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mardi 16 décembre 2008

Gogol Bordello ~ Le Bataclan. Paris.








Première Partie :


Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Une chose est sûre, ce soir le concert sera festif et on ne s'ennuiera pas, c'est une certitude avec Gogol Bordello. Leur concert en première partie des Hives reste toujours gravé dans nos mémoires, ce mélange explosif de punk et de reggae, et surtout leur prestation sur scène qui vaut son pesant d'or. La bande des R'n'R Motherfuckers est au complet ce soir, Vincent au Balcon, Eric accompagné de Sophie, et moi-même au premier rang, face à Sergey le violoniste. Le Bataclan est idéal pour accueillir ce genre de groupe, dommage cependant qu'il y ait ce soir une barrière entre la fosse et la scène, mais on fera avec.

La première partie annoncée m'est complètement inconnue, Superamazoo, comme cela était inscrit sur le fronton de la salle. On se doute que leur musique doit être tout de même en rapport avec celle de Gogol Bordello. Mauvaise surprise quand je les vois arriver sur scène, il semble que ce soit un groupe de rap... Attendons quand même pour voir. Le premier morceau m'inquiète fortement, je suis pas du tout fan de rap, j'ai horreur de toute cette gestuelle et de ces paroles qui me semblent agressives (je sais, on va me dire que c'est un cliché, moi je veux bien...). Et de voir l’un des membres du groupe porter un tee shirt NTM ne me rassure pas. Et pourtant, passé ce premier morceau, je commence à m'intéresser à leur prestation. Tout d'abord, l'originalité du groupe tient dans sa composition, car, outre les deux chanteurs, il y a trois cuivres et une guitare. Et la bonne surprise c'est qu'au point de vue musical, ils ont élargi le spectre traditionnel du rap, pas de hurlements à la NTM (horrible...), mais plutôt des clins d'œil vers le rock parfois (on ne peut pas s'empêcher de penser à Clash), et même au rock français indé, je pense particulièrement aux Béruriers Noirs peut-être à cause du guitariste. Nous avons droit à des passages où London Calling et I Wanna Be Your Dog sont évoqués. Et un final avec Monkey Man, le Ska non plus n'est pas oublié. En fin de compte, cela aura été plutôt une bonne surprise, et une excellente amorce pour la bombe qu'est Gogol Bordello.

Parlons un peu du public, plutôt jeune, pas véritablement de gens que je connaisse dans la salle. J'ai hérité à ma droite d'un spécimen plutôt virulent qui passera son temps à hurler et à gesticuler les bras en l'air, j'ai l'impression que ce soir c'était le concert de sa vie !!!! Contrairement à mon ami Eric, je ne trouve pas les disques de Gogol Bordello très enthousiasmants (ou plutôt le disque, car je ne possède que le dernier). Pour moi, l'intérêt est uniquement sur scène, les compos en studio n'étant pas d'un grand niveau, et surtout assez quelconques. Mais c'est sur scène que le groupe trouve son terrain de jeu favori. C'est un Eugene bouteille de bordeaux à la main qui fait tout d'abord son apparition sur scène (je soupçonne que la bouteille n'est qu'un alibi, car il n'en boira que 2 ou 3 petites gorgées pendant le concert). Tout le groupe suit, et la fiesta commence, car il n'y pas vraiment de mise en condition avec Gogol Bordello, c'est à fond tout de suite et tout le temps. La grosse originalité du groupe, c'est le mélange de deux instruments, le violon et l'accordéon, tout cela donne obligatoirement le ton de la fête et invite à la danse et aux pogos. Des pogos ou plutôt des slams assez vite réprimés ce soir, interdiction formel de passer au-dessus des barrières !! Dommage pour le spectacle tout de même. L'apparition des deux superbes danseuses percussionnistes apporte encore un supplément de folie, il faut dire qu'elles sont non seulement ravissantes, mais surtout elles apportent un aspect "cirque" à tout ce décorum. Le son est pratiquement parfait ce soir, tout va donc pour le mieux. Sauf que moi, à un certain moment du concert, j'avoue que je m'ennuie presque. Oh bien sûr, le mot est exagéré... ce que je veux dire c'est que ce soir, et contrairement à leur prestation en première partie des Hives, j'ai trouvé que cela devenait monotone sur la longueur. Tout est sur le même rythme, à fond certes, mais il n’y a pas véritablement de changement de tempo, d'où une certaine lassitude qui m'envahit peu à peu. Heureusement qu'un Tribal Connection vient me relancer et me remettre dans le bain... Et puis bien sûr le spectacle par lui-même, car ce soir il y a à voir et à entendre. L'autre bonne surprise viendra de la reprise de la Mano Negra, Mala Vida que curieusement peu de monde dans la salle semblait connaître : j'ai trouvé le public à ce moment là presque dubitatif, ou tout du moins plus sage. Un très bon final viendra conclure ce concert, Eugène s'amusant à asperger de vin les premiers rangs (et par la même occasion les videurs qui n'étaient pas tous très contents !).

Voilà, 1h40 de spectacle, des musiciens qui reviennent tous pour descendre devant nous et serrer les mains et discuter, ça c'est véritablement sympa. Bon concert donc, un ton en dessous par rapport à leur précédente prestation, je trouve. Le batteur me donne une set list, on repart tous avec un bon souvenir, pour moi cela aura été surtout visuel. »







photos de gilles b

Superamazoo, groupe engagé Rock/Dub/Drum&Bass, composé de 6 membres, vient de La Louvière en Belgique et prône le métissage musical. C'est du beat-electro, cuivres latinos, guitares garages, percus, tchatche, love songs et universal mind.

(http://www.myspace.com/superamazoo)


Gogol Bordello est un groupe de punk formé en 1999, originaire de New York.

Citant pèle-mèle Manu Chao, Fugazi, Alexandre Kalpakov, The Clash, Rootsman ou encore Jimi Hendrix comme influences, ce groupe a comme particularité le mélange des styles le composant. Nés de la rencontre de la musique tzigane traditionnelle des Balkans et de l'est de l'Europe avec le punk new-yorkais, ces sons ont fait des Gogol Bordello les créateurs et les chefs de file du nouvelle mouvance : le Gypsy punk. En fait, la plupart des musiciens de ce groupe sont des immigrants d'Europe de l'Est (Russie, Ukraine...).

Gogol Bordello est notamment connu pour son sens du spectaculaire qui anime chacun ses concerts grâce à l'énergie débordante d'Eugene Hütz, le chanteur.

Tout simplement différent et tellement puissant, Gogol Bordello mérite de conquérir le monde avec son quatrième album. Le meilleur à ce jour ! Jusqu'à la prochaine fournée, on l'espère...

(http://www.myspace.com/gogolbordello)






















Manu: Lead vocals
Gorgo: MC, human beatbox, flûte traversière
Jaggaluchi: Saxophone
Elfuedito: Trumpet

















Eugene Hütz - Vocals
Eliot Ferguson - Drums
Oren Kaplan - Guitar
Sergey Ryabtsev - Violin
Yury Lemeshev - Accordion
Pamela Racine - Percussion, dance
Elizabeth Sun - Percussion, dance
Thomas "Tommy T" Gobena - Bass






(Celle du batteur Eliot)

Illumination (Gypsy Punks Underdog World Strike - 2005)
Ultimate (Super Taranta! - 2007)
Not A Crime (Gypsy Punks Underdog World Strike - 2005)
Dogs Were Barking (B Side - 2006)
Wonderlust King (Super Taranta! - 2007)
Mishto! (Gypsy Punks Underdog World Strike - 2005)
Tribal Connection (Super Taranta! - 2007)
60 Revolutions (Gypsy Punks Underdog World Strike - 2005)
American Wedding (Super Taranta! - 2007)
Sacred Darling (Voi-la intruder - 2003)
Baro Foro (Multikontra Culti vs Iron - 2002)
Encore
Start Wearing Purple (Gypsy Punks Underdog World Strike - 2005)
It's Too Easy To Be a Cynic (New song)
Mala Vida (Mano Negra Cover)(East Infection EP - 2005)
Think Locally, Fuck Globally. (Gypsy Punks Underdog World Strike - 2005)


La durée du concert : 1h37

AFFICHE / PROMO / FLYER






Gogol Bordello - Start Wearing Purple



Gogol Bordello - Wonderlust King (on David Letterman)




Gogol Bordello - Mala Vida (Cover Mano Negra)(Live in New York)



Gogol Bordello - Not A Crime



Gogol Bordello - Santa Marinella. Live in Milano, 28/06/2007.




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