Opening : FUCKED UP
« Acte 2: Concierto en Barcelona, el Domingo 21 Noviembre.
Après un voyage de trois heures en TGV, avec les images d’un paysage aride, qui défile, tout le long du parcours, nous voilà enfin à Barcelone : Solange Gilles et moi. Eric nous rejoindra, dans la journée, devant la salle du concert ainsi qu'un de ses amis, Yannick qui lui vient de Paris. Solange étant déjà venue à Barcelone nous emmène à la Rambla, grande avenue commerçante qui traverse tout le centre ville et se termine devant le port. Il est environ 15 heures. Nos estomacs commencent à crier famine et on rentre dans un de ces innombrables bar à tapas pour enfin découvrir ces spécialités. Ayant soif on commande deux bières et une sangria pour Solange, le serveur demande si l’on veut des Big One et Gilles, n'ayant pas réalisé. dit oui. On se retrouve avec des impressionnantes chopes d'un litre, mais comme les plats sont copieux la bière descend sans problème. Apres le restaurant, une petite marche sur la Rambla et direction le Palau San Jordi dans le parc Olympique de la Monjuic. Le site extérieurement est superbe et l'attente commence : il est 17h30. peu de monde dans la file et c’est tant mieux. Eric nous rejoint, suivi de Yannick. Vers 19h30, ouverture des portes. On se précipite à l'intérieur mais je me retrouve bloqué au sommet des escaliers par un agent de la sécurité qui lit attentivement les billets (on dirait qu'il veut les apprendre). Ouf j'arrive à passer suivi de Solange. Eric, Gilles et Yannick, ayant réussi à passer avant, nous avaient gardé des places, côté droite face aux violonistes. Ainsi on a décidé de changer de côté : impeccable.
20h30: le premier groupe Fucked Up fait son entrée sur scène et leur prestation est la même qu' à Madrid. Seule différence, le chanteur me parait plus déjanté que la veille. Il se retrouve torse nu et descend dans la fosse pour ensuite monter sur les barrières. Voilà, il est parti dans son délire jusqu'à prendre deux gobelets à un spectateur et se les coller sur le front, ce qui lui donne un air de hellboy à l'arrivée. Il aura passé plus de temps dans la fosse que sur scène, mais il faut reconnaitre que sans les pitreries du chanteur on se serait ennuyés.
21h45: comme la veille, Arcade Fire commence avec un petit quart d'heure de retard. A la différence de Madrid, dès les premières notes de "Ready to Start" le son est impeccable et naturellement la version, comme la veille, est superbe. Ensuite suivent "Laika" et "No Cars go" qui vont me confirmer que le concert de ce soir, sera supérieur à celui de Madrid. Arrive Haïti avec une Régine Chassagne carrément bouleversante. Les larmes me viennent aux yeux tellement c'est beau et prenant. Après "Sprawl II" et encore Régine avec sa danse des foulards, on ne peut que craquer sur "Modern man" mais la chanson, peut être la plus faible du concert, sera jouée avec beaucoup de justesse sur un tempo calme. Les violonistes, même si elles ne jouent pas, sont complètement dans les morceaux. Je constate que chaque musicien vit à fond son concert. Arrive "Rococo", encore un grand moment (mais à vrai dire il n'y a que des grands moments avec Arcade Fire). Cette chanson démarre doucement et se termine dans un final électrisant, à la manière du Boléro de Ravel. Le public crie sa joie et reprend en cœur le refrain «Rococo, rococo, rococo, rococo...»... immense et quelle intensité. Après un "Crawl", impeccable, arrive "Intervention" et là la version est à porter aux nues. La messe est dite avec l’énorme "We used to wait", morceau que j'avais découvert au Casino de Paris et qui m'avait déjà accroché l'oreille. Wind Butler descend dans la foule et monte sur la barrière pour chanter avec le public... Superbe, la tension est montée d'un cran, c’est magique. Ensuite, à la première note de "Power out", j'ai l'impression de flotter à un mètre du sol car on franchit une barrière dans l'intensité. Tout le monde, autour de moi, chante, saute, à ne plus en pouvoir jusqu’au paroxysme. Dès que les premières notes de "Rébellion" se font entendre, l'explosion continue et c'est carrément de la folie dans la salle. On est plus à Barcelone mais on est sur la planète Arcade Fire. La fin de de la chanson, nous laissera complètement vidés mais pas le temps de reprendre son souffle que "Month of May" nous achève par son intensité. C’est une tuerie pour cette fin de concert avant le rappel.
Il manque "Keep the car Running" pour que cela soit complet... pas de problèmes la chanson arrive avec Régine Chassagne et c'est reparti. La musique nous traverse la tête et nous fait chavirer avant la conclusion, comme dans tous les concerts de Arcade Fire, sur une "Wake Up"... pour que la messe soit dite entièrement en nous laissant sans voix.
Conclusion : ce concert était supérieur à celui de Madrid, sûrement au niveau du son, mais aussi par son intensité. Mais jusqu'où vont il aller ? Suite au prochain... mercredi à Marseille !»
Après un voyage de trois heures en TGV, avec les images d’un paysage aride, qui défile, tout le long du parcours, nous voilà enfin à Barcelone : Solange Gilles et moi. Eric nous rejoindra, dans la journée, devant la salle du concert ainsi qu'un de ses amis, Yannick qui lui vient de Paris. Solange étant déjà venue à Barcelone nous emmène à la Rambla, grande avenue commerçante qui traverse tout le centre ville et se termine devant le port. Il est environ 15 heures. Nos estomacs commencent à crier famine et on rentre dans un de ces innombrables bar à tapas pour enfin découvrir ces spécialités. Ayant soif on commande deux bières et une sangria pour Solange, le serveur demande si l’on veut des Big One et Gilles, n'ayant pas réalisé. dit oui. On se retrouve avec des impressionnantes chopes d'un litre, mais comme les plats sont copieux la bière descend sans problème. Apres le restaurant, une petite marche sur la Rambla et direction le Palau San Jordi dans le parc Olympique de la Monjuic. Le site extérieurement est superbe et l'attente commence : il est 17h30. peu de monde dans la file et c’est tant mieux. Eric nous rejoint, suivi de Yannick. Vers 19h30, ouverture des portes. On se précipite à l'intérieur mais je me retrouve bloqué au sommet des escaliers par un agent de la sécurité qui lit attentivement les billets (on dirait qu'il veut les apprendre). Ouf j'arrive à passer suivi de Solange. Eric, Gilles et Yannick, ayant réussi à passer avant, nous avaient gardé des places, côté droite face aux violonistes. Ainsi on a décidé de changer de côté : impeccable.
20h30: le premier groupe Fucked Up fait son entrée sur scène et leur prestation est la même qu' à Madrid. Seule différence, le chanteur me parait plus déjanté que la veille. Il se retrouve torse nu et descend dans la fosse pour ensuite monter sur les barrières. Voilà, il est parti dans son délire jusqu'à prendre deux gobelets à un spectateur et se les coller sur le front, ce qui lui donne un air de hellboy à l'arrivée. Il aura passé plus de temps dans la fosse que sur scène, mais il faut reconnaitre que sans les pitreries du chanteur on se serait ennuyés.
21h45: comme la veille, Arcade Fire commence avec un petit quart d'heure de retard. A la différence de Madrid, dès les premières notes de "Ready to Start" le son est impeccable et naturellement la version, comme la veille, est superbe. Ensuite suivent "Laika" et "No Cars go" qui vont me confirmer que le concert de ce soir, sera supérieur à celui de Madrid. Arrive Haïti avec une Régine Chassagne carrément bouleversante. Les larmes me viennent aux yeux tellement c'est beau et prenant. Après "Sprawl II" et encore Régine avec sa danse des foulards, on ne peut que craquer sur "Modern man" mais la chanson, peut être la plus faible du concert, sera jouée avec beaucoup de justesse sur un tempo calme. Les violonistes, même si elles ne jouent pas, sont complètement dans les morceaux. Je constate que chaque musicien vit à fond son concert. Arrive "Rococo", encore un grand moment (mais à vrai dire il n'y a que des grands moments avec Arcade Fire). Cette chanson démarre doucement et se termine dans un final électrisant, à la manière du Boléro de Ravel. Le public crie sa joie et reprend en cœur le refrain «Rococo, rococo, rococo, rococo...»... immense et quelle intensité. Après un "Crawl", impeccable, arrive "Intervention" et là la version est à porter aux nues. La messe est dite avec l’énorme "We used to wait", morceau que j'avais découvert au Casino de Paris et qui m'avait déjà accroché l'oreille. Wind Butler descend dans la foule et monte sur la barrière pour chanter avec le public... Superbe, la tension est montée d'un cran, c’est magique. Ensuite, à la première note de "Power out", j'ai l'impression de flotter à un mètre du sol car on franchit une barrière dans l'intensité. Tout le monde, autour de moi, chante, saute, à ne plus en pouvoir jusqu’au paroxysme. Dès que les premières notes de "Rébellion" se font entendre, l'explosion continue et c'est carrément de la folie dans la salle. On est plus à Barcelone mais on est sur la planète Arcade Fire. La fin de de la chanson, nous laissera complètement vidés mais pas le temps de reprendre son souffle que "Month of May" nous achève par son intensité. C’est une tuerie pour cette fin de concert avant le rappel.
Il manque "Keep the car Running" pour que cela soit complet... pas de problèmes la chanson arrive avec Régine Chassagne et c'est reparti. La musique nous traverse la tête et nous fait chavirer avant la conclusion, comme dans tous les concerts de Arcade Fire, sur une "Wake Up"... pour que la messe soit dite entièrement en nous laissant sans voix.
Conclusion : ce concert était supérieur à celui de Madrid, sûrement au niveau du son, mais aussi par son intensité. Mais jusqu'où vont il aller ? Suite au prochain... mercredi à Marseille !»
Arcade Fire (également appelé The Arcade Fire) est une formation de rock indépendant originaire de Montréal, Québec, Canada, en 2000, jouant un rock émotionnel et inclassable. Il s'est développé autour du couple formé de Win Butler et Régine Chassagne . Cependant ils ne connaissent le succès qu'avec Funeral, qui paraît en 2004. Le groupe fait usage d'un large éventail d'instruments de musique — surtout de la guitare, de la batterie et de la guitare basse — mais aussi du piano, de l'alto, du violoncelle, du xylophone, de l'accordéon et de la harpe. La plupart des musiciens jouent de plusieurs instruments: sur scène, on peut ainsi voir Régine Chassagne passer de l'accordéon à la batterie ou Win Butler de la guitare à l'orgue.
(http://www.myspace.com/arcadefireofficial)
• 2004 : Funeral
• 2007 : Neon Bible
• 2010 : The Suburbs
• 2007 : Neon Bible
• 2010 : The Suburbs
Win Butler : Chant, Guitare, Piano, Basse.
Regine Chassagne : Chant, Accordeon, Batterie, Xylophone, Percussions, Clavier.
Will Butler : Clavier, Percussions, Xylophone.
Richard Parry : Clavier, Piano, Accordeon, Xylophone, Percussions, Basse.
Timothy Kingsbury : Basse, Guitare.
Sarah Neufeld : Violon.
Jeremy Gara : Batterie, Guitare.
La Setlist du Concert
ARCADE FIRE
ARCADE FIRE
01. Ready To Start (The Suburbs - 2010)
02. Neighborhood #2 (Laïka) (Funeral - 2004)
03. No Cars Go (Neon Bible - 2007)
04. Haiti (Funeral - 2004)
05. Sprawl II (Mountains Beyond Mountains) (The Suburbs - 2010)
06. Modern Man (The Suburbs - 2010)
07. Rococo (The Suburbs - 2010)
08. The Suburns (The Suburbs - 2010)
09. The Suburns (Continued)(The Suburbs - 2010)
10. Crown of Love (Funeral - 2004)
11. Intervention (Neon Bible - 2007)
12. We Used To Wait (The Suburbs - 2010)
13. Neighborhood #3 (Power Out) (Funeral - 2004)
14. Rebellion (Lies) (Funeral - 2004)
15. Month Of May (The Suburbs - 2010)
16. Neighborhood # 1 (Tunnels) (Funeral - 2004)
Encore
17. Keep The Car Running (Neon Bible - 2007)
18. Wake Up (Funeral - 2004)
La durée du concert : 1h33
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