Ce qu’en a pensé Émilie :
« Jim Jones Revue mettent le paquet en terme de tournée française, c’est pourquoi « sans me forcer » (comprenez : en me limitant à Paris ou aux environs immédiats) je les ai vus cinq fois en l’espace d’un an et demi. Essaieraient-ils de faire concurrence aux Bishops ? ^^ À part le côté rétro, cela dit, on n’est pas vraiment dans le même registre. Le quintette londonien ayant rempli la Maroquinerie assez rapidement, une seconde date a été ajoutée la veille, et comme je ne fais pas les choses à moitié…
La salle est relativement vide lorsque j’arrive en ce premier soir, mais sera quasi-remplie par la suite. Je me place à gauche en hauteur, position parfaite pour profiter du concert sans craindre les mouvements de foule et en ayant une vue impeccable. On commence avec Parlor Snakes, quatuor franco-américain avec au chant (anglophone) Eugénie Alquezar, très beau brin de voix et un enthousiasme communicatif (elle ne s’arrêtera pour ainsi dire jamais de danser). C’est rock, c’est bon, relativement en accord avec JJR, le public suit. Une sympathique prestation.
Mais on rentre quand même dans une autre catégorie dès que Jim Jones et ses acolytes s’approprient la (petite) scène de la Maro, sur laquelle ils tiennent tout juste à cinq. On est tout de suite dans le vif du sujet avec Where Da Money Go ? et on n’en sortira que rarement, à l’occasion des quelques étrangetés du dernier album, tel ce quasi a capella 7 Times Around The Sun, moment de répit bienvenu après un enchaînement de gros son et de tubes énormes joués pied au plancher (Shoot First, Burning Your House Down…). Mais peu importe la nature du morceau interprété, et malgré l’énergie collective du groupe, il est difficile de quitter Jim des yeux. Frontman charismatique (le nom de son ancien groupe, Thee Hypnotics, me paraît bien choisi), il va parfois jusqu’à hurler aux oreilles des chanceux du premier rang et se retrouve plusieurs fois avec des filles littéralement collées à lui, ce qui semble lui faire grand plaisir. S’il y a un groupe heureux de faire de la scène, c’est bien JJR : les gars sont souriants et se donnent à fond. Vue l’énergie déployée, on leur pardonnerait presque de quitter la scène au bout de treize morceaux, mais on a le droit à fromage et dessert ce soir : deux rappels, le premier ouvrant sur la splendide In And Out Of Harm’s Way, que j’attends impatiemment depuis le début, et sur laquelle les claviers de Henri font des merveilles. Cela aurait pu être une jolie conclusion, un morceau sombre et entêtant, le genre qui vous reste en tête pendant une semaine (j’en sais quelque chose, ça fait deux mois qu’il ne me quitte plus) ; mais les cinq musiciens n’ont pas encore eu leur dose de bon vieux rock’n’roll (nous non plus, d’ailleurs). On continue donc avec quelques autres classiques et, pour ouvrir le second rappel, le seul slow du groupe, Midnight Oceans & The Savage Heart, avant un final d’anthologie sur Princess & The Frog.
Voilà, c’était une superbe soirée de défouloir rock’n’roll, au final ça ne se raconte pas vraiment, ça se vit. Et c’est tellement bon que le lendemain je serai de retour. Et que je ne me plaindrai même pas si la setlist est la même. »
La salle est relativement vide lorsque j’arrive en ce premier soir, mais sera quasi-remplie par la suite. Je me place à gauche en hauteur, position parfaite pour profiter du concert sans craindre les mouvements de foule et en ayant une vue impeccable. On commence avec Parlor Snakes, quatuor franco-américain avec au chant (anglophone) Eugénie Alquezar, très beau brin de voix et un enthousiasme communicatif (elle ne s’arrêtera pour ainsi dire jamais de danser). C’est rock, c’est bon, relativement en accord avec JJR, le public suit. Une sympathique prestation.
Mais on rentre quand même dans une autre catégorie dès que Jim Jones et ses acolytes s’approprient la (petite) scène de la Maro, sur laquelle ils tiennent tout juste à cinq. On est tout de suite dans le vif du sujet avec Where Da Money Go ? et on n’en sortira que rarement, à l’occasion des quelques étrangetés du dernier album, tel ce quasi a capella 7 Times Around The Sun, moment de répit bienvenu après un enchaînement de gros son et de tubes énormes joués pied au plancher (Shoot First, Burning Your House Down…). Mais peu importe la nature du morceau interprété, et malgré l’énergie collective du groupe, il est difficile de quitter Jim des yeux. Frontman charismatique (le nom de son ancien groupe, Thee Hypnotics, me paraît bien choisi), il va parfois jusqu’à hurler aux oreilles des chanceux du premier rang et se retrouve plusieurs fois avec des filles littéralement collées à lui, ce qui semble lui faire grand plaisir. S’il y a un groupe heureux de faire de la scène, c’est bien JJR : les gars sont souriants et se donnent à fond. Vue l’énergie déployée, on leur pardonnerait presque de quitter la scène au bout de treize morceaux, mais on a le droit à fromage et dessert ce soir : deux rappels, le premier ouvrant sur la splendide In And Out Of Harm’s Way, que j’attends impatiemment depuis le début, et sur laquelle les claviers de Henri font des merveilles. Cela aurait pu être une jolie conclusion, un morceau sombre et entêtant, le genre qui vous reste en tête pendant une semaine (j’en sais quelque chose, ça fait deux mois qu’il ne me quitte plus) ; mais les cinq musiciens n’ont pas encore eu leur dose de bon vieux rock’n’roll (nous non plus, d’ailleurs). On continue donc avec quelques autres classiques et, pour ouvrir le second rappel, le seul slow du groupe, Midnight Oceans & The Savage Heart, avant un final d’anthologie sur Princess & The Frog.
Voilà, c’était une superbe soirée de défouloir rock’n’roll, au final ça ne se raconte pas vraiment, ça se vit. Et c’est tellement bon que le lendemain je serai de retour. Et que je ne me plaindrai même pas si la setlist est la même. »
The Jim Jones Revue est un groupe londonien aux tendances rock 'n' roll et garage formé en 2007. Leurs inspirations viennent tout droit de leurs idoles : Little Richard, MC5, Chuck Berry, The Sonics, Jerry Lee Lewis... C'est de la France que le buzz a démarré.
Albums Studio
The Jim Jones Revue (Punk Rock Blues Records) (2008)
Burning Your House Down (Punk Rock Blues Records / PIAS Recordings) (2010)
The Savage Heart (2012)
Compilations
Here To Save Your Soul (Punk Rock Blues Records) (2009)
THE JIM JONES REVUE
Jim Jones : Vocal & Guitar
Rupert Orton : Guitar
Henri Herbert : Keyboards
Gavin Jay : Bass
Nick Jones : Drums
The Jim Jones Revue (Punk Rock Blues Records) (2008)
Burning Your House Down (Punk Rock Blues Records / PIAS Recordings) (2010)
The Savage Heart (2012)
Compilations
Here To Save Your Soul (Punk Rock Blues Records) (2009)
THE JIM JONES REVUE
Jim Jones : Vocal & Guitar
Rupert Orton : Guitar
Henri Herbert : Keyboards
Gavin Jay : Bass
Nick Jones : Drums
La Setlist du Concert
THE JIM JONES REVUE
THE JIM JONES REVUE
Where Da Money
Go ? (The Savage Heart - 2012)
Never Let
You Go (The Savage Heart - 2012)
Shoot
First (Burning Your House Down - 2010)
Burning
Your House Down (Burning Your House Down - 2010)
It’s Gotta
Be About Me (The Savage Heart – 2012)
Catastrophe (The Savage Heart - 2012)
Killin’ Spree (Burning Your House Down - 2010)
Catastrophe (The Savage Heart - 2012)
Killin’ Spree (Burning Your House Down - 2010)
Chain Gang (The Savage Heart - 2012)
Righteous
Wrong (Burning Your House Down - 2010)
7 Times Around The Sun (The Savage Heart - 2012)
Cement Mixer (The Jim Jones Revue - 2008)
Eagle Eye
Ball (The Savage Heart - 2012)
Rock’n’Roll Psychosis (The Jim
Jones Revue - 2008)
Encore 1
In And Out Of Harm’s Way (The Savage Heart -
2012)
Dishonest
John (Burning Your House Down - 2010)
512 (The Jim Jones Revue - 2008)
High Horse (Burning Your House Down - 2010)
Encore 2
Midnight
Oceans & The Savage Heart (The Savage Heart - 2012)
Princess &
The Frog (The Jim Jones Revue - 2008)
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