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samedi 9 mai 2009

THE BISHOPS ~ Le Divan Du Monde. Paris.















Première Partie :



Ce qu’en a pensé Emilie :

« Un concert sans aléas préliminaires semblant impossible pour moi, j’arrive au Divan du Monde à 20h30 au lieu de 20h ce soir-là, et je manque donc le début de la première partie, le groupe français Norma Peals. Je regrette cette arrivée tardive car ce n’est pas très respectueux pour le groupe, mais on ne peut pas dire que la fin de leur concert m’aura enthousiasmée. Ça reste correct, mais sans ce côté un peu « à part », cette identité propre que les Bishops, eux, ont sans aucun doute possible. L’un des chanteurs me fait sourire avec ses « come on, come on » adressés par un groupe français à un public majoritairement français, mais au moins il y a communication avec le public en question, ça fait toujours plaisir. La chanson Inside you dédiée aux filles, fait bien rire aussi une audience pour l’instant assez discrète, quoique fournie. Du fait de mon arrivée tardive, c’est rapidement la fin de ce set sympathique, mais de mon point de vue sans trop de relief. Il est vrai que ma passion immodérée pour le trio londonien star de ce soir ne m’aide pas à être objective.

En avant donc pour mon quatrième concert de Pete, Mike et Chris. Première surprise, à l’arrivée sur scène des Bishops (sans chichis, comme d’habitude), Mike porte une chemise rouge. Petite révolution dans le style vestimentaire bishopsien, même si le temps où Mike montera sur scène avec tee-shirt à tête de mort et jeans déchiré n’est certes pas encore arrivé. Cette chemise serait-elle destinée à masquer un manque de renouvellement côté musique ? Je dois avouer que je craignais un peu de m’ennuyer ce soir au vu du répertoire encore faible du groupe. Que nenni ! De l’ouverture sur le bon vieux Higher now jusqu’au (premier) final, Menace about town, le groupe fait preuve d’une énergie et d’un enthousiasme communicatifs. Mike compense un timbre de voix un peu limité (de toute façon les compos des Bishops ne se prêtent pas aux envolées lyriques) par des solos de virtuose (bon, OK, j’ai vingt-trois ans et j’ai vu une vingtaine de concerts dans ma vie, alors j’exagère probablement). Il bondit dans tous les sens, secoue la tête à tout va, quel contraste avec son look tiré à quatre épingles ! La section rythmique n’est pas en reste et assure. On a beau adorer quand Mike nous gratifie de ses solos sur le devant de la scène (personnellement, c’est ce que j’attends à chaque morceau), voir les jumeaux en action dos à dos, ou sautant de manière synchronisée, ça vaut aussi son pesant d’or ! Et alors qu’en tant qu’habituée, je ne m’attendais guère à de gros changements ce soir, Mike frotte sa guitare sur son pied de micro, puis plus tard contre son ampli. Au milieu de titres majoritairement pop, ce furent deux moments incongrus… et totalement jouissifs ! Des passages noise chez les Bishops, ce concert, c’était vraiment l’endroit où il fallait être ce soir-là dans la capitale!

Mais revenons un peu à la setlist, alternant morceaux des deux albums, b-sides dont House in the desert, que Mike annoncera par « We’re gonna play (moment d’hésitation, je me suis même demandée s’ils avaient un problème dans l’ordre des chansons) Maison dans le désert », et un petit nouveau, Always the same, qui n’en est pas un pour moi puisque le groupe l’a joué au concert du Baron. Un titre qui parle du fait de voyager beaucoup, nous précisera Mike. C’est de circonstance car le groupe joue ce soir son cinquième concert en cinq jours dans le cadre d’une mini-tournée française. Pourtant, aucune baisse de rythme, à part sur la ballade Nothing I can do or say, un peu moins bien que la version studio qui est une pure merveille. Sur tous les autres titres en revanche, le live bonifie sans nul doute les compos, les électrisant et leur ôtant par ailleurs une bonne partie du côté Beatles très présent, surtout sur le premier album. Mention spéciale à Raindance, Free to do what you want, et l’indémodable I can’t stand it anymore (où je m’en suis personnellement donné à cœur joie, « and IIIIIIIIIIIIIIIIIIII can’t stand it anymore » et je n’étais sûrement pas la seule dans le public). Public d’ailleurs qui ce soir-là fait honneur au groupe, bien plus que la fois où je les avais vus à la Maroquinerie en avril 2008. Public qui en est limite à pogoter sur la droite, c’est la première fois que je voyais ça pour les Bishops. J’ai d’ailleurs l’impression que cela a décuplé l’énergie scénique du groupe par rapport aux précédents concerts auxquels j’étais présente. La gent masculine est bien représentée ce soir-là dans la fosse, et montre son attachement au groupe, notamment un jeune homme vers le centre dont l’enthousiasme ne faiblira pas. Un bon point pour le trio qui devrait lui éviter de se faire cataloguer « groupe à midinettes ». Ça n’empêche pas les hurlements et applaudissements en attendant le rappel, et d’ailleurs je m’y joins avec bonheur, c’est aussi ça le rock and roll !

Le groupe ne nous fera pas trop languir, et continuera le set avec Pass away, l’excellent diptyque Lies and indictments / Sun’s going down, et enfin la très appropriée She said bye bye. Mike nous promet le retour du groupe sur Paris en octobre (c’est à présent confirmé le groupe sera le 20 au Nouveau Casino), et le trio quitte la scène… mais réapparaît à son habitude au stand de tee-shirts pour dialoguer avec les anglophones, et se prête volontiers aux autographes et photos. Je demande à Mike si d’autres festivals français que le Rock en Nord sont prévus pour le groupe, malheureusement il pense que non. Je m’achète un nouveau tee-shirt, histoire de changer un peu du premier, malheureusement il n’y a pas de vinyles à vendre cette fois-ci. Je vais conclure ce compte-rendu de mon habituel « Les Bishops sont vraiment supers à voir sur scène et adorables avec leurs fans ». C’est terriblement redondant, mais le fait est que faire la première partie de James Blunt ne semble pas les avoir changés d’un pouce. Alors je ne peux qu’inciter les lecteurs à se rendre si possible au festival Rock en Nord le 26 juillet et à la date du Nouveau Casino, car les Bishops méritent amplement un public plus large en France. »











(http://www.myspace.com/normapeals)


The Bishops
sont un trio band de London, UK. Formé autour des deux frangins jumeaux Bishop, Mike et Pete. Ce trio avec ses costards-cravate et ce look petite frappe mod, fait irrémédiablement penser aux Jam, ayant un petit air des frères Gallagher d'Oasis, mais les influences des Bishops va cependant crêcher plus du côté des sixties. Le premier album intitulé tout simplement The Bishops est sorti au printemps 2007.


(http://www.myspace.com/thebishopsuk)












































Mike Bishop : guitar + vocal
Pete Bishop :- bass + vocal
Chris McConville : drum












La durée du concert : 1h05


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