (Wild Planet - 1980)
Private Idaho (Wild Planet - 1980)
Keep This Party Going (Funplex - 2008)
Strobe Light (Wild Planet - 1980)
Juliet Of Spirits (Funplex - 2008)
Roam (Cosmic Thing - 1989)
Funplex (Funplex - 2008)
Party Out Of Bounds (Wild Planet - 1980)
Hot Corner (Funplex - 2008)
Love In The Year 3000 (Funplex - 2008)
Love Shack (Cosmic Thing - 1989)
1st encore
Planet Claire (The B-52’s - 1979)
Rock Lobster (The B-52’s - 1979)
2nd encore
Channel Z (Cosmic Thing - 1989)
La durée du concert : 1h30
AFFICHE / PROMO / FLYER
The B-52's - Private Idaho
The B-52's - Funplex
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