TOUR 2013
Support Act : MAJESTY - BATTLE BEAST - ASHES OF ARES
Ce qu’en a pensé Émilie :
« Une fois n’est pas coutume, c’est Guillaume qui a décidé du programme de ce soir : soirée métal au Divan du Monde avec pas moins de 4 groupes. C’est principalement pour les Allemands de Powerwolf, qui sont tête d’affiche, que nous nous déplaçons. Mais nous connaissons aussi Battle Beast, vus en première partie de Nightwish à Bercy. Nous arrivons rue des Martyrs une petite demi-heure avant l’ouverture des portes, cela suffira pour obtenir la place que nous convoitons, à savoir un premier rang… en haut, car loin de nous l’idée de pogoter dans le minuscule Divan du Monde au milieu de métalleux purs et durs.
On commence rapidement la soirée avec Majesty. Cliché jusqu’au bout des ongles, le quintette allemand parvient à convaincre malgré un handicap de taille : avec le matos de Powerwolf et la batterie prévue pour les 3 autres groupes qui fait à peu près le double de la taille de celles que je vois sur mes concerts « habituels », l’espace vital restant sur la petite scène est tout simplement ridicule. Le chanteur fera des allez-retours réguliers vers les coulisses, je ne saurais dire si c’était pour un problème de micro ou pour laisser la place à ses deux guitaristes pour les solos. Peut-être les deux. Malgré cela le cœur y est, la technique aussi, et le public suit (quelques fans hardcore au premier rang scandent le nom du groupe). Ces gars n’ont pas inventé la poudre mais ils s’en servent bien et c’est tout ce qu’on leur demande. Dommage tout de même d’être obligé de jouer en faisant attention de pas coller son manche de guitare dans la tronche du voisin. Dans de bonnes conditions leur jeu de scène doit être sympa à voir. Cliché comme le reste (musique, textes, fringues… je vous laisse regarder les titres des morceaux !) mais ce genre de revival 80’s fait vraiment du bien à voir et entendre de mon point de vue.
On passe aux Finlandais de Battle Beast, pour qui le problème d’espace est encore pire puisqu’ils sont six (et le gars avec son petit clavier portatif va avoir bien du mal à trouver une place). Je suis surprise de ne pas trouver ça aussi bien qu’à Bercy, sans trop savoir dire pourquoi. Au final, il semblerait que même si elle reste dans le même registre assez masculin, la chanteuse n’est plus la même (c’est un truc finlandais, le changement de chanteuse à tout bout de champ, non ?). Il faut préciser que visuellement, je n’avais pas vraiment de souvenir du groupe, vu ce fichu rideau qui nous a bouché la vue à Bercy pendant les deux premières parties. Je passe quand même un bon moment, mais il me semblait que l’un des guitaristes chantait davantage auparavant, et comme je ne suis pas super fan de la voix de la chanteuse, ça me manque. Le bassiste est incroyablement bavard, et les fans sont présents là encore. Moment sympathique mais pas transcendant (en même temps, faire transcendant en 7 chansons et à 6 personnes sur 2m² de scène, c’est pas évident).
On enchaîne maintenant avec les Américains de Ashes of Ares (sans l’accent sur le nom en anglais, j’avais même pas tilté le rapport avec le Dieu ; grande fan de mythologie grecque, lorsque j’ai entendu Guillaume le prononcer, j’étais tout de suite mieux disposée envers ce groupe inconnu :D). Musicalement, c’est davantage bourrin, avec au « chant » (guttural quoique montant parfois dans les aigus) Matthew Barlow, ex Iced Earth, géant rouquin aux faux airs de Josh Homme. Le monsieur nous explique les textes de ses chansons, souvent pas bien gais (ça parle d’un homme mourant, de vampires, enfin « not that Twilight bullshit », se sentira-t-il obligé de préciser). Il semble quand même heureux d’être là, comme tout le monde ce soir : terrible contraste avec le public que je côtoie la majorité du temps, en général moyennement intéressé par ce qui se passe sur scène. Ce truc du métal qui est une grande famille, vu de l’intérieur, ça semble vrai.
Huit titres plus tard (très sombres, contrastant avec les deux groupes précédents), les Ricains quittent la salle. L’imposante batterie centrale et le matériel des groupes annexes une fois dégagés, la scène paraît terriblement… vide. La batterie trône sur une estrade, il y a un clavier sur la droite, et c’est à peu près tout. Je suppose que je m’attendais à des murs d’amplis. Pour autant la mise en scène n’est pas oubliée, le loup symbole du groupe orne le fond depuis le début de la soirée, et des spots de couleur judicieusement placés donneront un effet « vitraux », ma foi de toute beauté, à la batterie. Attila Dorn, chanteur de la formation, trônera au centre dans ses habits de prêtre toute la soirée, buvant dans une coupe dorée, entrant en scène croix à la main, à fond dans son truc. Ce qui ne l’empêchera pas cela dit de remercier le public à d’innombrables reprises. Public qui crie son amour au groupe de toutes les façons possibles, entre grognements de loups et « Attila, Attila, Attila », le « prénom » du chanteur donc. Ça pogote, ça slamme, parfois jusque sur la scène vers la fin de la prestation. Le bassiste et le guitariste échangent régulièrement leurs positions à gauche et à droite de leur leader. Et quittent la scène entre chaque morceau, ce qui est intriguant. Mais le plus mystérieux dans le groupe, c’est sans conteste Falk Maria Schlegel, le claviériste. Enfin, il rejoint le clavier (ce dernier étant d’ailleurs partiellement caché derrière un gros corbeau pour rester dans l’ambiance) seulement lorsque l’envie lui en prend. Le reste du temps, il harangue la foule avec un drapeau à l’effigie du groupe ou avec son écharpe. Et son maquillage fiche vraiment la trouille !
Et à coup d’Ave Maria et autres Alléluias, nous nous délectons de morceaux aux titres évocateurs et poétiques, tels All We Need Is Blood ou encore Resurrection By Erection, pour citer celles que je connaissais déjà avant la soirée. Il fait très chaud, je plains les gens en fosse, et 3 groupes en première partie, même de qualité, c’est probablement un de trop, mais je reste plutôt à fond dans le truc pour quelqu’un qui n’est définitivement pas « fan ». Il faut dire que le chanteur semble tellement heureux d’être là et met tellement de cœur dans sa prestation qu’il est impossible de ne pas partager son enthousiasme. Lorsque le public commencera à préparer un wall of death, il leur demandera de refermer leur putain de trou pendant qu’il parle, car c’est pendant le morceau qu’il faut le faire ! Même à fond dans le cliché satanique, l’humour n’est pas oublié. Nous voilà donc à admirer un wall of death d’en haut, ce qui me convient bien mieux que d’y participer…
Le set était assez court, je ne pense pas qu’on ait atteint l’heure et demie, mais depuis qu’on est entrés dans la salle, les pauses entre les groupes ont été très courtes, donc j’ai largement eu ma dose de musique pour ce soir, je ne vais pas me plaindre. Superbe soirée, qui aura réuni sous la bannière métal des groupes différents, dont le seul point commun finalement aura été l’envie de défendre leur musique sur scène. Le nombre incalculable de poignées de mains distribuées par les musiciens, y compris les stars de la soirée, aux spectateurs des premiers rangs, faisait vraiment plaisir à voir. Et puis cette ambiance dans le public, cette dévotion au groupe ! Pourquoi ne puis-je vivre cela à chaque fois ?
En conclusion, c’était vraiment génial et j’espère que nous aurons d’autres occasions de voir Powerwolf sur scène, ou d’autres groupes de ce style. François Missonnier, si tu m’entends… (On peut toujours rêver, non ?) »
Sword & Sorcery (2002)
Reign In Glory (2003)
Metal Law (live album, 2004)
Hellforces (2006)
Metalforce (2009)
Own the Crown (2CD, 2011)
Thunder Rider (2013)
2011 : Steel
2013 : Battle Beast
Return in Bloodred (2005)
Lupus Dei (2007)
Bible of the Beast (2009)
Blood of the Saints (2011)
Preachers of the Night (2013)
MAJESTY
Tarek Maghary : Vocal, keyboards
Björn Daigger : Guitar
Tristan Visser : Guitar
Alex Palma : Bass
Jan Raddatz : Drums
BATTLE BEAST
Noora Louhimo : Vocal
Anton Kabanen : Vocal, Guitar
Eero Sipilä : Bass
Janne Björkroth : Keyboards
Pyry Vikki : Drums
Juuos Soinio : Guitar
ASHES OF ARES
Matt Barlow : Vocal (Ex. Iced Earth )
Fredy vidales : Bass & Vocal (Ex. Iced Earth )
Van Williams : Drums (Ex.Nevermore, Armageddon)
POWERWOLF
Attila Dorn : Vocal
Matthew Greywolf : Guitar
Charles Greywolf : Bass & Guitar
Falk Maria Schlegel : Keyboards
Roel Van Helden : Drums
On commence rapidement la soirée avec Majesty. Cliché jusqu’au bout des ongles, le quintette allemand parvient à convaincre malgré un handicap de taille : avec le matos de Powerwolf et la batterie prévue pour les 3 autres groupes qui fait à peu près le double de la taille de celles que je vois sur mes concerts « habituels », l’espace vital restant sur la petite scène est tout simplement ridicule. Le chanteur fera des allez-retours réguliers vers les coulisses, je ne saurais dire si c’était pour un problème de micro ou pour laisser la place à ses deux guitaristes pour les solos. Peut-être les deux. Malgré cela le cœur y est, la technique aussi, et le public suit (quelques fans hardcore au premier rang scandent le nom du groupe). Ces gars n’ont pas inventé la poudre mais ils s’en servent bien et c’est tout ce qu’on leur demande. Dommage tout de même d’être obligé de jouer en faisant attention de pas coller son manche de guitare dans la tronche du voisin. Dans de bonnes conditions leur jeu de scène doit être sympa à voir. Cliché comme le reste (musique, textes, fringues… je vous laisse regarder les titres des morceaux !) mais ce genre de revival 80’s fait vraiment du bien à voir et entendre de mon point de vue.
On passe aux Finlandais de Battle Beast, pour qui le problème d’espace est encore pire puisqu’ils sont six (et le gars avec son petit clavier portatif va avoir bien du mal à trouver une place). Je suis surprise de ne pas trouver ça aussi bien qu’à Bercy, sans trop savoir dire pourquoi. Au final, il semblerait que même si elle reste dans le même registre assez masculin, la chanteuse n’est plus la même (c’est un truc finlandais, le changement de chanteuse à tout bout de champ, non ?). Il faut préciser que visuellement, je n’avais pas vraiment de souvenir du groupe, vu ce fichu rideau qui nous a bouché la vue à Bercy pendant les deux premières parties. Je passe quand même un bon moment, mais il me semblait que l’un des guitaristes chantait davantage auparavant, et comme je ne suis pas super fan de la voix de la chanteuse, ça me manque. Le bassiste est incroyablement bavard, et les fans sont présents là encore. Moment sympathique mais pas transcendant (en même temps, faire transcendant en 7 chansons et à 6 personnes sur 2m² de scène, c’est pas évident).
On enchaîne maintenant avec les Américains de Ashes of Ares (sans l’accent sur le nom en anglais, j’avais même pas tilté le rapport avec le Dieu ; grande fan de mythologie grecque, lorsque j’ai entendu Guillaume le prononcer, j’étais tout de suite mieux disposée envers ce groupe inconnu :D). Musicalement, c’est davantage bourrin, avec au « chant » (guttural quoique montant parfois dans les aigus) Matthew Barlow, ex Iced Earth, géant rouquin aux faux airs de Josh Homme. Le monsieur nous explique les textes de ses chansons, souvent pas bien gais (ça parle d’un homme mourant, de vampires, enfin « not that Twilight bullshit », se sentira-t-il obligé de préciser). Il semble quand même heureux d’être là, comme tout le monde ce soir : terrible contraste avec le public que je côtoie la majorité du temps, en général moyennement intéressé par ce qui se passe sur scène. Ce truc du métal qui est une grande famille, vu de l’intérieur, ça semble vrai.
Huit titres plus tard (très sombres, contrastant avec les deux groupes précédents), les Ricains quittent la salle. L’imposante batterie centrale et le matériel des groupes annexes une fois dégagés, la scène paraît terriblement… vide. La batterie trône sur une estrade, il y a un clavier sur la droite, et c’est à peu près tout. Je suppose que je m’attendais à des murs d’amplis. Pour autant la mise en scène n’est pas oubliée, le loup symbole du groupe orne le fond depuis le début de la soirée, et des spots de couleur judicieusement placés donneront un effet « vitraux », ma foi de toute beauté, à la batterie. Attila Dorn, chanteur de la formation, trônera au centre dans ses habits de prêtre toute la soirée, buvant dans une coupe dorée, entrant en scène croix à la main, à fond dans son truc. Ce qui ne l’empêchera pas cela dit de remercier le public à d’innombrables reprises. Public qui crie son amour au groupe de toutes les façons possibles, entre grognements de loups et « Attila, Attila, Attila », le « prénom » du chanteur donc. Ça pogote, ça slamme, parfois jusque sur la scène vers la fin de la prestation. Le bassiste et le guitariste échangent régulièrement leurs positions à gauche et à droite de leur leader. Et quittent la scène entre chaque morceau, ce qui est intriguant. Mais le plus mystérieux dans le groupe, c’est sans conteste Falk Maria Schlegel, le claviériste. Enfin, il rejoint le clavier (ce dernier étant d’ailleurs partiellement caché derrière un gros corbeau pour rester dans l’ambiance) seulement lorsque l’envie lui en prend. Le reste du temps, il harangue la foule avec un drapeau à l’effigie du groupe ou avec son écharpe. Et son maquillage fiche vraiment la trouille !
Et à coup d’Ave Maria et autres Alléluias, nous nous délectons de morceaux aux titres évocateurs et poétiques, tels All We Need Is Blood ou encore Resurrection By Erection, pour citer celles que je connaissais déjà avant la soirée. Il fait très chaud, je plains les gens en fosse, et 3 groupes en première partie, même de qualité, c’est probablement un de trop, mais je reste plutôt à fond dans le truc pour quelqu’un qui n’est définitivement pas « fan ». Il faut dire que le chanteur semble tellement heureux d’être là et met tellement de cœur dans sa prestation qu’il est impossible de ne pas partager son enthousiasme. Lorsque le public commencera à préparer un wall of death, il leur demandera de refermer leur putain de trou pendant qu’il parle, car c’est pendant le morceau qu’il faut le faire ! Même à fond dans le cliché satanique, l’humour n’est pas oublié. Nous voilà donc à admirer un wall of death d’en haut, ce qui me convient bien mieux que d’y participer…
Le set était assez court, je ne pense pas qu’on ait atteint l’heure et demie, mais depuis qu’on est entrés dans la salle, les pauses entre les groupes ont été très courtes, donc j’ai largement eu ma dose de musique pour ce soir, je ne vais pas me plaindre. Superbe soirée, qui aura réuni sous la bannière métal des groupes différents, dont le seul point commun finalement aura été l’envie de défendre leur musique sur scène. Le nombre incalculable de poignées de mains distribuées par les musiciens, y compris les stars de la soirée, aux spectateurs des premiers rangs, faisait vraiment plaisir à voir. Et puis cette ambiance dans le public, cette dévotion au groupe ! Pourquoi ne puis-je vivre cela à chaque fois ?
En conclusion, c’était vraiment génial et j’espère que nous aurons d’autres occasions de voir Powerwolf sur scène, ou d’autres groupes de ce style. François Missonnier, si tu m’entends… (On peut toujours rêver, non ?) »
Majesty (Metal Force entre 2008 et 2011) est un groupe allemand de heavy metal.
(http://www.majesty-metal.de/)
(https://www.facebook.com/majestymetal)
(http://www.majesty-metal.de/)
(https://www.facebook.com/majestymetal)
***
Battle Beast est un groupe de heavy metal finlandais formé en 2008 à Helsinki. Ils se font connaître en remportant la finale 2011 du Wacken Open Air Metal Battle.
***
Ashes Of Ares est un groupe de heavy metal américain formé en 2012 qui représente une collection d’expériences,
d’essais et d’épreuves de par ses membres fondateurs, Matt Barlow, Van
Williams et Freddie Vidales. Seulement quelques mois après leur adieux
aux légendaires groupes de métal ICED EARTH et NEVERMORE.
(https://fr-fr.facebook.com/AshesOfAres)
Keep It True (2000)
***
Powerwolf est un groupe de heavy/power metal allemand, originaire de la ville frontalière de Sarrebruck, formé en 2003.
Sword & Sorcery (2002)
Reign In Glory (2003)
Metal Law (live album, 2004)
Hellforces (2006)
Metalforce (2009)
Own the Crown (2CD, 2011)
Thunder Rider (2013)
2013 : Battle Beast
Return in Bloodred (2005)
Lupus Dei (2007)
Bible of the Beast (2009)
Blood of the Saints (2011)
Preachers of the Night (2013)
MAJESTY
Tarek Maghary : Vocal, keyboards
Björn Daigger : Guitar
Tristan Visser : Guitar
Alex Palma : Bass
Jan Raddatz : Drums
BATTLE BEAST
Noora Louhimo : Vocal
Anton Kabanen : Vocal, Guitar
Eero Sipilä : Bass
Janne Björkroth : Keyboards
Pyry Vikki : Drums
Juuos Soinio : Guitar
ASHES OF ARES
Matt Barlow : Vocal (Ex. Iced Earth )
Fredy vidales : Bass & Vocal (Ex. Iced Earth )
Van Williams : Drums (Ex.Nevermore, Armageddon)
POWERWOLF
Attila Dorn : Vocal
Matthew Greywolf : Guitar
Charles Greywolf : Bass & Guitar
Falk Maria Schlegel : Keyboards
Roel Van Helden : Drums
THE SETLIST
MAJESTY
Metal Law (Own The Crown - 2011)
Make Some Noise (Thunder Rider - 2013)
Into The Stadiums (Reign In Glory - 2003)
Thunder Rider (Thunder Rider - 2013)
Heavy Metal Battlecry (Reign In Glory - 2003)
Metal Union (Thunder Rider - 2013)
Time Set : 0h30
The Setlist
BATTLE BEAST
Let It Roar (Battle Beast - 2013)
Cyberspace (Steel - 2011)
Neuromancer (Battle Beast - 2013)
Kingdom (Battle Beast - 2013)
Black Ninja (Battle Beast - 2013)
Enter The Metal World (Steel - 2011)
Out Of Control (Battle Beast - 2013)
Time Set : 0h30
The Setlist
ASHES OF ARES
The Messenger (Ashes Of Ares - 2013)
Move The Chains (Ashes Of Ares - 2013)
Dead Man’s Plight (Ashes Of Ares - 2013)
This is My Hell (Ashes Of Ares - 2013)
Chalice Of Man (Ashes Of Ares - 2013)
The One-Eyed King (Ashes Of Ares - 2013)
Punishment (Ashes Of Ares - 2013)
What I Am (Ashes Of Ares - 2013)
The Setlist
POWERWOLF
(Intro Agnus Dei) (Blood Of The Saints - 2011)
Sanctified With Dynamite (Blood Of The Saints - 2011)
Prayer In The Dark (Lupus Dei - 2007)
Amen & Attack (Preachers Of The Night - 2013)
All We Need Is Blood (Blood Of The Saints - 2011)
Sacred & Wild (Preachers Of The Night - 2013)
Resurrection By Erection (Bible Of The Beast - 2009)
Coleus Sanctus (Preachers Of The Night - 2013)
Drum solo
St. Satan’s Day (Bible Of The Beast - 2009)
Kreuzfeuer (Preachers Of The Night - 2013)
Werewolves Of Armenia (Bible Of The Beast - 2009)
Dead Boys Don’t Cry (Blood Of The Saints - 2011)
We Drink Your Blood (Blood Of The Saints - 2011)
Lupus Dei (Lupus Dei - 2007)
Encore
(Prelude To Purgatory) (Bible Of The Beast - 2009)
Raise Your Fist, Evangelist (Bible Of The Beast - 2009)
In The Name Of God (Deus Vult) (Preachers Of The Night - 2013)
(Wolves Against The World) (Bible Of The Beast - 2009)
Time Set :1h22
http://youtu.be/KmqgRAXygDg
http://youtu.be/38zmdwd5K3E
http://youtu.be/lruVaOJcC0s
http://youtu.be/RbftEsV-DxE
http://youtu.be/KmqgRAXygDg
http://youtu.be/_N6X3soFFTo
http://youtu.be/38zmdwd5K3E
http://youtu.be/lruVaOJcC0s
http://youtu.be/RbftEsV-DxE
http://youtu.be/KmqgRAXygDg
http://youtu.be/_N6X3soFFTo
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