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mercredi 17 décembre 2008

Carbon / Silicon ~ Le Trabendo. Paris.









Première Partie :



Ce qu’en a pensé Gilles :

« Il faut bien avouer que lorsque j'ai vu pour la première fois l'annonce du concert de Carbon/Silicon au Trabendo, je n'avais pas particulièrement sauté de joie, je n'étais même pas intrigué, bref cela ne m'intéressait pas trop, malgré le curriculum vitae du groupe. Ayant déjà vu The Clash, puis bien plus tard B.A.D., je ne voyais pas trop l'intérêt de ce groupe. Et puis c'est tout simplement grâce à OUI FM qui diffusait le single The News, excellent au demeurant, que j'ai soudainement décidé de prendre mon billet, imité en cela par Gilles P, fervent fan de la première heure du combo punk, ainsi que par Vincent. Le jour même du concert, j'écoute pour la première fois « The Last Post », et j'avoue que j'ai été agréablement surpris par pratiquement tout le disque : de bonnes compos, cela passe bien, et j'ai pris du plaisir à cette première écoute. Le Trabendo, 18h15, pratiquement personne aux alentours, Gilles P me rejoint rapidement, quelques minutes après on voit le groupe sortir de la salle, Gilles P à du mal à reconnaître Mick Jones. On entre assez rapidement, direction notre position favorite, la fosse sur la gauche. La salle se remplit plutôt rapidement, et c'est une bonne surprise car il y a plutôt pas mal de monde ce soir, malgré un billet à quand même presque 30 euros, cher pour le Trabendo je trouve. Un public assez bizarre ce soir, d'anciens fan de The Clash, donc d'un âge assez avancé (comme nous...), certains les ayant vus, d'autres pas, et une autre partie du public composé de jeunes minots, pas encore vingt ans, certainement fans de Babyshambles ou autres Libertines pour qui The Clash reste l’un des flambeaux du mouvement punk. Et c'est très bien ce mélange... On retrouve avec plaisir Marco et sa compagne, cela faisait un bout de temps que l'on ne s'était pas vu.

Aucune annonce concernant la première partie qui s'avance sur scène, c'est une jeune femme qui tout d'abord s'agenouille devant ses pédales d'effets pendant de longues minutes, puis elle s'empare d'une superbe guitare Danelectro noire et commence son set. Musique austère et répétitive, elle se sert de ses pédales pour faire des boucles, créant ainsi une atmosphère et une ambiance hypnotique. Et ce n'est qu'après le premier morceau quand un spectateur lui demande, comme si il parlait à un enfant, « Comment tu t'appelles ? » « Je m'appelle : Laetitia Sheriff. » J'ai un peu honte car je ne l'avais pas reconnue, juste une vague impression, mais avec l'éclairage, je ne l'avais pas reconnue. Et le temps de 6 morceaux, Laetitia exécutera ses mélodies, qui ne sont pas sans évoquer une certaine PJ Harvey. J'ai particulièrement apprécié le troisième morceau, sur lequel elle accumulera un nombre appréciable de boucles originalement lancées à la guitare. Alors c'est vrai que, au bout d'une demi-heure, on a envie de passer à autre chose car cela devient parfois trop répétitif et monotone. Mais j'ai quand même apprécié la performance de Laetitia. Allez la voir avec son groupe, sa musique est intéressante. Joli succès tout de même, Laetitia repart en récupérant tout son matériel et l'unique et minuscule set list !!

Place maintenant aux vétérans du punk, ovation quand les deux compères font leur apparition sur scène. Vu la disposition du matériel, cela sera rock'n'roll ce soir. Tony James, plutôt élégant, arrive avec sa bouteille de Jack Daniels (qu'il entamera sérieusement tout au long de la soirée). Mick Jones, lui, est la tout sourire et toutes dents dehors, manifestement les deux compères sont heureux d'être là, cela se voit sur leurs visages. En face de nous, l'ancien bassiste de B.A.D., Leo Williams, les dreadlocks cachés sous une sorte de bandeau : pendant tout le concert, il va assurer discrètement, mais avec un sacré gros son, une rythmique imposante. Revenons à nos deux compères, en costards tous les deux... mais quand ils font parler les guitares, c'est place au rock'n'roll. Après deux bons premiers morceaux, c'est pour moi la première légère secousse avec War On Culture, on ne peut s'empêcher de penser aux Clash, même structure, même son, manque la voix du regretté Joe Strummer. En parlant de voix, il faut bien reconnaitre que celle de Mick Jones n'est pas la meilleure qui soit. D'ailleurs ce soir, même si on l'entendait, elle était quand même couverte par le son des guitares. On sent que le public est aux anges, même si un imbécile s'obstinera à demander White Riot à Mick Jones, encore un qui n'a rien compris, une page est tournée, et si Joe veut rejouer un morceau de son ancien groupe, seul lui doit le décider. Moi, j'avoue que je prends un bon plaisir à écouter Carbon/Silicon. Et même si Tony James est plus discret, il y aura quelques dialogues avec le public, surtout quand il évoquera son dernier passage à Paris, c'était il y a vingt ans au Gibus, il accompagnait alors feu Johnny Thunders... J'ai bien déliré pendant The News, pour moi c'est un excellent morceau qui reste dans la tête. Mick tombe la veste, ce soir il parlera beaucoup, content simplement de jouer, d'ailleurs on sent une bonne entente dans le groupe. On a droit à quelques beaux duels de guitares, les solos étant pratiquement tous pris par Mick Jones. Pour finir le concert, encore un excellent morceau avec What's The Fuck. Le groupe revient pour un final où Mick fera monter sur scène quelques jeunes fans du premier rang, pour l'interprétation de Why Do Men Fight dont plusieurs passages évoquent Police On My Back. Une belle fin de concert très rock'n'roll, une salle qui bougeait bien, que demander de plus ?

Pour moi cela a été une agréable surprise que ce concert. Oh pas révolutionnaire, mais j'ai passé du bon temps, et surtout je n'ais pas eu cette impression de nostalgie parfois malsaine qui peut entourer certains concerts d'anciennes gloires sur le retour (comme The Woodentops par exemple...). En prime, j'achète un tee shirt spécialement personnalisé pour cette soirée (sympa comme idée). Voila un bon concert de plus, je repars heureux d'avoir été là ce soir. Bien sûr, la set list est dans ma poche, faudrait pas déconner, quand même !!!!! »





photos de gilles b


Laëtitia Shériff est une chanteuse rock françaises songwriting féminin, qui a su développer un univers personnel : une pop minimaliste, légère, aérienne et légèrement torturée, mélancolique avec des prestations scéniques impeccables. Elle a signé avec son groupe chez Fargo Records. Un nouvel album, quatre ans après un premier effort très marquant, sort en mai 2008 et à pour titre Games over.




Carbon / Silicon est un groupe de Garage Rock composé par deux Punk Rock Legends: Mick Jones ex- The Clash et ex- Big Audio Dynamite et Tony James ex- Generation X. Le groupe s’est formé autour de 2002. Après avoir mis à disposition, gracieusement, sur le net l’équivalent de trois albums, Carbon/Silicon sort en physique un pétaradant premier album intitulé The Last Post. Il n’y a pratiquement que des chansons qui claquent sur ce disque et des refrains que l’on fredonne pour se donner du cœur à l’ouvrage.

(http://www.myspace.com/carbonsiliconinc)
































Laetitia Sheriff : Vocals & Bass
Olivier Mellano : Guitar (Ex Dominique A,Yann Tiersen)
Gaël Desbois: Drums (Ex Mobil)









Mick Jones - Vocal & Guitar (Ex The Clash)
Tony James - Guitar (Ex Generation X)
Leo "Eazykill" Williams - Bass ( Ex Big Audio Dynamite)
Dominic Greensmith - Drums ( Ex Big Audio Dynamite)











The Magic Suitcase (The Last Post - 2008)
I Loved You (Western Front studio album 2.0 - 2007)
War On Culture (The Last Post - 2008)
Nothing But The Truth (A.T.O.M studio album 1.0 - 2007)
Party World (New Song)
Unbelievable Pain (New Song)
Raison To Believe (Rod Stewart Cover)
The News (The Last Post - 2008)
Really The Blues (The Last Post - 2008)
What The Fuck (The Last Post - 2008) (A.T.O.M studio album 1.0 - 2007)

Encore
Whats Up Dock (New Song)
Why Do Men Fight (The Last Post - 2008)





La durée du concert : 1h15



AFFICHE / PROMO / FLYER








Carbon/Silicon - The News



Carbon/Silicon - The News






1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'aimais bcp Mick au temps du Clash et BAD j'y suis allé un peu à reculons à ce concert parce que les lives que j'ai entendu/vu m'vaient laissé perplexe....
En définitve le concert fut fort sympatoche. Très bonne ambiance une poignée de morceau bon en live (surtout le nouveau Party world), bref content de retrouver Mick après tant d'années d'absence.

J'ai écrit une truc à porpos de la soirée sur mon blof

http://bazarboy.canalblog.com

Cheers

Bboy