Première Partie : HUCK
Ce qu’en a pensé Gilles :
Ce qu’en a pensé Gilles :
« Ce sera la troisième fois ce soir que je vais voir The Pigeon Detectives. Souvent considérés comme faisant partie de la seconde division de la brit pops mais auteurs de deux albums absolument recommandables, ces Anglais originaires de Leeds viennent nous rendre visite pour la seconde fois en peu de temps, après leur concert du mois de Juillet à la Maroquinerie. Sans arriver trop tôt, il y a déjà un peu de monde devant la salle. Rod est présent, ainsi que quelques jolies petites blondinettes que j'avait déjà aperçues au concert de Razorlight. Le public sera résolument jeune ce soir. Dès l'ouverture des portes, je me dirige au premier rang mais en évitant la fosse cette fois, je me place au niveau des caissons sur la gauche. Je serai pile poil en face du guitariste soliste. La (petite) surprise viendra du fait que ce soir, le Trabendo ne fera pas le plein, il ne sera que rempli aux deux tiers, je pense. Quelques connaissances (de vue) dans la salle, dont ma voisine, fan des Pigeons (il semblerait qu'elle les ait vus sept fois !).
Bon, maintenant place à la première partie, un groupe français du nom de Huck que ne connais pas du tout. Le commentaire sera très rapide : je n'aime pas. Pas que ce soit foncièrement mauvais, mais j'ai trouvé cela typiquement français, que ce soit dans leur musique ou dans leurs attitudes. Pas mon truc, donc.
Tiens j'aperçois deux ou trois Plastiscines qui sortent de backstage, avec à leur tête Katty, qui ressemble de plus en plus à Nancy Sinatra. Après ces propos quelque peu « people », place maintenant à la musique... avec juste avant un petit historique : premier passage de The Pigeon Detectives en première partie Kaiser Chiefs, il y a maintenant plus de 2ans au Trabendo, j'avais trouvé cela pas mal ; puis, pour la seconde fois, c'était dans le cadre des Inrocks Indie Club, à la Maroquinerie en Avril 2007, où je les avais trouvé explosifs. Qu'en sera-t-il ce soir ? Eh bien la réponse m'est venue assez vite : je n'emploierais pas le mot ennuyeux pour le concert de ce soir, mais plutôt routinier et sans surprises. Un gros gros défaut du groupe m'est apparu très rapidement, c'est tout simplement l'uniformité des morceaux, mis à part trois ou quatre, le reste se ressemblant beaucoup trop. Cela ne veut pas dire que les morceaux soit intrinsèquement mauvais, non, mais pour la plupart ils ne dégagent rien de personnel, une uniformité qui à la longue est lassante. Oh bien sûr, j'ai bien aimé comme toujours I Found Out, l’une des toutes meilleures chansons du groupe, jouée d'ailleurs rapidement dans le show. Placé comme je l'étais en face du guitariste soliste Oliver Main, je dois reconnaître que le son était bon et bien compact. Mais ce qui m'a frappé ce soir, c'est la gestuelle du chanteur Matt Bowman : c'est toujours la même, des moulinets avec son micro, style Roger Daltrey, et sans arrêt des va-et-vients d'avant en arrière, sans parler du fait qu’il se juche régulièrement sur les retours. Alors il est possible que je n'étais pas dans un bon jour ce soir, mais j'avoue que ce manège m'a vite lassé. Et comme les morceaux me semblaient répétitifs, il est clair que je n'ai pas pris beaucoup de plaisir... Mais, en tout cas, dans la fosse, cela bougeait bien, quelques slams et beaucoup d'énergie, surtout quand Matt venait sur le devant de la scène. Je retiendrai encore de ce concert un toujours excellent I'm Not Sorry, joué vers la fin, et un stage diving de Matt Bowman.
Voilà pour presque 72 minutes de concert. Hors de question d'avoir la set list, les membres du groupe ainsi que les roadies les donnant en priorité aux jeunes filles composant la grosse majorité du public. Je vais quand même faire un tour au merchandising en essayant d'analyser ce concert. Pas grand chose à rajouter, je n'ai tout simplement pas trouvé cela extraordinaire. Et pour être honnête, je ne suis pas certain de retourner les voir (...mais seul l'avenir me le dira). »
Bon, maintenant place à la première partie, un groupe français du nom de Huck que ne connais pas du tout. Le commentaire sera très rapide : je n'aime pas. Pas que ce soit foncièrement mauvais, mais j'ai trouvé cela typiquement français, que ce soit dans leur musique ou dans leurs attitudes. Pas mon truc, donc.
Tiens j'aperçois deux ou trois Plastiscines qui sortent de backstage, avec à leur tête Katty, qui ressemble de plus en plus à Nancy Sinatra. Après ces propos quelque peu « people », place maintenant à la musique... avec juste avant un petit historique : premier passage de The Pigeon Detectives en première partie Kaiser Chiefs, il y a maintenant plus de 2ans au Trabendo, j'avais trouvé cela pas mal ; puis, pour la seconde fois, c'était dans le cadre des Inrocks Indie Club, à la Maroquinerie en Avril 2007, où je les avais trouvé explosifs. Qu'en sera-t-il ce soir ? Eh bien la réponse m'est venue assez vite : je n'emploierais pas le mot ennuyeux pour le concert de ce soir, mais plutôt routinier et sans surprises. Un gros gros défaut du groupe m'est apparu très rapidement, c'est tout simplement l'uniformité des morceaux, mis à part trois ou quatre, le reste se ressemblant beaucoup trop. Cela ne veut pas dire que les morceaux soit intrinsèquement mauvais, non, mais pour la plupart ils ne dégagent rien de personnel, une uniformité qui à la longue est lassante. Oh bien sûr, j'ai bien aimé comme toujours I Found Out, l’une des toutes meilleures chansons du groupe, jouée d'ailleurs rapidement dans le show. Placé comme je l'étais en face du guitariste soliste Oliver Main, je dois reconnaître que le son était bon et bien compact. Mais ce qui m'a frappé ce soir, c'est la gestuelle du chanteur Matt Bowman : c'est toujours la même, des moulinets avec son micro, style Roger Daltrey, et sans arrêt des va-et-vients d'avant en arrière, sans parler du fait qu’il se juche régulièrement sur les retours. Alors il est possible que je n'étais pas dans un bon jour ce soir, mais j'avoue que ce manège m'a vite lassé. Et comme les morceaux me semblaient répétitifs, il est clair que je n'ai pas pris beaucoup de plaisir... Mais, en tout cas, dans la fosse, cela bougeait bien, quelques slams et beaucoup d'énergie, surtout quand Matt venait sur le devant de la scène. Je retiendrai encore de ce concert un toujours excellent I'm Not Sorry, joué vers la fin, et un stage diving de Matt Bowman.
Voilà pour presque 72 minutes de concert. Hors de question d'avoir la set list, les membres du groupe ainsi que les roadies les donnant en priorité aux jeunes filles composant la grosse majorité du public. Je vais quand même faire un tour au merchandising en essayant d'analyser ce concert. Pas grand chose à rajouter, je n'ai tout simplement pas trouvé cela extraordinaire. Et pour être honnête, je ne suis pas certain de retourner les voir (...mais seul l'avenir me le dira). »
The Pigeon Detectives est un groupe de rock indépendant/post-punk britannique issu de Leeds. Il s'est formé en 2002. Leur premier album, 2007, a été produit par Will Jackson (Kaiser Chiefs / Embrace) et arrangé en parti par Cenzo Townshend (Snow Patrol / Kaiser Chiefs / Bloc Party) et Steve Harris (The Automatic / U2). Le groupe a sorti son deuxième album intitulé "Emergency" le 9 juin 2008, un an après leur premier album. (http://www.myspace.com/thepigeondetectives)
The Pigeon Detectives - Romantic Type
The Pigeon Detectives - I Found Out
The Pigeon Detectives - This Is An Emergency
* Matt Bowman (Vocal)
* Oliver Main (Guitar)
* Ryan Wilson (Guitar)
* Dave Best (Bass)
* Jimmi Naylor (Drums)
* Oliver Main (Guitar)
* Ryan Wilson (Guitar)
* Dave Best (Bass)
* Jimmi Naylor (Drums)
The Pigeon Detectives - Romantic Type
The Pigeon Detectives - I Found Out
The Pigeon Detectives - This Is An Emergency
1 commentaire:
Holaaaa la fameuse voisine mon pauvre Gilles c'était encore moi a.k.a Charlotte :D Mais bonne mémoire ça faisait effectivement la 7eme fois que je les voyais et je te rejoins sur l'ensemble du concert... Du déjà vu et pas un public très très dedans ! Le meilleur reste celui des IIC en avril '07
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