Première Partie: AMELIE
Ce qu’en a pensé Gilles :
« Il en fallait du courage pour sortir de son petit nid douillet et affronter une température proche de 0 degré en ce samedi, annonciateur d'un hiver froid. Mais revoir encore une fois Moriarty, et de plus dans une petite salle (une première pour moi, qui les ai vus à la Cigale, puis à l'Olympia), cela ne se refuse pas. En bon habitué des salles parisiennes, j'arrive bien évidemment trop tôt, il n'est que 19h30 pour une ouverture des portes prévue à 20h30, et il n'y a pas âme qui vive devant la salle malgré que le concert soit sold out depuis un mois... Eric et Françoise me rejoignent quelques minutes plus tard, on décide de prendre un pot, et dés notre retour, une longue queue s'est déjà formée devant la salle. Heureusement que nous connaissons cette salle, et nous nous plaçons à un endroit stratégique : du coup, nous voilà entrant les premiers, direction le devant de la scène ! François nous a rejoints, et notre petit groupe occupe une bonne partie du premier rang. Je me demande comment vont évoluer les Moriarty sur cette scène véritablement petite, l’une des plus exigües que je connaisse...
En attendant, c'est Amélie, une jeune artiste assez rigolote, qui prend possession de la scène, chansons en anglais, beaucoup d'histoires d'animaux, une bonne voix et beaucoup d'humour, mêlés à une présence scénique indiscutable. C'est sympathique, sans pour autant crier au génie. Mais elle a la bonne idée de se faire entourer de deux musiciens pour quelques morceaux. Une petite descente dans la foule pendant un morceau pour constater que, tout compte fait, nous ne sommes pas si serrés que cela (à mon avis, une partie du public est au bar, comme souvent durant les premières parties). 35 minutes bon enfant pendant lesquelles nous auront pu voir de près une "autoharp" (comme en jouait June Carter, dixit Amélie, et comme en a joué aussi PJ Harvey lors de ses derniers concerts).
Il est 23h45, le concert aura duré environ 1h20, on ne traine pas, car le froid est vif dehors. Un bon concert de Moriarty, pas tout-à-fait du niveau de celui de l'Olympia ou de de la Cigale, qui m'avaient beaucoup plus touché émotionnellement parlant, mais ce soir j'ai eu la possibilité de voir véritablement de très près le groupe. A suivre donc... »
En attendant, c'est Amélie, une jeune artiste assez rigolote, qui prend possession de la scène, chansons en anglais, beaucoup d'histoires d'animaux, une bonne voix et beaucoup d'humour, mêlés à une présence scénique indiscutable. C'est sympathique, sans pour autant crier au génie. Mais elle a la bonne idée de se faire entourer de deux musiciens pour quelques morceaux. Une petite descente dans la foule pendant un morceau pour constater que, tout compte fait, nous ne sommes pas si serrés que cela (à mon avis, une partie du public est au bar, comme souvent durant les premières parties). 35 minutes bon enfant pendant lesquelles nous auront pu voir de près une "autoharp" (comme en jouait June Carter, dixit Amélie, et comme en a joué aussi PJ Harvey lors de ses derniers concerts).
Ça galère un peu sur scène pour installer le matériel, ou plutôt concernant la partie technique, du coup l'horaire en prend un coup, et Moriarty n’arrivent sur scène que vers 22h20 !! Je les ai toujours vus au premier rang, mais cette fois, je suis vraiment à leurs pieds, et l'impression est bizarre. Car paradoxalement, j'ai l'impression qu'il y avait plus d'intimité à la Cigale ou à l'Olympia que ce soir, dans cette salle du Forum pleine à craquer. Rosemary, pour une fois, a les cheveux libres, pas de serre-tête, elle est habillée tout en rouge. Le début du concert est comme d'habitude relativement froid, c'est-à-dire que pendant 2 morceaux, personne ne parle. Puis le climat s'installe insidieusement, quelques paroles... et le tour est joué. Ce qui m'a particulièrement surpris ce soir, enfin pas vraiment surpris, disons ce qui m'a pas mal scotché, c'est l'aisance et la maestria de Charles (ou est-ce Arthur ?) Moriarty à la guitare. Que ce soit avec sa Gretsch rouge ou son dobro, qu'il utilise souvent avec un archet, c'est stupéfiant de pureté et de précision. Et d'âme aussi... car leur musique n'en manque pas ! Les beaux moments ne manqueront pas, un très beau Hanoi Blue (solo de guitare magnifique), un Enjoy The Silence toujours surprenant avec la voix pure de Rosemary, la guitare acoustique puis la touche d'humour avec le xylophone, il fallait l’imaginer, cette version, car elle est particulièrement originale. Ce qui surprend aussi avec Moriarty, ce sont ces changements de tempo assez radicaux, on passe d'une musique fluide et douce à déferlement soudain où tous les instruments semblent pris de frénésie (Bacon). Tout le monde attend Jimmy, et bien sûr nous y aurons droit. Pas de Lovelinesse, ce soir comme le réclamait un spectateur, mais une bonne version de Motel (je crois que c'est la où l’un des deux guitaristes joue du "baquet". Avec Moriarty, il y a toujours cette sensation d'être dans un film un peu suranné, fait de couleurs pâles, mais pourtant la luminosité est bien présente chez eux, surtout avec Rosemary et sa voix qui élève tout le groupe. A ce sujet, pour la première fois ce soir, Rosemary ne m'a pas fait penser à Kelly Mc Gillis dans « Witness » !! Premier rappel conclu par Private Lily, puis un second, a priori non prévu pour une chanson avec un texte chanté en français, certainement une reprise, mais j'avoue mon incapacité à vous dire le titre.
Il est 23h45, le concert aura duré environ 1h20, on ne traine pas, car le froid est vif dehors. Un bon concert de Moriarty, pas tout-à-fait du niveau de celui de l'Olympia ou de de la Cigale, qui m'avaient beaucoup plus touché émotionnellement parlant, mais ce soir j'ai eu la possibilité de voir véritablement de très près le groupe. A suivre donc... »
Le groupe Moriarty s'est formé en 1995 autour de six musiciens d'origine américaine, française, suisse et vietnamienne inspirés de blues américain des années 30. Une voix exceptionnelle et une atmosphère envoûtante sont les premières évidences pour parler de cette surprise ! Cabaret folk déglingué tissé autour de la voix profonde de cette diva sortie d’un autre temps. La musique de Moriarty est un carnet de voyages et de réminiscences, un cabinet de curiosités, une sorte de folk nocturne et nomade. Leur premier album, Gee Whiz but This Is a Lonesome Town, est sorti et il n'est donc pas étonnant de retrouver désormais Moriarty là où le héros de Jack Kerouac, à qui ils ont emprunté leur nom, s'est fait le sien : sur la route.
(http://www.myspace.com/moriartylands)
(http://www.myspace.com/moriartylands)
Rosemary Moriarty: La Diva au chant
Charles Moriarty: Lord à la guitare
Arthur Moriarty: Cowboy a la guitare
Thomas Moriarty : Kid à l'harmonica
Zim Moriarty: Professeur à la contrebasse
Charles Moriarty: Lord à la guitare
Arthur Moriarty: Cowboy a la guitare
Thomas Moriarty : Kid à l'harmonica
Zim Moriarty: Professeur à la contrebasse
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