Première Partie : The Danvilles + Transfer
« Le nom du groupe est à lui seul tout un programme. La musique, elle, lorgne du côté de Siouxsie & The Banshees. La vidéo de The Marching Song m’avait fait craquer. Suffisamment d’éléments pour oser affronter ce temps pourri qui n’en finit pas et aller traîner du côté du canal St Martin. Pas la foule des grands soirs au Point FMR, il y a concurrence ce soir avec les Nuits de l’Alligator à la Maroquinerie, mais la salle sera en fin de compte raisonnablement remplie.
20 h 5 ouverture des portes. À 20 h 15 premier groupe sur scène !!!! Pas vraiment prévus d’ailleurs, ils s’appellent The Danvilles, ils viennent de Virginie si j’ai bien compris. Ils vont jouer 5 morceaux en 15 minutes de concert en tout et pour tout !! Musicalement, c’est du rock assez traditionnel avec deux grosses guitares, agréable, mais certainement pas révolutionnaire.
Le second groupe à se présenter sur scène possède déjà ses fans en la présence de deux ou trois jeunes filles venues visiblement que pour eux. Le chanteur est un grand olibrius mal rasé dont le groupe propose une musique assez dynamique avec deux guitares, du rock «collège» c'est-à-dire un brin indé grand public quand même. À vrai dire, je n’ai pas retenu de compositions suffisamment satisfaisantes pour retenir mon attention. Et puis l’avant-dernière chanson Wake To Sleep présentée comme leur dernier single m’a semblé la moins bonne du lot ! Bon honnêtement Transfer ne me paraît pas être un groupe très intéressant.
20 h 5 ouverture des portes. À 20 h 15 premier groupe sur scène !!!! Pas vraiment prévus d’ailleurs, ils s’appellent The Danvilles, ils viennent de Virginie si j’ai bien compris. Ils vont jouer 5 morceaux en 15 minutes de concert en tout et pour tout !! Musicalement, c’est du rock assez traditionnel avec deux grosses guitares, agréable, mais certainement pas révolutionnaire.
Le second groupe à se présenter sur scène possède déjà ses fans en la présence de deux ou trois jeunes filles venues visiblement que pour eux. Le chanteur est un grand olibrius mal rasé dont le groupe propose une musique assez dynamique avec deux guitares, du rock «collège» c'est-à-dire un brin indé grand public quand même. À vrai dire, je n’ai pas retenu de compositions suffisamment satisfaisantes pour retenir mon attention. Et puis l’avant-dernière chanson Wake To Sleep présentée comme leur dernier single m’a semblé la moins bonne du lot ! Bon honnêtement Transfer ne me paraît pas être un groupe très intéressant.
Décor dépouillé sur la scène du Point FMR. Devant nous, sur le devant de la scène trône une espèce de tête humanoïde transparente éclairée de l’intérieur. En retrait se trouvent un petit clavier et un tambour. Je suis impatient de voir ce qui nous attend et à quelle sauce nous allons être mangés ! Esben & The Witch c’est tout d’abord une musique d’ambiance qui me rappelle parfois Siouxsie mais en concert l’ambiance est totalement différente. Imaginez des flots de lumières blanches rendues fantasmagoriques par la fumée qui a envahi la scène et, en ombre chinoise, la plupart du temps de profil, une petite silhouette dont on ne verra jamais le visage de tout le concert. C’est Rachel Davies, jeune femme que l’on soupçonnerait presque d’être envoûtée tellement le visuel qu’elle nous transmet est énigmatique et effrayant parfois. Musique d’ambiance, musique hantée, peu importe mes qualificatifs, en tout cas on est plongé dans un univers de plaintes et de lamentations où surnage la voix étonnamment puissante et claire de Rachel pendant qu’autour d’elle un mur de son est créé par Daniel Copeman et Thomas Fisher à force d’effets de guitares et de samplers.
Tout le concert va alterner entre moments de répit et moments de tumulte, avec des morceaux atmosphériques et des morceaux quasi incantatoires pendant lesquels Rachel, toujours de profil, frappera sans répit son tambour le corps oscillant d’avant en arrière telle une possédée. Ce sera presque irréel d’ailleurs lorsqu’on entendra sa petite voix remercier presque timidement le public. Elle va à plusieurs reprises s’emparer de la basse sans pour autant que l’on voit son visage, la plupart du temps masqué par une grande mèche. Effrayante, tribale, parfois, mais en tout cas drôlement énigmatique, telle est la musique d’Esben & The Witch. Seul peut-être Marching Song, échappe à la règle, plus structuré et plus martial qui se termine par une orgie de décibels. Bref on est surpris, un peu décontenancé, mais au final fasciné par ce que l’on voit et entend. Mes morceaux préférés ont été Argyria, Marching Song et Warpath. Atmosphérique, tribale, noisy, poétique, habitée, fantomatique, effrayante même, la musique d’Esben & The Witch c’est un peu tout cela, difficile à décrire, pas aisé non plus d’accès, mais en tout cas sans aucune concession et qui ne laisse surtout pas indifférent.
On est presque surpris que le concert ait duré presque 55 minutes. Je ressors assez perplexe de cette expérience, mais avec le sentiment qu’Esben & The Witch est tout de même un groupe bien à part. Belle programmation du Point FMR en tout cas. »
Tout le concert va alterner entre moments de répit et moments de tumulte, avec des morceaux atmosphériques et des morceaux quasi incantatoires pendant lesquels Rachel, toujours de profil, frappera sans répit son tambour le corps oscillant d’avant en arrière telle une possédée. Ce sera presque irréel d’ailleurs lorsqu’on entendra sa petite voix remercier presque timidement le public. Elle va à plusieurs reprises s’emparer de la basse sans pour autant que l’on voit son visage, la plupart du temps masqué par une grande mèche. Effrayante, tribale, parfois, mais en tout cas drôlement énigmatique, telle est la musique d’Esben & The Witch. Seul peut-être Marching Song, échappe à la règle, plus structuré et plus martial qui se termine par une orgie de décibels. Bref on est surpris, un peu décontenancé, mais au final fasciné par ce que l’on voit et entend. Mes morceaux préférés ont été Argyria, Marching Song et Warpath. Atmosphérique, tribale, noisy, poétique, habitée, fantomatique, effrayante même, la musique d’Esben & The Witch c’est un peu tout cela, difficile à décrire, pas aisé non plus d’accès, mais en tout cas sans aucune concession et qui ne laisse surtout pas indifférent.
On est presque surpris que le concert ait duré presque 55 minutes. Je ressors assez perplexe de cette expérience, mais avec le sentiment qu’Esben & The Witch est tout de même un groupe bien à part. Belle programmation du Point FMR en tout cas. »
Esben and the Witch est un trio indie rock de Brighton, England qui a façonné un son qui jaillit de l’esprit dans une atmosphère ténébreuse.
Violet Cries - 2011
Rachel Davies : Vocal & Bass
Daniel Copeman : Guitar & Electronics
Thomas Fisher : Guitar & Keys
Daniel Copeman : Guitar & Electronics
Thomas Fisher : Guitar & Keys
La Setlist du Concert
TRANSFER
La Setlist du Concert
ESBEN & THE WITCH
Argyria (Violet Cries - 2011)
Marching Song (Violet Cries - 2011)
Chorea (Violet Cries - 2011)
Hexagons IV (Violet Cries - 2011)
Marine Fields Glow (Violet Cries - 2011)
Lucia, At The Precipice (Single - 2011)
Warpath (Violet Cries - 2011)
Battlecry/Mimicry (Violet Cries - 2011)
Eumenides (Violet Cries - 2011)
Encore
Swans (Violet Cries - 2011)
Marching Song (Violet Cries - 2011)
Chorea (Violet Cries - 2011)
Hexagons IV (Violet Cries - 2011)
Marine Fields Glow (Violet Cries - 2011)
Lucia, At The Precipice (Single - 2011)
Warpath (Violet Cries - 2011)
Battlecry/Mimicry (Violet Cries - 2011)
Eumenides (Violet Cries - 2011)
Encore
Swans (Violet Cries - 2011)
AFFICHE / PROMO / FLYER
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