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jeudi 10 février 2011

THE PHANTOM BAND ~ La Maroquinerie. Paris.














Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Mon billet pris à la dernière minute, me voilà seul dans le hall de la Maroquinerie. Je doute que les Écossais de The Phantom Band fassent recette ce soir. Je lis sur l’affichette à l’accueil que l’ouverture des portes ne se fera pas avant 20 h… Ce qui me laisse le temps d’aller boire un coup au restaurant de la salle où peu après Robert puis Brigitte me rejoignent. Il y a énormément de monde ce soir, car les patrons font leur pot de départ. Annabelle viendra me faire la bise. Je la connaissais peu, mais elle a toujours été gentille et sympathique avec moi. Du coup c’est un peu « chaud » que l’on débarque dans la salle à 20 h 40, juste à temps pour le concert qui doit débuter à 20 h 45. Cependant pas de problème pour le premier rang, car la soirée est loin d’avoir fait le plein.

5 minutes plus tard, les 6 musiciens du groupe entrent sur scène. Une des curiosités du groupe est d’avoir presque en permanence trois guitaristes. Le premier jouera le set complet dos au public face à son ampli. Le second est le chanteur/Guitariste bonnet de marin sur la tête, le troisième est plutôt en charge de la partie expérimentale. Aussitôt, on note chez eux quelque chose d’indéfinissable qui fait qu’il est difficile de les ranger dans une catégorie particulière. Sauf que leurs compositions sont quand même caractérisées par cette rythmique répétitive comme on le constate déjà sur Throwing Bones qui ouvre la soirée. Mais assez vite, ils s’orientent vers des arrangements moins traditionnels comme ils pouvaient l’être sur le premier album Checkmate Savage. Le concert prend une tournure plus bizarre avec quantité d’effets  électroniques, des percussions assez tribales et un guitariste qui en face de nous n’en finit plus de bidouiller avec sa guitare ou avec ses pédales ou bien en jouant du mélodica. Le dénominateur commun est tout de même la voix de Rick Anthony assez indéfinissable en ce début de concert avec son côté répétitif et hypnotique qui sied si bien au groupe. Au bout de cinquante minutes, le concert va prendre une autre tournure. La raison en est simple : The Howling. L’intro aux claviers est annonciatrice de la longue fresque musicale qui va suivre. Le synthé d’abord, omniprésent tout au long du concert, mais avec finesse et délicatesse, puis ce sont les trois guitares qui entrent en action pour ce morceau de bravoure. Les deux autres grands moments du concert suivront dans la foulée avec Left Hand Wave et surtout Crocodile autre grande fresque musicale épique elle aussi assez indéfinissable.

Le concert était bon, j’en suis conscient, même si un peu étrange au départ. Mais ce qui est curieux avec The Phantom Band, c’est que malgré tout on reste quelque peu sur sa faim. Est-ce du au manque de charisme évident du groupe ? Possible, alors c’est bien dommage, car les compositions sont bonnes, musicalement ou techniquement parlant, le tout est cohérent. En dépit du manque de magie que j’aimerais y trouver… je reste sur une bonne impression, meilleure qu’il y a deux ans dans cette même salle. Le concert aura duré 1 h 20. Il est à peine plus de dix heures je pourrai donc me coucher à une heure raisonnable ! »






The Phantom Band, crée en 2007, est sextet écossais d’ Expérimental/Folk/ Rock qui incarne la scène underground de Glasgow.




Checkmate Savage (2009)
The Wants (2010)





Rick Anthony (vocals)
Duncan Marquiss (guitar)
Gerry Hart (bass)
Andy Wake (keyboards)
Damien Tonner (drums)
Greg Sinclair (guitars)






La Setlist du Concert
THE PHANTOM BAND



Throwing Bones (Checkmate Savage - 2009)
O (The Wants - 2010)
Folk Song Oblivion (Checkmate Savage - 2009)
Into The Corn (The Wants - 2010)
Everybody Knows It's True (The Wants - 2010)
Walls (The Wants - 2010)
A Glamour (The Wants - 2010)
The Howling (Checkmate Savage - 2009)
Come Away in the Dark (The Wants - 2010)
Left Hand Wave Checkmate Savage - 2009)
Crocodile (Checkmate Savage - 2009)







La durée du concert : 1h20

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