OPENING : Joker’s Daughter
« C’est avec un peu de surprise que j’ai découvert la mise en vente de ce concert sur le site de la Fnac, il y a à peine dix jours, et c’est sans hésitation que j’ai pris ma place, étant assez fan des Shins. Une brève écoute avant ce concert m’a tout simplement fait penser… aux Shins bien sûr, la voix de Mercer étant reconnaissable entre toutes. Et puis je me dis toujours qu’il vaut mieux voir un groupe à ces débuts !
Pas un chat aux alentours du Nouveau Casino lorsque j’arrive sur place, une habitude maintenant ! Heureusement, je retrouve Anthony à l’intérieur de la salle, et puis Robert qui a fait lui aussi le déplacement. La première partie ce soir est assurée par Joker’s Daughter, un groupe complètement inconnu au bataillon à ce jour, et la vue des couronnes (oui des couronnes, comme les rois !) qui trônent sur des tabourets et sur un synthétiseur est loin de me rassurer. A quelle sauce allons-nous être mangés cette fois ? La réponse est vite arrivée : ce sont des troubadours qui sont sur scène, enfin plutôt des ménestrels des temps modernes, emmenés par Helena Costas, une jeune femme d’origine grecque qui débarque sur scène avec un bonnet de bouffon en guise de couvre-chef. Chaque musicien revêt bien sur sa couronne, et là ou j’avais peur d’un concert farfelu et sans intérêt, j’ai eu droit à 35 minutes de pop douce, aux accents médiévaux, sans que cela soit ridicule, bien au contraire : je me suis surpris à m’attacher à cette poésie baroque et malicieuse. La voix est mutine, et l’utilisation à bonne escient de quelques instruments baroques donne à l’ensemble une touche fraîche et innocente. Oui décidément, j’ai bien apprécié cette récréation, hors du temps et des modes. C’était poétique et charmant, tout simplement. J’ai aimé particulièrement Lucid , ainsi que le très beau Under The Influence Of Jaffa Cakes. Un regret, je n’ai pas acheté leur CD à la fin du concert, tant pis je vais le prendre sur Amazon. A noter que leur présence ce soir est surement due à la présence de Danger Mouse qui est sur leur album.
Place maintenant à Broken Bells qui se présente à six sur scène. Si James Mercer occupe bien sûr une place prépondérante du fait de sa voix, la musique du groupe en général avec ses arrangements et ses samples divers et variés, présente une grosse différence avec les Shins et leur musique plus concrète et terre à terre, sans surprise j’allais même dire : chez Broken Bells où l’électronique est de mise, la palette musicale semble être plus étendue. Malgré cela, le lyrisme est toujours là, cela étant du bien entendu à la présence de Mercer, mais aussi par la grâce d’un guitariste soliste plutôt inspiré, dont je ne connais pas le nom, malheureusement. Le premier morceau est familier à mes oreilles, puisqu’il s’agit de The High Road, qui pourrait passer de belle manière pour le nouveau single des Shins, sûrement la meilleure façon pour Broken Bells d’approcher doucement mais sûrement un univers légèrement différent. Danger Mouse, lui, se contente d’être derrière les fûts, mais on suppose tout de même qu’il est largement partie prenante dans les arrangements groovy et électroniques de Broken Bells. Bien sûr, à l’instar des Shins d’ailleurs, le groupe ne brille pas particulièrement par son charisme sur scène, et c’est la musique qui prime, au détriment certainement d’un peu de chaleur. Je regrette personnellement le manque de communication, appelons cela de la timidité, de la part de James Mercer, qui tout de même avouera par deux fois que le groupe joue seulement pour la seconde fois de toute son existence en live. Et aussi de nous remercier, timidement, de notre présence ce soir. On découvre au fur et à mesure que le concert se déroule les nouveaux morceaux, un bon Vaporize, toujours dans l’esprit des Shins… et puis changement de direction plutôt réussi avec The Ghost Inside où la guitare n’est plus maîtresse des lieux. Danger Mouse délaisse sa batterie pour un morceau pour venir devant nous jouer du piano. Le concert s’achève presque trop rapidement et trop proprement, c’est sûrement le défaut de ce groupe où la folie n’a pas sa place, alors que leur musique laisse une grosse part au rêve et à l’imaginaire. Dommage …..
Ils reviennent, juste à deux sur scène, James Mercer annonce une reprise d’un vieux morceau de Neil Young, et c’est parti pour un assez beau Don’t Let It Bring You Down, mais c’est dur de concurrencer Neil au niveau de la voix. Et puis, plus surprenant, ce sera une reprise du tube de Tommy James & The Shondells (déjà repris deux décennies plus tard par Joan Jett dans une version cette fois ci ultra glam), je veux bien entendu parler de Crimson & Clover : une bonne version que j’aurais souhaitée une fois de plus sans retenue.
Alors pari gagné pour Broken Bells ? Je ne sais pas trop, le concert m’a tout de même semblé un peu trop formaté à mon goût, malgré des morceaux indéniablement intéressants. Mais la scène est-elle véritablement le terrain favori de Broken Bells ? Pas sûr. En tout cas je pense qu’il fallait tout de même être au Nouveau Casino ce soir pour en juger. Pas de merchandising, dommage, j’aurais acheté leur album, il ne me reste plus qu’à le commander. »
Pas un chat aux alentours du Nouveau Casino lorsque j’arrive sur place, une habitude maintenant ! Heureusement, je retrouve Anthony à l’intérieur de la salle, et puis Robert qui a fait lui aussi le déplacement. La première partie ce soir est assurée par Joker’s Daughter, un groupe complètement inconnu au bataillon à ce jour, et la vue des couronnes (oui des couronnes, comme les rois !) qui trônent sur des tabourets et sur un synthétiseur est loin de me rassurer. A quelle sauce allons-nous être mangés cette fois ? La réponse est vite arrivée : ce sont des troubadours qui sont sur scène, enfin plutôt des ménestrels des temps modernes, emmenés par Helena Costas, une jeune femme d’origine grecque qui débarque sur scène avec un bonnet de bouffon en guise de couvre-chef. Chaque musicien revêt bien sur sa couronne, et là ou j’avais peur d’un concert farfelu et sans intérêt, j’ai eu droit à 35 minutes de pop douce, aux accents médiévaux, sans que cela soit ridicule, bien au contraire : je me suis surpris à m’attacher à cette poésie baroque et malicieuse. La voix est mutine, et l’utilisation à bonne escient de quelques instruments baroques donne à l’ensemble une touche fraîche et innocente. Oui décidément, j’ai bien apprécié cette récréation, hors du temps et des modes. C’était poétique et charmant, tout simplement. J’ai aimé particulièrement Lucid , ainsi que le très beau Under The Influence Of Jaffa Cakes. Un regret, je n’ai pas acheté leur CD à la fin du concert, tant pis je vais le prendre sur Amazon. A noter que leur présence ce soir est surement due à la présence de Danger Mouse qui est sur leur album.
Place maintenant à Broken Bells qui se présente à six sur scène. Si James Mercer occupe bien sûr une place prépondérante du fait de sa voix, la musique du groupe en général avec ses arrangements et ses samples divers et variés, présente une grosse différence avec les Shins et leur musique plus concrète et terre à terre, sans surprise j’allais même dire : chez Broken Bells où l’électronique est de mise, la palette musicale semble être plus étendue. Malgré cela, le lyrisme est toujours là, cela étant du bien entendu à la présence de Mercer, mais aussi par la grâce d’un guitariste soliste plutôt inspiré, dont je ne connais pas le nom, malheureusement. Le premier morceau est familier à mes oreilles, puisqu’il s’agit de The High Road, qui pourrait passer de belle manière pour le nouveau single des Shins, sûrement la meilleure façon pour Broken Bells d’approcher doucement mais sûrement un univers légèrement différent. Danger Mouse, lui, se contente d’être derrière les fûts, mais on suppose tout de même qu’il est largement partie prenante dans les arrangements groovy et électroniques de Broken Bells. Bien sûr, à l’instar des Shins d’ailleurs, le groupe ne brille pas particulièrement par son charisme sur scène, et c’est la musique qui prime, au détriment certainement d’un peu de chaleur. Je regrette personnellement le manque de communication, appelons cela de la timidité, de la part de James Mercer, qui tout de même avouera par deux fois que le groupe joue seulement pour la seconde fois de toute son existence en live. Et aussi de nous remercier, timidement, de notre présence ce soir. On découvre au fur et à mesure que le concert se déroule les nouveaux morceaux, un bon Vaporize, toujours dans l’esprit des Shins… et puis changement de direction plutôt réussi avec The Ghost Inside où la guitare n’est plus maîtresse des lieux. Danger Mouse délaisse sa batterie pour un morceau pour venir devant nous jouer du piano. Le concert s’achève presque trop rapidement et trop proprement, c’est sûrement le défaut de ce groupe où la folie n’a pas sa place, alors que leur musique laisse une grosse part au rêve et à l’imaginaire. Dommage …..
Ils reviennent, juste à deux sur scène, James Mercer annonce une reprise d’un vieux morceau de Neil Young, et c’est parti pour un assez beau Don’t Let It Bring You Down, mais c’est dur de concurrencer Neil au niveau de la voix. Et puis, plus surprenant, ce sera une reprise du tube de Tommy James & The Shondells (déjà repris deux décennies plus tard par Joan Jett dans une version cette fois ci ultra glam), je veux bien entendu parler de Crimson & Clover : une bonne version que j’aurais souhaitée une fois de plus sans retenue.
Alors pari gagné pour Broken Bells ? Je ne sais pas trop, le concert m’a tout de même semblé un peu trop formaté à mon goût, malgré des morceaux indéniablement intéressants. Mais la scène est-elle véritablement le terrain favori de Broken Bells ? Pas sûr. En tout cas je pense qu’il fallait tout de même être au Nouveau Casino ce soir pour en juger. Pas de merchandising, dommage, j’aurais acheté leur album, il ne me reste plus qu’à le commander. »
Brooken Bells est un groupe américain indie rock formé en 2009, composé de James Mercer, chanteur de The Shins, et du producteur Danger Mouse.
(http://www.myspace.com/brokenbells)
Brooken Bells - 2010
James Mercer : Vocal, Guitar
Danger Mouse: Drums, Piano, Guitar
The High Road (Brooken Bells -2010)
Vaporize (Brooken Bells -2010)
Your Head Is on Fire (Brooken Bells -2010)
The Ghost Inside (Brooken Bells -2010)
Sailing to Nowhere (Brooken Bells -2010)
Trap Doors (Brooken Bells -2010)
Citizen (Brooken Bells -2010)
Mongrel Heart (Brooken Bells -2010)
October (Brooken Bells -2010)
The Mall and Misery (Brooken Bells -2010)
Vaporize (Brooken Bells -2010)
Your Head Is on Fire (Brooken Bells -2010)
The Ghost Inside (Brooken Bells -2010)
Sailing to Nowhere (Brooken Bells -2010)
Trap Doors (Brooken Bells -2010)
Citizen (Brooken Bells -2010)
Mongrel Heart (Brooken Bells -2010)
October (Brooken Bells -2010)
The Mall and Misery (Brooken Bells -2010)
Encore
Don't Let It Bring You Down (Neil Young Cover)
Crimson & Clover (Tommy James and the Shondells Cover)
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