Nashville Pussy ~ La Locomotive. Paris.

mercredi 28 janvier 2009

Nashville Pussy ~ La Locomotive. Paris.

Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Cela a failli être mon pire mercredi ce soir, un mercredi noir, tout cela à cause d'une salle située à un endroit où se garer relève du miracle, et comme je n'avais pas envie de débourser une fortune pour aller au parking de l'Elysée Montmartre, j'ai bien failli ne pas assister à ce concert. C'est donc aux alentours de 22 heures que j'ai enfin pu entrer dans la Loco, où j'ai trouvé une salle archi-bondée, depuis le bar jusqu'à la salle. Il m'a presque fallu 5 minutes pour faire les quelques mètres qui me séparaient de la barrière en surplomb de la fosse, où Gilles P m'avait heureusement gardé une précieuse place. Etonnement donc, car le dernier concert de Nashville Pussy à la Maroquinerie n'avait pas fait le plein, contrairement à ce soir... mais il faut dire que la première partie particulièrement alléchante (Supersuckers) avait elle aussi du rameuter un tas de curieux.

Eddie Spaghetti et sa bande investissent la scène vers 22h, la configuration est simple : deux guitares de chaque côté et Eddie qui porte un magnifique tee shirt de Zen Guerilla au centre, à la basse et aux vocaux. Une fois encore, on reprochera le niveau sonore malheureusement trop faiblard pour ce genre de musique malgré un son assez compact. En tout cas le groupe autoproclamé "plus grand groupe de rock'n'roll du monde" (dixit Eddie Spaghetti, qui nous le rappellera d'ailleurs plusieurs fois au cours de la soirée) met le feu dans la fosse, ça pogote et ça slamme sec, nous on profite du spectacle visuel et sonore. Pas de morceaux country ce soir, le groupe ayant sorti deux ou trois albums du genre, non, tout est 100% rock'n'roll, les deux guitaristes font juste ce qu'il faut, pas trop de poses heavy ou de démonstration guitaristique pénible. C'est carré, par moments je pensait même au MC5, le combo incendiaire de Détroit. Un peu comme Gilles P, j'ai été surpris car je pensais voir un combo de rock certes, mais surtout une bande de déconneurs, il suffit de visualiser les pochettes de leurs CDs pour se faire une idée, mais non, c'était plutôt clean de ce côté-là. On ne vas pas crier au génie, mais force est de constater que l'on a passé 45 minutes bien agréables. A revoir en tête d'affiche éventuellement, pour pouvoir encore mieux apprécier.

Fin de l'acte I, le public reflue vers le bar, il est maintenant 23h, on n'est pas couchés !! 23h30, Nashville Pussy sont sur scène, les membres du

groupe sont les mêmes qu'il y a 2 ans, Karen Cuda à la basse ressemble de loin à une Joan Jett trash, voire à Brody Dalle des feu Distillers, et ce que je viens de découvrir, c'est qu'elle faisait partie d'un groupe nommé Hemi-Cuda (je ne sais pas s’il existe encore) qui ont sorti un album assez fantastique en 2000, « Classic For Lovers ». Elle est véritablement le complément idéal de la paire Blaine et Ruyters. Premier morceau et grosse inquiétude pour ma part, le son est naze !! Je n’entends pas la guitare de Ruyters, et la batterie est trop en avant, je crains le pire, et puis dès le troisième morceau, les choses s'arrangent, et le son devient alors bien compact, à défaut d'être

fort, hélas ! Un concert de Nashville Pussy vous réserve rarement des surprises, et ce soir, il n'y en a pas eu, mais dieu que c'est bon de se prendre un dose de fuckin' rock'n'roll dans la poire. Comme Motorhead, Nashville Pussy n'est pas un groupe de hard rock. Les influences sont simples, du AC/DC, une couche de rock sudiste, un peu de sexe et d'alcool, et pourquoi pas un pétard. Avec tout cela, vous pouvez prendre en marche le train du rock'n'roll. On retiendra quelques morceaux au dessus du lot, comme Come On Come On (Fuck you !) un refrain facile à retenir et à chanter, un Nutbush City Limits toujours aussi jouissif, et en final les toujours aussi explosifs Snake Eyes suivi de l'hymne du groupe, Go Motherfuckers Go !! Et en rappel, la reprise de Rose Tatoo, Rock'n'roll Outlaws. Visuellement, on ne s'ennuie pas, ça pogote et ça slamme toujours autant, quelques téméraires arrivent à monter sur scène avant de se faire éjecter ou plutôt pousser sans ménagement dans la fosse, provoquant quelques beau stage divings. Comme pour les Supersuckers, il n'y a pas beaucoup de frime chez les NP. Bien sûr, Ruyters prend quelques poses, mais tout cela sans excès, et toujours très rock'n'roll. Karen Cuda, elle, est assez spectaculaire avec sa basse et son corps orné de tatouages. La soirée se termine donc de belle manière, j'aurais sûrement préféré être au premier rang, mais la Loco, ce n'est pas l'idéal, et puis vu l'heure à laquelle je suis arrivé...

Vincent nous rejoint, il est 1h30, et dehors il fait froid. Et je me pose la question : Les Rock'n'roll Motherfuckers ne se seraient-ils pas inspiré de Nashville Pussy ? Un blog simple, sympa et pas prise de tête, sans concessions mais toujours Rock'n'roll ! Allez je vous laisse, car il est 3 heures du matin, et je vais aller me coucher... avec des « Go Motherfuckers Go ! » plein la tête !! »

photos de gilles b.

The Supersuckers est un groupe de rock'n roll américain formé en 1988. Leur style s'apparente à du garage punk avec quelques influences de country. Ils se sont auto-proclamés "Le Plus Grand Groupe de Rock'n Roll du Monde".

(http://www.myspace.com/supersuckers)

Nashville Pussy est un groupe de Hard Rock, fondé a Athens en Géorgie aux Etas-Unis, par Blaine Cartwright et sa femme Ruyters Suys, à la croisée du Hard Blues Rock, et du Psychobilly. Le groupe se démarque très vite de la scéne rock en Géorgie en jouant un mélange de glam-rock et de heavy métal, mélangé avec des sont de rock sudiste. Le grope commença d'abord a joué des reprises de AC/DC, ZZ Top ou Kiss, ainsi que quelques compositions de Blaine Cartwright. Leurs paroles sont provocatrices, au deuxième, voire au trente et unième degré (des chansons comme Hate & Whiskey, Pussy Time font parti de leur répertoire). En mai 2002 sort leur troisiéme album "say something nasty" qui fut synonyme de reconaissance mondiale avec des tournées en tête d'affiche en Europe et au Japon, ainsi qu'au Etats-Unis. La position de bassiste leur portant vraiment la pouasse, Katie Lynn quitta le groupe pour former son propore groupe. Fin 2004, les Nashville Pussy prendront un break de quelques mois, Blaine en profita pour trouver une nouvelle bassiste Karen Cuda, qui joué dans un groupe de punk rock local. En 2005 sort enfin leur nouvel album "Get Some" et s'en suit des tournées mondiales en Europe, aux Japon et en Amérique du Nord. S'en suit un best of "Dirty best of". Sex, Beer and Rock ’N’Roll !!! Telle est la devise du quatuor !!!

(http://www.myspace.com/nashvillepussy)

Eddie Spaghetti: Vocals, Bass
Ron "Rontrose" Heathman: Guitar
Dan "Thunder" Bolton: Guitar
Scott "Scottzilla" Churilla: Drums

Blaine Cartwright - guitar, lyrical genius, THE man
Ruyter Suys - guitar goddess
Jeremy Thompson - drum monster
Karen Cuda - low end lass

NON DISPONIBLE

La durée du concert : 1h02

Speed Machine (From Hell To Texas - 2009)
Piece Of Ass (High As Hell - 2000)
High As Hell (High As Hell - 2000)
Good Night For A Heart Attack (Get Some! - 2005)
Gonna Hitchhike Down To Cincinatti And Kick The Shit Outta Your Drunk Daddy (Say Something Nasty - 2002)
Come On Come On (Get Some! - 2005)
Ain't Your Biz
I’m So Hight (From Hell To Texas - 2009)
Hate And Whisky (Get Some! - 2005)
Late Great USA (From Hell To Texas - 2009)
Nutbush City Limits ( Cover’s Ike & Tina Turner)(Get Some! - 2005)
Struttin' Cock (High as Hell - 2000)
Drunk Driving Man (From Hell To Texas - 2009)
The B***h Just Kicked me Out (Say Something Nasty - 2002)
Snake Eyes (Let Them Eat Pussy - 1998)
Go Motherfucker Go (Let Them Eat Pussy - 1998)

Encore

Rock'n'Roll Outlaw (Cover’s Rose Tattoo) (High as Hell - 2000)
Going Down Swinging (Get Some! - 2005)

La durée du concert : 1h13