Première Partie : RINGO DEATHSTARR + TU FAWNING
« Je continue ma folle semaine avec un dernier concert à La Flèche d’Or pour évoquer Galaxie 500 avec un de ses membres fondateurs, en l’occurrence Dean Wareham qui par la suite jouera dans Luna puis continuera avec sa femme Britta Philips dans une carrière solo, enfin plutôt sous le nom de Dean & Britta. L’occasion pour moi de découvrir Galaxie 500, j’avoue qu’à l’époque j’étais un peu passé à côté.
Ce qui me gonfle à La Flèche d’Or c’est qu’il faut être devant, autrement c’est la galère. Alors moi je prends mes précautions, j’arrive en avance. Beaucoup trop d’ailleurs… Il faudra que j’attende une bonne heure avant que le second spectateur arrive enfin… Je ne dois pas tourner bien rond pour arriver si tôt surtout vu le temps pourri qu’il fait ce samedi.
Me voilà donc au premier rang plein centre, heureusement après mes deux heures d’attente ! (Non, mais je suis con pour arriver deux heures à l’avance ….) Quelques connaissances de concert dans les parages, toujours les mêmes d’ailleurs dont Yves que j’aperçois un peu plus tard. Pas beaucoup de monde en ce début de soirée, sérieux contraste avec hier soir, du coup lorsque Ringo Deathstarr monte sur scène, la salle n’est pas très remplie. Le nom fait un peu peur, ou plutôt sonne assez baltringue, il faut bien le dire, mais il ne faut pas se fier aux apparences.. Le trio se compose d’un batteur, d’une bassiste aux grands yeux de biche, me faisant penser à Jane Birkin, période sixties, qui joue avec une basse à trois cordes ce qui est plutôt inhabituel, et enfin le membre dominant du groupe, le guitariste qui ressemble à une espèce de chien fou, un peu à la Jay Reatard. Le tout va nous surprendre par un pilonnage en règle, amplis de guitares hurlant avec larsen en prime, ça allume grave !! Si l’originalité n’est pas forcément au rendez-vous, car, bien sûr, on pense vite soit à My Bloody ou à Jésus & Mary Chain, le côté quelque peu autiste et assez violent du guitariste impressionne tout de même. Ça chatouille agréablement mes oreilles et comme la charmante bassiste n’arrête pas de parcourir le public avec un grand sourire, c’est bien agréable. Pour le final le guitariste tendra sa guitare au public, je vais donc me retrouver avec le cordon enroulé autour de moi, le temps qu’il récupère son bien ! Une prestation qui m’a bien plu donc.
Pour le groupe suivant, Livie m’avait prévenu qu’il s’agissait d’un des groupes les plus horribles qu’elle avait vu et/ou entendu en concert. Ils s‘appellent TU Fawning et je ne suis pas loin de partager son avis. Je n’aime pas les groupes qui, sous couvert de vouloir être original, nous balance un set sans intérêt, et même fatiguant par moment. Le talent on l’a ou on ne l’a pas. Eux manifestement en sont dépourvus. Ça part dans tous les sens, de la trompette, du mélodica, des claviers, un côté tribal et primitif et des musiciens qui jouent de tous les instruments, mais il ne suffit pas d’avoir un côté expérimental pour que la mayonnaise prenne. Il est clair que vu l’accueil plutôt tiède, personne ou presque n’accroche. Le baroque ne passera pas cette fois.
La flèche d’Or est aux trois quarts pleine pour accueillir Dean Wareham et sa compagne Britta Philips. Lui apparaît, très classe, chemise bleue, jean serré et boots. Il porte fièrement sa quarantaine bien entamée. Quant à elle son look est un peu moins glamour. Je ne sais pas trop ce que j’attendais de ce concert. Peut-être juste de vouloir voir ce que j’avais manqué il y a 25 ans. Eh bien il n’y a eu ni surprise ni le sentiment de découvrir quoi que ce soit. Le côté bien appliqué, presque trop parfait, doit compter pour beaucoup dans cette sensation. En tout cas, à aucun moment, je n’ai senti de frissons me parcourir. C’est bien joué. Dean Wareham assure bien la rythmique et de beaux solos, mais je ne ressens rien du tout, c’est bien, mais c’est beaucoup trop linéaire. Dans le public je ne ressens pas trop l’excitation non plus. On invoque le dieu Velvet Underground… Ouais, mais encore faudrait’ il que les compositions soient à la hauteur, non pas que ce soit mauvais, mais il ne se passe strictement rien et c’est gênant. Et ce ne sont pas les deux chansons que Britta Philips chantera qui vont me faire changer d’avis. Le mieux reste sans doute les moments quand Dean Wareham prendra les solos avec une aisance parfaitement maîtrisée. Le fait que je ne sois pas un grand fan du Velvet y est aussi sans doute pour beaucoup dans ma vision du concert, mais je ne pense pas être le seul à avoir cet avis. Et puis j’ai trouvé que l’ensemble sonnait plus pop que velvétien (je ne sais pas si cela se dit ?). Bref gentil, mais un tantinet ennuyeux pour ma part. Le rappel avec tout d’abord une reprise de Nico puis Ceremony de Joy Division va rallumer un peu la flamme d’un public bien discret et alors que je pensais que le groupe quitterait définitivement la salle ils vont revenir pour un second rappel manifestement improvisé.
Le concept à la mode actuellement dans les concerts est de rejouer un vieil album ou alors comme ce soir de mettre à l’honneur un groupe disparu, ça marche parfois, mais ce soir j’avoue que le set ne m’a pas vraiment donné envie d’écouter plus attentivement Galaxie 500. Le concert aura duré 1 h 20. En fin de compte la découverte pour ma part aura été Ringo Deathstarr dont j’irai acheter le CD au merchandising avec en prime un grand sourire de la bassiste qui m’a félicité pour mon tee-shirt de Daniel Johnston. L’esprit du Velvet n’était pas à la Flèche d’Or ce soir. »
Le concept à la mode actuellement dans les concerts est de rejouer un vieil album ou alors comme ce soir de mettre à l’honneur un groupe disparu, ça marche parfois, mais ce soir j’avoue que le set ne m’a pas vraiment donné envie d’écouter plus attentivement Galaxie 500. Le concert aura duré 1 h 20. En fin de compte la découverte pour ma part aura été Ringo Deathstarr dont j’irai acheter le CD au merchandising avec en prime un grand sourire de la bassiste qui m’a félicité pour mon tee-shirt de Daniel Johnston. L’esprit du Velvet n’était pas à la Flèche d’Or ce soir. »
Dean Wareham est un musicien americain qui a formé le groupe Galaxie 500 à Cambridge en 1987 et a enregistré 3 albums (Today, On Fire et This Is Our Music) chez Rough Trade. Acclamé par la critique les prmières années, le groupe s'est séparé en 1991. Dean Wareham a ensuite formé le groupe Luna et enregistré 7 albums chez Beggars et Elektra... Fort de son statut de leader, Dean Wareham reprend à présent le flambeau de Galaxie 500 en reprenant les chansons du groupe, mais dans une formation différente.
Studio albums
Today (1988) Aurora
On Fire (1989) Rough Trade
This Is Our Music (1990) Rough Trade
Today (1988) Aurora
On Fire (1989) Rough Trade
This Is Our Music (1990) Rough Trade
Post-split releases
Copenhagen (live, 1990) (1997) Rykodisc
Peel Sessions (2005)
Compilations
Galaxie 500 (box set) (1996) Rykodisc
The Portable Galaxie 500 (best-of) (1998) Rykodisc
Uncollected (rarities) (2004)
Dean Wareham - Vocal & Guitar
+ band (Britta included)
La Setlist du Concert
RINGO DEATHSTARR
La Setlist du Concert
TU FAWNING
La Setlist du Concert
DEAN WAREHAM
01. Flowers (Today - 1988)
02. Pictures (Today - 1988)
03. Temperature's Rising (Today - 1988)
04. When Will You Come Home (On Fire - 1989)
05. Snowstorm (On Fire - 1989)
06. Decomposing Trees (On Fire - 1989)
07. Strange (On Fire - 1989)
08. Summertime (This Is Our Music - 1990)
09. Don't Let Our Youth Go To Waste (Today - 1988)
10. Blue Thunder (On Fire - 1989)
11. Listen, The Snow Is Falling (This Is Our Music - 1990)
12. Fourth Of July (This Is Our Music - 1990)
Encore
13. IKIWM
14. Ceremony (Joy Divison Cover)
AFFICHE / PROMO / FLYER
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