Première Partie : Wye Oak
« Cold War Kids a toujours été un groupe un peu à part, jamais véritablement dans la hype, déroutant par sa musique, mais toujours explosif et surprenant sur scène. Pourtant cette fois il y a de quoi être inquiet, car il faut bien l’avouer leur troisième et dernier album est loin d’être bon. Il est tout simplement anecdotique et terriblement lisse. On ne retrouve plus rien de ce qui faisait l’alchimie de ce groupe. Pour un peu, on penserait même que ce n’est pas eux qui ont joué et composé ce méfait. Mais bon je me fie en priorité aux prestations «live» des groupes et celles de CWK sont toujours excellentes. Ma première rencontre avec eux au Trabendo en 2007 m’avait agréablement surpris. En 2008 au Bataclan ils l’avaient confirmé de belle manière avec un concert explosif d’où ma présence inévitable ce soir.
Le concert affiche sold out depuis plusieurs semaines déjà. Cependant, il n’y a que deux ou trois personnes lorsque j’arrive devant le fronton du Bataclan. Ce soir Livie, Sabine et Marine m’accompagnent. Les portes ouvrent assez tôt. L’entrée est cool pas besoin de cavaler pour aller au premier rang, j’opte pour le plein centre. Il n’y a pas de crash barrière et c’est un bonheur.
Le duo qui arrive sur scène m’est totalement inconnu, il s’appelle Wye Oak. Une jeune femme blonde assez jolie à la guitare, c’est Jenn. Lui c’est Andy qui officie à la batterie tout en jouant des parties de claviers en même temps, le tout accompagné par une boîte à rythmes. L’ensemble est sympa. Jenn se débrouille bien à la guitare. Musicalement, il est difficile de situer le groupe, mais j’ai pu constater de belles fulgurances soniques qui accompagnaient des compositions assez mélodiques. C’est assez lumineux. On est en plein dans un univers folk rock, plutôt rock que folk d’ailleurs. A voir certainement dans une salle plus intime. En tout cas, j’ai passé 30 minutes agréables. A suivre.
Venons en maintenant à nos héros, à savoir : Cold War Kids. Inutile de le cacher plus longtemps, le concert ne restera pas dans les annales. Ce sera une semi-déception tout simplement. Je dis semi-déception, car comment ne pas être déçu par ce que nous avons entendu ? Il faut bien avouer que l’ennui n’était pas loin. La cause principale étant, à mon avis, un album, presque entièrement raté (Mine Is Yours). Un album dans lequel on ne retrouve rien de ce qui fait l’originalité de Cold War Kids, des mélodies bancales et bizarres, pas académique pour un sou, mais qui définissent le son du groupe en lui donnant son originalité et son cachet. Heureusement, malgré tout, que le jeu de scène particulier de Matt Maust le bassiste, et de Jonnie Russell le guitariste reste toujours un grand moment de plaisir des yeux. Dommage aussi que Matt Maust ne porte pas son improbable couvre-chef comme il en a l’habitude. Et puis un autre signe qui ne trompe pas, le comportement du public. Curieux pour un concert sold out, c’est presque la première fois que je vois une telle distance entre les spectateurs du premier et ceux du second rang. Avantage pour moi, mon espace vital est largement préservé. Du coup, je vis cette première partie de concert de façon quasi irréelle, regardant plutôt qu’écoutant le groupe. C’est fade et même si la voix de Nathan Willett est bien présente il n’y a pas matière à s’enflammer. N’oublions pas, comme le faisait remarquer Joëlle (Pixbear), que le producteur de leur dernier opus n’est autre que celui des derniers Kings Of Léon. Pas vraiment étonnant de voir le groupe s’orienter vers une mauvaise direction ! Bref du dernier album je n’ai retenu qu’une seule compo passable sur scène, c’est peu. Un semblant d’énergie semble réveiller la salle lorsque l’intro de Hang Me Up To Dry retentit, mais même à ce moment on ne sent pas le Bataclan en ébullition, loin de la. Il faudra attendre la fin du concert pour que la flamme se ranime un peu. Auparavant, seules les facéties du bassiste karatéka Matt Maust vont nous distraire. On va reprendre espoir avec le magnifique Hospital Beds. Voilà enfin ce que l’on attendait de Cold War Kids. Mais, c’est presque la fin, et le concert prend fin rapidement au bout d’une grosse heure.
Le rappel va nous réconcilier partiellement grâce à We Used To Vacation et surtout le magnifique Saint John qui vont récolter les suffrages du public. Malgré tout, on ne sent pas le Bataclan vraiment en liesse, beaucoup de retenue et peut-être de circonspection ? La grosse surprise sera, qu’après s’être retirés au bout de 1 h 15, durée moyenne de leurs concerts, de les voir revenir pour un second rappel imprévu. Nathan Willett nous le précise : «Nous ne faisons jamais deux rappels, ce soir est une exception». J’ai du mal à comprendre pourquoi vu l’enthousiasme modéré du public. En tout cas c’est une bonne surprise. Le groupe repart pour deux morceaux supplémentaires, j’aurais espéré Rubidoux mais ils ne le joueront pas, par contre on aura droit à Tell Me In The Morning. Presque 1 h 30 de concert. La durée est satisfaisante, le contenu beaucoup moins. Le second album du groupe a été partiellement éclipsé ; trois titres pas plus. Heureusement que Robbers & Cowards a été à l’honneur vers la fin du set.
Véritablement un concert bancal. Le groupe a fait le boulot sans plus malgré un second rappel inattendu, mais je n’ai pas constaté d’enthousiasme fulgurant de leur part, la routine s’installerait elle ? Cette troisième prestation, comparée aux deux précédentes, m’a donc passablement déçue. J’espère qu’ils vont se ressaisir dans leur direction musicale, car il faut bien l’avouer leur dernier album va bientôt prendre la poussière dans mes étagères. »
Le concert affiche sold out depuis plusieurs semaines déjà. Cependant, il n’y a que deux ou trois personnes lorsque j’arrive devant le fronton du Bataclan. Ce soir Livie, Sabine et Marine m’accompagnent. Les portes ouvrent assez tôt. L’entrée est cool pas besoin de cavaler pour aller au premier rang, j’opte pour le plein centre. Il n’y a pas de crash barrière et c’est un bonheur.
Le duo qui arrive sur scène m’est totalement inconnu, il s’appelle Wye Oak. Une jeune femme blonde assez jolie à la guitare, c’est Jenn. Lui c’est Andy qui officie à la batterie tout en jouant des parties de claviers en même temps, le tout accompagné par une boîte à rythmes. L’ensemble est sympa. Jenn se débrouille bien à la guitare. Musicalement, il est difficile de situer le groupe, mais j’ai pu constater de belles fulgurances soniques qui accompagnaient des compositions assez mélodiques. C’est assez lumineux. On est en plein dans un univers folk rock, plutôt rock que folk d’ailleurs. A voir certainement dans une salle plus intime. En tout cas, j’ai passé 30 minutes agréables. A suivre.
Venons en maintenant à nos héros, à savoir : Cold War Kids. Inutile de le cacher plus longtemps, le concert ne restera pas dans les annales. Ce sera une semi-déception tout simplement. Je dis semi-déception, car comment ne pas être déçu par ce que nous avons entendu ? Il faut bien avouer que l’ennui n’était pas loin. La cause principale étant, à mon avis, un album, presque entièrement raté (Mine Is Yours). Un album dans lequel on ne retrouve rien de ce qui fait l’originalité de Cold War Kids, des mélodies bancales et bizarres, pas académique pour un sou, mais qui définissent le son du groupe en lui donnant son originalité et son cachet. Heureusement, malgré tout, que le jeu de scène particulier de Matt Maust le bassiste, et de Jonnie Russell le guitariste reste toujours un grand moment de plaisir des yeux. Dommage aussi que Matt Maust ne porte pas son improbable couvre-chef comme il en a l’habitude. Et puis un autre signe qui ne trompe pas, le comportement du public. Curieux pour un concert sold out, c’est presque la première fois que je vois une telle distance entre les spectateurs du premier et ceux du second rang. Avantage pour moi, mon espace vital est largement préservé. Du coup, je vis cette première partie de concert de façon quasi irréelle, regardant plutôt qu’écoutant le groupe. C’est fade et même si la voix de Nathan Willett est bien présente il n’y a pas matière à s’enflammer. N’oublions pas, comme le faisait remarquer Joëlle (Pixbear), que le producteur de leur dernier opus n’est autre que celui des derniers Kings Of Léon. Pas vraiment étonnant de voir le groupe s’orienter vers une mauvaise direction ! Bref du dernier album je n’ai retenu qu’une seule compo passable sur scène, c’est peu. Un semblant d’énergie semble réveiller la salle lorsque l’intro de Hang Me Up To Dry retentit, mais même à ce moment on ne sent pas le Bataclan en ébullition, loin de la. Il faudra attendre la fin du concert pour que la flamme se ranime un peu. Auparavant, seules les facéties du bassiste karatéka Matt Maust vont nous distraire. On va reprendre espoir avec le magnifique Hospital Beds. Voilà enfin ce que l’on attendait de Cold War Kids. Mais, c’est presque la fin, et le concert prend fin rapidement au bout d’une grosse heure.
Le rappel va nous réconcilier partiellement grâce à We Used To Vacation et surtout le magnifique Saint John qui vont récolter les suffrages du public. Malgré tout, on ne sent pas le Bataclan vraiment en liesse, beaucoup de retenue et peut-être de circonspection ? La grosse surprise sera, qu’après s’être retirés au bout de 1 h 15, durée moyenne de leurs concerts, de les voir revenir pour un second rappel imprévu. Nathan Willett nous le précise : «Nous ne faisons jamais deux rappels, ce soir est une exception». J’ai du mal à comprendre pourquoi vu l’enthousiasme modéré du public. En tout cas c’est une bonne surprise. Le groupe repart pour deux morceaux supplémentaires, j’aurais espéré Rubidoux mais ils ne le joueront pas, par contre on aura droit à Tell Me In The Morning. Presque 1 h 30 de concert. La durée est satisfaisante, le contenu beaucoup moins. Le second album du groupe a été partiellement éclipsé ; trois titres pas plus. Heureusement que Robbers & Cowards a été à l’honneur vers la fin du set.
Véritablement un concert bancal. Le groupe a fait le boulot sans plus malgré un second rappel inattendu, mais je n’ai pas constaté d’enthousiasme fulgurant de leur part, la routine s’installerait elle ? Cette troisième prestation, comparée aux deux précédentes, m’a donc passablement déçue. J’espère qu’ils vont se ressaisir dans leur direction musicale, car il faut bien l’avouer leur dernier album va bientôt prendre la poussière dans mes étagères. »
Cold War Kids est un groupe de rock indépendant américain originaire de Fullerton en Californie.
(http://www.myspace.com/coldwarkids)
(http://www.myspace.com/coldwarkids)
Albums
Robbers and Cowards (2006, Downtown Records)
Loyalty To Loyalty (2008, Downtown Records)
Mine Is Yours (2011)
Loyalty To Loyalty (2008, Downtown Records)
Mine Is Yours (2011)
EP
Mulberry Street (2005, Monarchy Music)
With Our Wallets Full (2006, Monarchy Music)
Up in Rags (2006, Monarchy Music)
We Used to Vacation (2006, V2)
Up in Rags/With Our Wallets Full Gatefold LP (2006, Monarchy Music)
Live from SoHo (2007, exclusivement sur iTunes)
Benefit At The District (2007)
Transmissions (2008, exclusivement sur iTunes)
Behave Yourself EP (29 décembre 2009)
With Our Wallets Full (2006, Monarchy Music)
Up in Rags (2006, Monarchy Music)
We Used to Vacation (2006, V2)
Up in Rags/With Our Wallets Full Gatefold LP (2006, Monarchy Music)
Live from SoHo (2007, exclusivement sur iTunes)
Benefit At The District (2007)
Transmissions (2008, exclusivement sur iTunes)
Behave Yourself EP (29 décembre 2009)
Nathan Willett – Vocal, Piano, Guitar
Matt Maust – Bass
Jonnie Russell – Guitar
Matt Aveiro – Drums
Matt Maust – Bass
Jonnie Russell – Guitar
Matt Aveiro – Drums
La Setlist du Concert
COLD WAR KIDS
Royal Blue (Mine Is Yours - 2011)
Finally Begin (Mine Is Yours - 2011)
Mexican Dogs (Loyalty to Loyalty - 2008)
Red Wine Success (Robbers and Cowards - 2006)
Skip The Charades (Mine Is Yours - 2011)
Hang Me Up To Dry (Robbers and Cowards - 2006)
Every Man I Fall For (Loyalty to Loyalty - 2008)
Louder Than Ever (Mine Is Yours - 2011)
Cold Toes On The Cold Floor (Mine Is Yours - 2011)
Audience Of One (Behave Yourself EP - 2010
Coffee Spoon (Behave Yourself EP - 2010)
Santa Ara Winds (Behave Yourself EP - 2010
Buldozer (Mine Is Yours - 2011)
Hospital Beds (Robbers and Cowards - 2006)
Flying Upside down (Mine Is Yours - 2011)
Encore 1
I’ve Seen Enough (Loyalty to Loyalty - 2008)
We Used To Vacation (Robbers and Cowards - 2006)
St John (Robbers and Cowards - 2006)
Encore 2
Tell Me In The Morning (Robbers and Cowards - 2006)
Goodnight Tennessee (Mine Is Yours bonus - 2011)
Finally Begin (Mine Is Yours - 2011)
Mexican Dogs (Loyalty to Loyalty - 2008)
Red Wine Success (Robbers and Cowards - 2006)
Skip The Charades (Mine Is Yours - 2011)
Hang Me Up To Dry (Robbers and Cowards - 2006)
Every Man I Fall For (Loyalty to Loyalty - 2008)
Louder Than Ever (Mine Is Yours - 2011)
Cold Toes On The Cold Floor (Mine Is Yours - 2011)
Audience Of One (Behave Yourself EP - 2010
Coffee Spoon (Behave Yourself EP - 2010)
Santa Ara Winds (Behave Yourself EP - 2010
Buldozer (Mine Is Yours - 2011)
Hospital Beds (Robbers and Cowards - 2006)
Flying Upside down (Mine Is Yours - 2011)
Encore 1
I’ve Seen Enough (Loyalty to Loyalty - 2008)
We Used To Vacation (Robbers and Cowards - 2006)
St John (Robbers and Cowards - 2006)
Encore 2
Tell Me In The Morning (Robbers and Cowards - 2006)
Goodnight Tennessee (Mine Is Yours bonus - 2011)
AFFICHE / PROMO / FLYER
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