Première partie : CARMEN MARIA VEGA
« Cruel dilemme pour cette soirée, faut-il voir The Rakes, ou bien alors La Grande Sophie, sans parler de Shearwater au Café de La Danse ? C'est presque la salle ce soir qui a été l’élément décisif : j’en ai marre de l'Elysée Montmartre, je prends donc ma place pour la Grande Sophie… Et puis moi, je l'aime bien, la Grande Sophie ! Ok, son dernier album ne me touche pas vraiment, trop "chanson française", pas assez rock'n'roll et frais à mon goût, mais je lui pardonne tout car depuis Martin en 2001, je la suis dans son évolution. Précautionneusement, car je me méfie des entrées parfois folkloriques au Casino de Paris, j'arrive assez tôt, le premier pour tout dire. Commence alors une attente marquée par un orage violent, puis à ma grande surprise, alors que je ne m'y attends pas, le rideau s'ouvre et les gens s'engouffrent à l'intérieur, puis se massent devant les portes menant non pas encore à la salle, mais dans le hall la précédant. Sur le coup, cela m'énerve un peu, mais en fin de compte, pas de souci, je me retrouve au premier rang légèrement décalé sur la gauche. L'attente se poursuit, longue et fastidieuse surtout lorsque l'on est seul comme c'est le cas pour moi ce soir.
La salle est pleine lorsque Carmen Maria Vega, entourée de ses deux musiciens, fait son entrée sur scène. Elle, c'est une grande gueule sympathique, qui m'a fait parfois penser à Liane Foly (pour la voix et le caractère). Musicalement, c'est de la chanson française humoristique, servie par une artiste attachante et rigolote, et pourvue de plus d'une belle voix. Les chansons sont drôles (surtout celle concernant le LSD). Mais mon problème avec la chanson humoristique, c'est que je me lasse vite, car tout est basé sur les textes, et moi, je viens en premier lieu pour la musique. Mais 35 minutes de spectacle, cela me convient tout à fait pour ce genre de musique. Plus, je frôlerais tout de même l'overdose. En tout cas dans le genre, Maria Carmen Vega se débrouille plutôt bien.
Place maintenant à La Grande Sophie, j'avoue que son dernier album m'a plutôt déconcerté, et à vrai dire, pas enthousiasmé lors des premières écoutes. Depuis, mon avis a légèrement évolué, dans un sens dirons-nous plus positif, mais malgré tout, l'évolution dans une direction "chanson française" ne m'attire guère. Et cette évolution, on la ressent dès l'entrée sur scène des musiciens, avec, de chaque côté de la scène, un contrebassiste qui, de temps en temps, prendra une guitare basse en main, et en face de moi, Valentine la violoncelliste. On s'oriente donc vers un concert de toute façon plus intimiste que ce que j'avais vu auparavant. Mais heureusement, Sophie est là, vraiment belle dans sa robe noire toute simple, laissant ses épaules nues : curieusement, c'est la première fois que je la vois de tout près et je tombe rapidement sous le charme du personnage. Alors oui, il faut bien dire que je regrette le temps où LGS jouait sa musique avec simplicité, et où le côté pop rock que j'aimais tant était omniprésent. J'avoue que, même si ce n'est pas désagréable, le nouveau traitement des chansons ne m'a pas convaincu. Oh bien sûr, beaucoup vont crier au génie, et dire que les nouvelles orchestrations sont plus recherchées. Désolé, moi je préférais la simplicité de sa musique d'antan. Ce n’est pas pour autant que le concert soit mauvais. Tout d'abord, Sophie, comme je l'ai dit, irradie tout simplement. On ressent bien cette simplicité en elle, dans le contact permanent qu'elle recherche avec le public. Ce contact d'ailleurs va s'établir de manière assez drôle, après une bonne version de Dans Le Show Business, qui se finit traditionnellement par la foule qui reprend le gimmick de la chanson en sifflant, et cela pendant un bon moment. Puis tout s'arrête, les musiciens quittent la scène, excepté bien entendu Sophie, qui accorde sa belle guitare rouge… et puis, alors qu’elle va attaquer un nouveau morceau, du fond de la salle, les gens commencent à reprendre le fameux gimmick de Dans Le Show Business : Sophie est tout d'abord surprise, puis, avec un grand sourire, elle s'assoit sur un des retours, et recommence la chanson seule à la guitare. Ces quelques instants de magie resteront pour moi le grand moment du concert. Edith Fambuena, qui a énormément participé à l'élaboration du dernier album, fait des apparitions ponctuelles à la guitare, mais même ces moments-là manquent de punch je trouve, toujours ce nouveau traitement des morceaux. Hommage à Barbara avec Dis, quand reviendra-tu ? Mon second coup de cœur ce soir va à la version de On Savait Devenir Grand, l’une de mes chansons préférées. De temps en temps, Sophie pète un plomb et délire guitare en main, ou bien alors fait du saut à la corde, c'est toujours marrant et assez excitant. Curieusement, plus le concert avance, et plus j'apprécie le spectacle, malgré les réserves faites auparavant, car c’est impossible de rester insensible devant le charme dégagé par l'artiste, et aussi devant son naturel, qui la rend obligatoirement sympathique. Donc je me laisse aller, et toute la fin du concert, je vais la passer avec le sourire aux lèvres. Et quel beau final avec le très nostalgique Des Roses Rouges. Deux rappels viendront conclure ce concert, Martin, bien sûr, la chanson qui l’a fait connaître, puis en guise de dernier morceau, L'amour, ça Pardonne Pas.
J'ai des sentiments assez contradictoires en sortant de la salle : du regret concernant le nouveau traitement des chansons, sans compter l'absence de nombreux titres (Sophie quand joueras-tu Ringo Starr ???!!!), et malgré tout, une certaine satisfaction de voir que, en dépit de toutes ces craintes, LGS a toujours une place dans mon univers musical… Et d'ailleurs, plusieurs jours étant passés depuis cette soirée, j'ai l'impression que c'était tout compte fait un très bon concert. Et la dame joue tout de même 1h50, ce qui n'est plus trop courant de nos jours.
Rendez-vous – certainement - le 17 novembre à l'Olympia. »
La salle est pleine lorsque Carmen Maria Vega, entourée de ses deux musiciens, fait son entrée sur scène. Elle, c'est une grande gueule sympathique, qui m'a fait parfois penser à Liane Foly (pour la voix et le caractère). Musicalement, c'est de la chanson française humoristique, servie par une artiste attachante et rigolote, et pourvue de plus d'une belle voix. Les chansons sont drôles (surtout celle concernant le LSD). Mais mon problème avec la chanson humoristique, c'est que je me lasse vite, car tout est basé sur les textes, et moi, je viens en premier lieu pour la musique. Mais 35 minutes de spectacle, cela me convient tout à fait pour ce genre de musique. Plus, je frôlerais tout de même l'overdose. En tout cas dans le genre, Maria Carmen Vega se débrouille plutôt bien.
Place maintenant à La Grande Sophie, j'avoue que son dernier album m'a plutôt déconcerté, et à vrai dire, pas enthousiasmé lors des premières écoutes. Depuis, mon avis a légèrement évolué, dans un sens dirons-nous plus positif, mais malgré tout, l'évolution dans une direction "chanson française" ne m'attire guère. Et cette évolution, on la ressent dès l'entrée sur scène des musiciens, avec, de chaque côté de la scène, un contrebassiste qui, de temps en temps, prendra une guitare basse en main, et en face de moi, Valentine la violoncelliste. On s'oriente donc vers un concert de toute façon plus intimiste que ce que j'avais vu auparavant. Mais heureusement, Sophie est là, vraiment belle dans sa robe noire toute simple, laissant ses épaules nues : curieusement, c'est la première fois que je la vois de tout près et je tombe rapidement sous le charme du personnage. Alors oui, il faut bien dire que je regrette le temps où LGS jouait sa musique avec simplicité, et où le côté pop rock que j'aimais tant était omniprésent. J'avoue que, même si ce n'est pas désagréable, le nouveau traitement des chansons ne m'a pas convaincu. Oh bien sûr, beaucoup vont crier au génie, et dire que les nouvelles orchestrations sont plus recherchées. Désolé, moi je préférais la simplicité de sa musique d'antan. Ce n’est pas pour autant que le concert soit mauvais. Tout d'abord, Sophie, comme je l'ai dit, irradie tout simplement. On ressent bien cette simplicité en elle, dans le contact permanent qu'elle recherche avec le public. Ce contact d'ailleurs va s'établir de manière assez drôle, après une bonne version de Dans Le Show Business, qui se finit traditionnellement par la foule qui reprend le gimmick de la chanson en sifflant, et cela pendant un bon moment. Puis tout s'arrête, les musiciens quittent la scène, excepté bien entendu Sophie, qui accorde sa belle guitare rouge… et puis, alors qu’elle va attaquer un nouveau morceau, du fond de la salle, les gens commencent à reprendre le fameux gimmick de Dans Le Show Business : Sophie est tout d'abord surprise, puis, avec un grand sourire, elle s'assoit sur un des retours, et recommence la chanson seule à la guitare. Ces quelques instants de magie resteront pour moi le grand moment du concert. Edith Fambuena, qui a énormément participé à l'élaboration du dernier album, fait des apparitions ponctuelles à la guitare, mais même ces moments-là manquent de punch je trouve, toujours ce nouveau traitement des morceaux. Hommage à Barbara avec Dis, quand reviendra-tu ? Mon second coup de cœur ce soir va à la version de On Savait Devenir Grand, l’une de mes chansons préférées. De temps en temps, Sophie pète un plomb et délire guitare en main, ou bien alors fait du saut à la corde, c'est toujours marrant et assez excitant. Curieusement, plus le concert avance, et plus j'apprécie le spectacle, malgré les réserves faites auparavant, car c’est impossible de rester insensible devant le charme dégagé par l'artiste, et aussi devant son naturel, qui la rend obligatoirement sympathique. Donc je me laisse aller, et toute la fin du concert, je vais la passer avec le sourire aux lèvres. Et quel beau final avec le très nostalgique Des Roses Rouges. Deux rappels viendront conclure ce concert, Martin, bien sûr, la chanson qui l’a fait connaître, puis en guise de dernier morceau, L'amour, ça Pardonne Pas.
J'ai des sentiments assez contradictoires en sortant de la salle : du regret concernant le nouveau traitement des chansons, sans compter l'absence de nombreux titres (Sophie quand joueras-tu Ringo Starr ???!!!), et malgré tout, une certaine satisfaction de voir que, en dépit de toutes ces craintes, LGS a toujours une place dans mon univers musical… Et d'ailleurs, plusieurs jours étant passés depuis cette soirée, j'ai l'impression que c'était tout compte fait un très bon concert. Et la dame joue tout de même 1h50, ce qui n'est plus trop courant de nos jours.
Rendez-vous – certainement - le 17 novembre à l'Olympia. »
(www.myspace.com/lagrandesophiemusic)
* 1997 : La Grande Sophie s'agrandit (Les Compagnons de la tête de mort)
* 2001 : Le Porte-bonheur
* 2003 : Et si c'était moi
* 2005 : La suite…
* 2006 : La suite… nouvelle édition, inclut 2 nouveaux morceaux, des maquettes et un dvd portrait (AZ/Universal)
2008 : La grande Sophie en acoustique toute seule comme une grande - EP Version numérique uniquement
2009 : Des vagues et des ruisseaux
* 2001 : Le Porte-bonheur
* 2003 : Et si c'était moi
* 2005 : La suite…
* 2006 : La suite… nouvelle édition, inclut 2 nouveaux morceaux, des maquettes et un dvd portrait (AZ/Universal)
2008 : La grande Sophie en acoustique toute seule comme une grande - EP Version numérique uniquement
2009 : Des vagues et des ruisseaux
La Grande Sophie - Du courage
La Grande Sophie - Quelqu'un d'autre
La Grande Sophie - Je Ne Changerais Jamais
La Grande Sophie - Quelqu'un d'autre
La Grande Sophie - Je Ne Changerais Jamais
1 commentaire:
Pour vous donner un avant-goût => http://www.rehve.fr/Music/Kronic_concert/La_Grande_Sophie_20090127.html
Bon concert
Rehve
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