Première Partie : THE DODOZ + THE AIRBORNE TOXIT EVENT + DIVINE PAISTE
« Pourquoi suis je un peu angoissé ce soir ? Tout simplement parce que je vais voir le groupe qui depuis plus de deux ans est mon groupe fétiche, celui que je soutiens, celui dont j’achète tout le merchandising, celui dont je parle le plus, celui enfin qui m’a redonné un bon coup de boost par leur attitude vis-à-vis de la musique actuelle et du monde du disque. Janvier 2009, première prise de contact à la Maroquinerie, le groupe existe seulement depuis quelques mois. Nous ne sommes que deux, Robert Gil et moi, au stand du merchandising accueillis par la pétillante et souriante Ritzy Bryan qui ce jour la après un set surprenant de fureur m’a conquis par sa gentillesse, sa disponibilité et cette espèce de candeur qui la caractérise. Dès lors, chaque passage du groupe à Paris est l’occasion de la revoir, de discuter avec elle et pour ma part de toujours être étonné de sa disponibilité et de sa gentillesse. Donc oui je suis un peu angoissé, la peur que le set soit mauvais, que le groupe me déçoive, qu’elle me déçoive. C’est cela qui vous passe aussi par la tête lorsque vous supportez un groupe.
Je voulais être le premier devant la salle de la Flèche d’Or et bien je serai le deuxième. Pas d’angoisse, l’emplacement que je convoite devrait être facilement atteignable. La bonne nouvelle c’est que la soirée est sold out. La mauvaise est que comme c’est une soirée Inrock Indie Club il y a quatre groupes programmés. L’ami Philippe M ne tarde pas à me rejoindre. Comme prévu alors que la queue s’allonge sur le trottoir nous entrons les premiers, direction la scène à droite. Plus qu’à attendre…
La salle est correctement remplie lorsque Divine Paiste, un groupe français, fait son apparition sur la petite scène. J’avoue que je suis inquiet à la vue du Moog placé devant moi, va-t’on encore avoir droit au énième groupe touche à tout, tendance électro rock de pacotille ? Eh bien non, c’est même une bonne surprise. Un titre comme Carnival reflète tout à fait leur musique, c’est dansant, mais rock avant tout. Les guitares sont présentes, mais pas basiques comme celles de la fameuse «nouvelle vague» du rock français. Bref, j’avoue que j’adhère assez rapidement à leur set. Sur scène le groupe dégage beaucoup d’énergie. En plus, il y a un petit côté tribal mêlé à une touche de LCD Soundsystem qui n’est pas pour me déplaire. Bref ce premier galop d’essai est somme toute réussi.
Putain de salle, ils tirent maintenant un grand rideau rouge, tout autour de la scène, entre le passage de chaque groupe. Du coup, il faut dégager toutes ses affaires, bref c’est la misère. Et encore on n’est pas en été donc la chaleur est supportable.
Le deuxième groupe ne m’est pas inconnu : The Airborne Toxic Event que j’avais déjà vu, il y a deux ans, au Point Ephémère lors d’un concert remarquable. Ce soir, l’exiguïté de la salle n’est pas à leur avantage avec un guitariste et un bassiste œuvrant derrière le chanteur/guitariste Mikel Jollett. Et puis on se demande pourquoi on fait venir le groupe si c’est pour ne jouer que 6 morceaux en 25 minutes. Ce n’est que lorsqu’ils joueront Something Around Midnight que la sauce commencera à prendre, mais trop tard, le set est déjà presque fini. Dommage donc. Sans compter que le son était assez pourri et pas bien distinct au niveau de chaque instrument. Et puis on n’entendait pratiquement pas la violoniste et claviériste Anna Bulbrook. Set pas très convainquant donc.
Le troisième groupe sur la liste est une ancienne connaissance. Il s’agit de The Dodoz qui écume depuis quelques années les salles parisiennes. Je les ai vus plusieurs fois en première partie. A chaque fois, il en ressort l’impression d’un groupe sympa faisant de la bonne musique, mais auquel manque cruellement une touche d’originalité et surtout de grandes compos. Ce soir, il y a un contingent de fans dans le public, le guitariste du groupe parlera même des Prostitutes qui seraient dans la salle… Ça fait peur ! La nouvelle scène Française n’a, de nouveau, que le nom ne l’oublions pas. Je suis agréablement surpris par leur début de concert, le son est excellent et surtout très puissant, cela m’étonne un peu à la Flèche d’Or. Géraldine Baux la bassiste guitariste est comme d’habitude vêtue d’une courte robe et de … baskets. Elle dégage beaucoup de sympathie et tempère un peu le côté «on est des rockers» que les autres membres du groupe voudraient faire passer. Bon, c’est tout simplement ce soir le meilleur concert auquel j’ai assisté. Musicalement parlant il y a beaucoup d’améliorations, c’est beaucoup moins brouillon et plus sec. Le concert va commencer à être agité à partir de Do You Like Boys lorsque les fans vont sérieusement se manifester et jusqu’au final quand le groupe va inviter les gens à monter sur scène. Le groupe aura joué 45 minutes et on verra les quelques fans du groupe disparaître aussitôt après le concert des Dodoz. Les jeunes bébés rockers ont l’esprit étroit…
En tout cas, la salle reste bien remplie lorsque vers 23 h 15 The Joy Formidable font leur apparition. La batterie est placée à l’extrême droite de la scène et sur le micro de la chanteuse s’enroule autour du pied une guirlande de petites ampoules lumineuse. Ritzy est cette fois vêtue d’une petite robe marron qui lui va parfaitement bien et qui accentue ce côté très féminin qu’elle dégage. Ses vêtements définitivement hors mode lui vont à ravir. Mais passons et concentrons-nous sur le set de ce soir. La setlist pour commencer qui par rapport aux précédents concerts a été pas mal renouvelée. Exit certains morceaux comme The Last Drop (un de mes préférés hélas !) ainsi que Popinjay ou Greyhounds In The Slips, place à de nouveaux morceaux. Force est de constater, même si mon avis est naturellement quelque peu influencé par la véritable passion que j’ai pour eux, que ce soir The Joy Formidable est particulièrement en forme malgré quelques problèmes techniques avec les pédales d’effets de Ritzy. Ce sont deux nouveaux morceaux, figurant sur The Big Roar, pour ce début de set ; ambiance, tout en contraste, que le groupe cultive si bien avec ce côté atmosphérique évoluant en une explosion sonique. Puis, c’est The Everchanging Spectrum Of A Lie une longue fresque qui part timidement pour se terminer dans un maelstrom sonore, l’occasion de constater que le groupe arrive à reproduire à trois seulement une sorte de mur de son très jouissif le tout accentué par l’attitude scénique de Ritzy qui adopte sa position favorite c'est-à-dire la jambe droite en avant et le corps penché en arrière, difficile d’ailleurs de la capter avec mon appareil photo, car la jeune femme ne tient pas en place tout en manifestant un plaisir évident, il suffit de la regarder lorsqu’elle se déchaîne de cette manière pour comprendre. Je suis rassuré après ce titre, The Joy Formidable est tel que je l’attendais. On passe ensuite sur un format court et plus incisif avec The Magnifying Glass, la salle commence tout doucement à bouger, mais c’est avec Austere qui suit que les choses sérieuses commencent. Austere c’est le morceau étalon du groupe, celui qui allie le côté pop et ludique avec ses ah ah ah repris en cœur par le public et sa ligne de basse en intro annonciatrice de la fureur qui va suivre. Ce morceau est grand tout simplement.
La suite du concert alterne les nouveaux morceaux comme le bon single I Don’t Wan’t To See You Like This et les plus anciens avec notamment Cradle, l’autre morceau phare qui a lancé le groupe il y a trois ans. Ce qui n’a pas changé par contre ce sont les petits temps morts entre chaque morceau, Ritzy ayant besoin semble t’il de programmer ou de régler ses nombreuses pédales d’effets pendant que Rhydian balance quelques mots au public. J’ai remarqué que ce soir les temps morts étaient beaucoup plus courts. Depuis un bon moment, la fosse s’est fortement animée. Austère a été l’élément déclencheur. On peut juste regretter la présence de quelques imbéciles un peu trop alcoolisés (quel dommage ! ) qui perturberont un peu la fête en lançant à corps et à cris des «Lady Gaga» à l’attention de Ritzy. On ne les entendra plus vers la fin heureusement. Entre-temps j’ai failli me battre avec un Anglais qui voulait absolument me faire dégager du premier rang. En fait, c’était le manager du groupe qui venait essayer de mettre les retours en place… The Joy Formidable, ce n’est pas seulement une jolie chanteuse blonde. C’est aussi une section rythmique à toute épreuve avec Rhydian (compagnon de Ritzy) qui assure l’assise du groupe à la basse et Matt Thomas le batteur que j’avais véritablement découvert l’année dernière au même endroit. Il est plaisant de voir les joutes musicales opposant Ritzy et Rhydian ainsi que celles entre Ritzy et Matt. Une Ritzy fidèle à elle-même, c'est-à-dire heureuse, sur scène quand le maelstrom sonique emporte tout sur son passage. Comme je le disais, la setlist a été renouvelée et parmi les nouveaux morceaux on trouve A Heavy Abacus qui adopte une fois de plus le schéma désormais traditionnel chez The Joy Formidable, le calme avant la tempête sonore et cette espèce de raz de marée qui vous submerge, l’impression qu’un orchestre complet de guitaristes est devant vous tant on est pris par la puissance et la profondeur du son. Ce qui a changé dans les nouvelles compositions, c’est la texture des morceaux encore plus forts et plus profonds. Si auparavant on pouvait constater une certaine légèreté dans la production, désormais tout cet aspect a complètement disparu. On part maintenant dans le rêve vaporeux et brumeux avec un morceau comme Buoy, un des tout bons nouveaux morceaux qui explore une nouvelle facette du groupe et élargit leur cercle musical, le côté sonique est toujours la, mais beaucoup plus subtil. Oui décidément The Joy Formidable n’a pas fini de me surprendre. Presque traditionnellement, le concert avant le rappel se finira avec le toujours aussi jouissif Whirring qui verra Ritzy à genoux devant son ampli pour un final dévastateur.
L’heure qui vient de passer, je ne l’ai pas vu passer. Il est vrai que mon esprit critique est à l’épreuve ce soir avec face à moi mon groupe préféré des deux ou trois dernières années. Très honnêtement, j’ai non seulement été rassuré, mais aussi convaincu que la voie suivie est la bonne, une direction farouche et indépendante sans concession au niveau musical avec une stratégie marketing basée sur le fan et non sur le grand public. Le merchandising en sera une preuve avec 3 nouveaux tee-shirts que l’on ne trouve qu’aux concerts ainsi que le EP bootleg Volume1, bref je suis ravi, car j’assouvis ma passion de fan.
La cerise sur le gâteau viendra, un peu plus tard, comme d’habitude avec la présence de Ritzy dans la salle. Avec Philippe on attendra patiemment une dizaine de minutes avant que Ritzy, grand sourire, vienne vers moi. On passera un quart d’heure délicieux en sa compagnie, dédicaces multiples oui, oui !! photos en sa compagnie, une fois de plus je lui demanderai de compléter la setlist (le rappel n’étant pas noté) ce qu’elle fera avec plaisir. Ce que j’ai, particulièrement apprécié, c’est que, non seulement elle nous ait offert les deux grandes et belles affiches en vente sur le stand, mais surtout après nous avoir dit au revoir, qu’elle soit revenue dans un grand élan, j’allais dire de tendresse, pour me prendre dans ses bras (enfin plutôt l’inverse) et me faire la bise. C’est bête, je sais, mais ça me touche tout simplement. Alors, rendez-vous bientôt et peut-être dans un festival parisien (a priori il en serait question d’après elle). Et en plus si l’on pouvait espérer une date parisienne qui ne soit pas dans le cadre d’un festival et bien cela me rendrait heureux. Un dernier petit remerciement tout d’abord à mon ami Philippe pour les photos «d’après concert» et à Joëlle pour avoir attrapé la set qui était hors de ma portée sur la scène.
Voila c’était le compte rendu, forcément pas très objectif, d’un fan qui ce soir va aller se coucher avec un grand sourire aux lèvres et des souvenirs plein la tête.»
Je voulais être le premier devant la salle de la Flèche d’Or et bien je serai le deuxième. Pas d’angoisse, l’emplacement que je convoite devrait être facilement atteignable. La bonne nouvelle c’est que la soirée est sold out. La mauvaise est que comme c’est une soirée Inrock Indie Club il y a quatre groupes programmés. L’ami Philippe M ne tarde pas à me rejoindre. Comme prévu alors que la queue s’allonge sur le trottoir nous entrons les premiers, direction la scène à droite. Plus qu’à attendre…
La salle est correctement remplie lorsque Divine Paiste, un groupe français, fait son apparition sur la petite scène. J’avoue que je suis inquiet à la vue du Moog placé devant moi, va-t’on encore avoir droit au énième groupe touche à tout, tendance électro rock de pacotille ? Eh bien non, c’est même une bonne surprise. Un titre comme Carnival reflète tout à fait leur musique, c’est dansant, mais rock avant tout. Les guitares sont présentes, mais pas basiques comme celles de la fameuse «nouvelle vague» du rock français. Bref, j’avoue que j’adhère assez rapidement à leur set. Sur scène le groupe dégage beaucoup d’énergie. En plus, il y a un petit côté tribal mêlé à une touche de LCD Soundsystem qui n’est pas pour me déplaire. Bref ce premier galop d’essai est somme toute réussi.
Putain de salle, ils tirent maintenant un grand rideau rouge, tout autour de la scène, entre le passage de chaque groupe. Du coup, il faut dégager toutes ses affaires, bref c’est la misère. Et encore on n’est pas en été donc la chaleur est supportable.
Le deuxième groupe ne m’est pas inconnu : The Airborne Toxic Event que j’avais déjà vu, il y a deux ans, au Point Ephémère lors d’un concert remarquable. Ce soir, l’exiguïté de la salle n’est pas à leur avantage avec un guitariste et un bassiste œuvrant derrière le chanteur/guitariste Mikel Jollett. Et puis on se demande pourquoi on fait venir le groupe si c’est pour ne jouer que 6 morceaux en 25 minutes. Ce n’est que lorsqu’ils joueront Something Around Midnight que la sauce commencera à prendre, mais trop tard, le set est déjà presque fini. Dommage donc. Sans compter que le son était assez pourri et pas bien distinct au niveau de chaque instrument. Et puis on n’entendait pratiquement pas la violoniste et claviériste Anna Bulbrook. Set pas très convainquant donc.
Le troisième groupe sur la liste est une ancienne connaissance. Il s’agit de The Dodoz qui écume depuis quelques années les salles parisiennes. Je les ai vus plusieurs fois en première partie. A chaque fois, il en ressort l’impression d’un groupe sympa faisant de la bonne musique, mais auquel manque cruellement une touche d’originalité et surtout de grandes compos. Ce soir, il y a un contingent de fans dans le public, le guitariste du groupe parlera même des Prostitutes qui seraient dans la salle… Ça fait peur ! La nouvelle scène Française n’a, de nouveau, que le nom ne l’oublions pas. Je suis agréablement surpris par leur début de concert, le son est excellent et surtout très puissant, cela m’étonne un peu à la Flèche d’Or. Géraldine Baux la bassiste guitariste est comme d’habitude vêtue d’une courte robe et de … baskets. Elle dégage beaucoup de sympathie et tempère un peu le côté «on est des rockers» que les autres membres du groupe voudraient faire passer. Bon, c’est tout simplement ce soir le meilleur concert auquel j’ai assisté. Musicalement parlant il y a beaucoup d’améliorations, c’est beaucoup moins brouillon et plus sec. Le concert va commencer à être agité à partir de Do You Like Boys lorsque les fans vont sérieusement se manifester et jusqu’au final quand le groupe va inviter les gens à monter sur scène. Le groupe aura joué 45 minutes et on verra les quelques fans du groupe disparaître aussitôt après le concert des Dodoz. Les jeunes bébés rockers ont l’esprit étroit…
En tout cas, la salle reste bien remplie lorsque vers 23 h 15 The Joy Formidable font leur apparition. La batterie est placée à l’extrême droite de la scène et sur le micro de la chanteuse s’enroule autour du pied une guirlande de petites ampoules lumineuse. Ritzy est cette fois vêtue d’une petite robe marron qui lui va parfaitement bien et qui accentue ce côté très féminin qu’elle dégage. Ses vêtements définitivement hors mode lui vont à ravir. Mais passons et concentrons-nous sur le set de ce soir. La setlist pour commencer qui par rapport aux précédents concerts a été pas mal renouvelée. Exit certains morceaux comme The Last Drop (un de mes préférés hélas !) ainsi que Popinjay ou Greyhounds In The Slips, place à de nouveaux morceaux. Force est de constater, même si mon avis est naturellement quelque peu influencé par la véritable passion que j’ai pour eux, que ce soir The Joy Formidable est particulièrement en forme malgré quelques problèmes techniques avec les pédales d’effets de Ritzy. Ce sont deux nouveaux morceaux, figurant sur The Big Roar, pour ce début de set ; ambiance, tout en contraste, que le groupe cultive si bien avec ce côté atmosphérique évoluant en une explosion sonique. Puis, c’est The Everchanging Spectrum Of A Lie une longue fresque qui part timidement pour se terminer dans un maelstrom sonore, l’occasion de constater que le groupe arrive à reproduire à trois seulement une sorte de mur de son très jouissif le tout accentué par l’attitude scénique de Ritzy qui adopte sa position favorite c'est-à-dire la jambe droite en avant et le corps penché en arrière, difficile d’ailleurs de la capter avec mon appareil photo, car la jeune femme ne tient pas en place tout en manifestant un plaisir évident, il suffit de la regarder lorsqu’elle se déchaîne de cette manière pour comprendre. Je suis rassuré après ce titre, The Joy Formidable est tel que je l’attendais. On passe ensuite sur un format court et plus incisif avec The Magnifying Glass, la salle commence tout doucement à bouger, mais c’est avec Austere qui suit que les choses sérieuses commencent. Austere c’est le morceau étalon du groupe, celui qui allie le côté pop et ludique avec ses ah ah ah repris en cœur par le public et sa ligne de basse en intro annonciatrice de la fureur qui va suivre. Ce morceau est grand tout simplement.
La suite du concert alterne les nouveaux morceaux comme le bon single I Don’t Wan’t To See You Like This et les plus anciens avec notamment Cradle, l’autre morceau phare qui a lancé le groupe il y a trois ans. Ce qui n’a pas changé par contre ce sont les petits temps morts entre chaque morceau, Ritzy ayant besoin semble t’il de programmer ou de régler ses nombreuses pédales d’effets pendant que Rhydian balance quelques mots au public. J’ai remarqué que ce soir les temps morts étaient beaucoup plus courts. Depuis un bon moment, la fosse s’est fortement animée. Austère a été l’élément déclencheur. On peut juste regretter la présence de quelques imbéciles un peu trop alcoolisés (quel dommage ! ) qui perturberont un peu la fête en lançant à corps et à cris des «Lady Gaga» à l’attention de Ritzy. On ne les entendra plus vers la fin heureusement. Entre-temps j’ai failli me battre avec un Anglais qui voulait absolument me faire dégager du premier rang. En fait, c’était le manager du groupe qui venait essayer de mettre les retours en place… The Joy Formidable, ce n’est pas seulement une jolie chanteuse blonde. C’est aussi une section rythmique à toute épreuve avec Rhydian (compagnon de Ritzy) qui assure l’assise du groupe à la basse et Matt Thomas le batteur que j’avais véritablement découvert l’année dernière au même endroit. Il est plaisant de voir les joutes musicales opposant Ritzy et Rhydian ainsi que celles entre Ritzy et Matt. Une Ritzy fidèle à elle-même, c'est-à-dire heureuse, sur scène quand le maelstrom sonique emporte tout sur son passage. Comme je le disais, la setlist a été renouvelée et parmi les nouveaux morceaux on trouve A Heavy Abacus qui adopte une fois de plus le schéma désormais traditionnel chez The Joy Formidable, le calme avant la tempête sonore et cette espèce de raz de marée qui vous submerge, l’impression qu’un orchestre complet de guitaristes est devant vous tant on est pris par la puissance et la profondeur du son. Ce qui a changé dans les nouvelles compositions, c’est la texture des morceaux encore plus forts et plus profonds. Si auparavant on pouvait constater une certaine légèreté dans la production, désormais tout cet aspect a complètement disparu. On part maintenant dans le rêve vaporeux et brumeux avec un morceau comme Buoy, un des tout bons nouveaux morceaux qui explore une nouvelle facette du groupe et élargit leur cercle musical, le côté sonique est toujours la, mais beaucoup plus subtil. Oui décidément The Joy Formidable n’a pas fini de me surprendre. Presque traditionnellement, le concert avant le rappel se finira avec le toujours aussi jouissif Whirring qui verra Ritzy à genoux devant son ampli pour un final dévastateur.
L’heure qui vient de passer, je ne l’ai pas vu passer. Il est vrai que mon esprit critique est à l’épreuve ce soir avec face à moi mon groupe préféré des deux ou trois dernières années. Très honnêtement, j’ai non seulement été rassuré, mais aussi convaincu que la voie suivie est la bonne, une direction farouche et indépendante sans concession au niveau musical avec une stratégie marketing basée sur le fan et non sur le grand public. Le merchandising en sera une preuve avec 3 nouveaux tee-shirts que l’on ne trouve qu’aux concerts ainsi que le EP bootleg Volume1, bref je suis ravi, car j’assouvis ma passion de fan.
La cerise sur le gâteau viendra, un peu plus tard, comme d’habitude avec la présence de Ritzy dans la salle. Avec Philippe on attendra patiemment une dizaine de minutes avant que Ritzy, grand sourire, vienne vers moi. On passera un quart d’heure délicieux en sa compagnie, dédicaces multiples oui, oui !! photos en sa compagnie, une fois de plus je lui demanderai de compléter la setlist (le rappel n’étant pas noté) ce qu’elle fera avec plaisir. Ce que j’ai, particulièrement apprécié, c’est que, non seulement elle nous ait offert les deux grandes et belles affiches en vente sur le stand, mais surtout après nous avoir dit au revoir, qu’elle soit revenue dans un grand élan, j’allais dire de tendresse, pour me prendre dans ses bras (enfin plutôt l’inverse) et me faire la bise. C’est bête, je sais, mais ça me touche tout simplement. Alors, rendez-vous bientôt et peut-être dans un festival parisien (a priori il en serait question d’après elle). Et en plus si l’on pouvait espérer une date parisienne qui ne soit pas dans le cadre d’un festival et bien cela me rendrait heureux. Un dernier petit remerciement tout d’abord à mon ami Philippe pour les photos «d’après concert» et à Joëlle pour avoir attrapé la set qui était hors de ma portée sur la scène.
Voila c’était le compte rendu, forcément pas très objectif, d’un fan qui ce soir va aller se coucher avec un grand sourire aux lèvres et des souvenirs plein la tête.»
The Dodoz est un groupe français de rock formé à Toulouse en 2004.
(http://www.myspace.com/thedodoz)
The Joy Formidable est un trio rock provenant de North Wales(Royaume-Uni) et résidant actuellement à Londres. Leur style musical est une etiquette Dream pop, Indie Dirge pop, avec une comparaison à des groupes tels que les Pixies ou les Smashing Pumpkins. Ils firent leur première apparition scénique au festival In The City en 2006 sous le nom de Sidecar Kisses.
(http://www.myspace.com/thejoyformidable)
(http://www.myspace.com/thedodoz)
The Joy Formidable est un trio rock provenant de North Wales(Royaume-Uni) et résidant actuellement à Londres. Leur style musical est une etiquette Dream pop, Indie Dirge pop, avec une comparaison à des groupes tels que les Pixies ou les Smashing Pumpkins. Ils firent leur première apparition scénique au festival In The City en 2006 sous le nom de Sidecar Kisses.
• The Big Roar (January 2011)
EP
• A Balloon Called Moaning (February 2009)
• First You Have to Get Mad – live album (November 2009)
• First You Have to Get Mad – live album (November 2009)
THE DODOZ
Jules Cassignol : guitare & chœurs
Adrien Cassignol : batterie & chœurs
Géraldine Baux : chant & basse
Vincent Argiolas : guitare & chœurs
THE JOY FORMIDABLE
Ritzy Bryan (Vocal/Guitar)
Rhydian Dafydd (Vocal/Bass)
Matt Thomas (Drums)
Rhydian Dafydd (Vocal/Bass)
Matt Thomas (Drums)
La Setlist du Concert
DIVINE PAISTE
La Setlist du Concert
THE JOY FORMIDABLE
The Everchanging Spectrum Of A Lie (The Big Roar - 2011) The Magnifying Glass (The Big Roar - 2011)
Austere (The Big Roar - 2011)
I Don’t Want To See You Like This (The Big Roar - 2011)
The Greatest Light Is The Greatest Shade (The Big Roar - 2011)
Craddle (A Balloon Called Moaning - 2009)
Craddle (A Balloon Called Moaning - 2009)
A Heavy Abacus (The Big Roar - 2011)
9669 (A Balloon Called Moaning - 2009)
Whirring (The Big Roar - 2011)
Encore
Buoy (The Big Roar - 2011)
Encore
Buoy (The Big Roar - 2011)
AFFICHE / PROMO / FLYER
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