EDUCATION, EDUCATION, EDUCATION & WAR TOUR 2014
Ce qu’en a pensé Émilie :
« Voilà plus de deux ans que je n’avais pas vu Kaiser Chiefs en concert ! Pourtant, je ne cours pas en me rendant à la Flèche d’Or ce soir. Je suis pour la liberté de chacun de faire ce qu’il veut de sa vie, mais le passage de Ricky Wilson à The Voice UK ne m’a pas fait sauter de joie, le départ de Nick Hodgson (principal compositeur du groupe, est-il besoin de le rappeler) m’a rendue bien triste, la mise en vente en exclusivité m’a obligée à payer pour avoir le droit d’imprimer un billet tout moche moi-même, et pour couronner le tout, le dernier album, Education, Education, Education & War, est tout sauf réussi de mon point de vue (et comme Guillaume partage mon avis, ce n’est pas que pure subjectivité de ma part). Ce que j’ai préféré sur cet album à part le morceau d’ouverture The Factory Gates, ce sont les B-sides, fournies avec mon import… en format cassette. Original ! J’ai toujours un lecteur cassettes, l’expérience était plutôt amusante, mais ça ne sauvera pas l’album pour moi, alors que je vénérais quasiment tous les morceaux de The Future Is Medieval, mon préféré à ce jour. Mais ils vont sûrement jouer d’anciens morceaux, et puis, la Flèche d’Or ! La salle est très sympa et minuscule, c’est un gros coup de chance d’y voir KC sans que ce soit un concert privé.
J’arrive vers 19h30 pilepoil pour l’ouverture des portes, le premier rang est déjà squatté, je me place derrière Gilles. Beaucoup de filles, ça ne devrait pas trop remuer. D’autant que beaucoup semblent avoir passé le cap de l’adolescence. Ricky, adulé par la ménagère de moins de cinquante ans ? L’idée me fait rire, mais après tout je rentre dans la catégorie. Même si personnellement, je le préférais avant le régime pour passer à la télé… Un DJ nous fait patienter, au départ ça m’a paru horrible et très fort, mais ça s’est arrangé et les titres britpop ou assimilés étaient plutôt bien choisis (Menswear, White Town, New Radicals, vive les 90’s). Il n’y aura pas de première partie, tout est installé pour KC, avec au fond à gauche la batterie (grosse caisse décorée aux couleurs de la pochette de l’album), et à droite le clavier. J’ai un peu de mal à réaliser que je vais voir KC d’aussi près, après trois festivals et deux Olympias en mezzanine !
Et Kaiser Chiefs sont là, à gauche Whitey le guitariste gaucher, à droite Simon Rix le bassiste, au fond le nouveau batteur Vijay Mistry et Peanut au clavier, et plein centre à moins de deux mètres de moi, Ricky Wilson. Je le trouvais à peine reconnaissable sur certaines photos, mais c’est bien Ricky tout de même. Il porte une veste en jean bleu clair, exit les tenues à l’anglaise old school, c’est dommage mais bon, on est là pour la musique ! Le groupe ne jouera pas le nouvel album dans l’ordre comme on aurait pu le penser pour ce concert promo juste après la sortie pour la poignée de Parisiens chanceux que nous sommes. Non, on attaque direct avec Everyday I Love You Less And Less. Ça remue sévère finalement, je ne resterai pas longtemps derrière Gilles, et il fait très chaud, même si j’ai connu pire (le Bataclan…). Mais c’est une ambiance bon enfant, rien à voir avec l’écrasement total que j’ai subi à Franz Ferdinand au Rock en Seine en août dernier. Ricky effectuera un premier slam très rapidement. Il est peut-être une star maintenant en dehors du milieu indie (l’album est n°1 des ventes en Angleterre) mais il reste très proche de son public. Une demoiselle qui réclamait One More Last Song obtiendra mieux que cela : une danse et une montée sur les épaules de son idole. Ricky tentera ensuite de faire pareil avec Peanut, mais ne réussira pas :D L’autre moment très drôle de la soirée sera lorsque Ricky écrasera un pauvre lapin de Pâques qui n’aura pas résisté à la chaleur. Les mains couvertes de chocolat, le facétieux Ricky se dessinera des marques sur la joue pour se donner un look d’Indien, sous les rires d’un public conquis. Il fera même plus tard honneur à la gastronomie française, dégustant un verre de vin rouge.
Vu la chaleur ambiante, et même si je n’aime guère ce single, l’arrivée de Coming Home est bienvenue de mon côté. Le public est intelligent et calme ses ardeurs sur les morceaux plus lents, ce qui me permettra de tenir tout le concert près de la scène, et heureusement car vu ma petite taille, être davantage à l’arrière ne m’aurait pas permis de voir grand-chose, la scène n’étant pas très haute. Après donc un début de concert tonitruant à l’enchaînement de tubes plus que conséquent (Everything Is Average Nowadays, que je trouve personnellement moyenne sans mauvais jeu de mots, mais que ce clip est excellent avec la fabrique de fans, et les uniques incursions dans les albums de 2009 et 2011 avec Never Miss A Beat et Little Shocks), Ricky peut enfin se reposer un peu et heureusement pour lui car le pauvre dégouline de sueur. Il ôtera sa veste sous les cris des fans, fans qui ont d’ailleurs hurlé dès qu’il a prononcé le mot « sex » sur le premier morceau. Je n’ai rien à dire, juste avant Coming Home, j’ai touché le bras de Ricky pendant The Factory Gates :D Je n’oublierai pas ce moment, sur mon morceau préféré du nouvel album en plus…
On continue dans le calme avec You Can Have It All puis Modern Way, sur laquelle comme d’habitude Peanut viendra sur le devant de la scène pour nous encourager à taper dans nos mains (ou « slappez les mains » comme dit Ricky, qui multipliera les tentatives de français pendant la soirée). Mais le rock reprend vite le dessus avec Misery Company et le rire habité de Ricky pendant le refrain, que nous reprenons tous en chœur. Puis le moment que beaucoup attendent, le morceau qui a sûrement fait connaître KC à la majeure partie des personnes présentes, j’ai nommé I Predict A Riot. Ricky escalade le pilier gauche de la scène, et ça tombe bien parce qu’à la faveur de divers mouvements de foule, je suis au pied de celui-ci ! Et donc je hurle I predict a riot, la tête en l’air et les yeux rivés sur Ricky qui fait donc l’inverse. Un grand moment, d’autant que de voir Ricky grimper partout prouve bien qu’il n’a pas changé tant que ça.
Sous les ordres de Mister Wilson, nous nous asseyons « jusqu’au refrain de la prochaine chanson ». Heureusement, je sais précisément à quel moment nous devrons nous relever, afin d’entonner « Ruby Ruby Ruby Ruby Ruby, lalalalalala… ». Et un tube de plus, ils n’ont quasiment que cela… Très joli solo de Whitey qui est trop en retrait à mon goût, lui qui avait tant de moments de gloire sur The Future Is Medieval. De manière générale, les gens focalisent un peu trop sur Ricky au détriment des quatre autres musiciens, mais c’est souvent le cas, surtout avec un chanteur charismatique. On retourne sur le dernier album avec l’inégale Cannons, parfois enthousiasmante mais au refrain un peu fade. Et Ricky fera ensuite signe à la foule de s’écarter pour aller grimper sur le bar face à la scène, d’où il interprètera The Angry Mob avant un ultime slam. Une chanson parfaite pour clore la première partie du set, avec sa montée en puissance finale.
Le rappel sera malheureusement court, après la ballade Meanwhile Up In Heaven, nous savons aux premières notes de Oh My God que le concert touche à sa fin, même si Ricky tente de faire de l’humour (« c’est la première fois que nous venons à Paris, et la première fois que nous terminons un concert avec ce morceau »). Allez, tous en chœur une ultime fois : « Oh my God I can’t believe it, I’ve never been this far away from home… ». Une version un peu courte de Oh My God par rapport à certaines autres fois, mais une superbe version tout de même.
Je pars ensuite rapidement, pressée de retrouver l’air frais de l’extérieur, et de me reposer car j’enchaîne avec Jello Biafra au 104 le lendemain. Désolée Gilles de ne pas être passée dire au revoir. Bilan de cette soirée : un peu trop court bien sûr, 1h15 à tout casser, mais ils jouent rarement plus de toute façon. Et le pauvre Ricky devait avoir hâte d’aller se rafraîchir. Une setlist un peu bateau mais qui fonctionne, très bonne intégration des nouveaux morceaux même si je ne suis pas très fan. Bien sûr, n’avoir que Little Shocks de The Future Is Medieval est un crève-cœur pour moi tant cet album regorge de pépites, y compris dans ses B-sides. D’ailleurs, quelques autres titres « rares » mais souvent joués manquaient aussi à l’appel, comme Take My Temperature. Mais j’ai tant de points positifs à citer à côté : la proximité de Ricky avec le public, le son quasi parfait (on n’entendait pas trop Ricky au début mais ça s’est arrangé par la suite, et enfin un volume pas trop élevé, ça change de mes derniers concerts) et bien sûr, mes petits moments de satisfaction personnelle sur The Factory Gates et I Predict A Riot, que je peux le dire clairement, c’était mon meilleur concert de Kaiser Chiefs à ce jour. J’ai hâte de les revoir, même si ce ne sera sûrement pas dans le cadre privilégié de la Flèche d’Or. Merci Ricky, Whitey, Simon, Peanut et Vijay pour cette sympathique soirée ! Une pensée pour Nick que l’on aimerait voir revenir tout de même. »
Kaiser Chiefs est un groupe de rock indépendant originaire de Leeds formé en 1997 sous le nom de Parva, puis renommé en Kaiser Chiefs en 2003. Leur premier album, Employment, sorti en 2005, est un grand succès commercial et critique et leur vaut de remporter trois Brit Awards en 2006.
(http://www.crowdsurge.com/kaiserchiefs/)
(https://www.facebook.com/kaiserchiefs)
Employment (2005)
Yours Truly, Angry Mob (2007)
Off with Their Heads (2008)
The Future Is Medieval (2011)
Education, Education, Education & War (2014)
KAISER CHIEFS
Ricky Wilson – lead vocals, percussion (2000–present)
Andrew "Whitey" White – guitar, backing vocals (2000–present)
Simon Rix – bass guitar, backing vocals (2000–present)
Nick "Peanut" Baines – keyboards/synths, percussion (2000–present)
Vijay Mistry – drums and percussion (2013–present)
J’arrive vers 19h30 pilepoil pour l’ouverture des portes, le premier rang est déjà squatté, je me place derrière Gilles. Beaucoup de filles, ça ne devrait pas trop remuer. D’autant que beaucoup semblent avoir passé le cap de l’adolescence. Ricky, adulé par la ménagère de moins de cinquante ans ? L’idée me fait rire, mais après tout je rentre dans la catégorie. Même si personnellement, je le préférais avant le régime pour passer à la télé… Un DJ nous fait patienter, au départ ça m’a paru horrible et très fort, mais ça s’est arrangé et les titres britpop ou assimilés étaient plutôt bien choisis (Menswear, White Town, New Radicals, vive les 90’s). Il n’y aura pas de première partie, tout est installé pour KC, avec au fond à gauche la batterie (grosse caisse décorée aux couleurs de la pochette de l’album), et à droite le clavier. J’ai un peu de mal à réaliser que je vais voir KC d’aussi près, après trois festivals et deux Olympias en mezzanine !
Et Kaiser Chiefs sont là, à gauche Whitey le guitariste gaucher, à droite Simon Rix le bassiste, au fond le nouveau batteur Vijay Mistry et Peanut au clavier, et plein centre à moins de deux mètres de moi, Ricky Wilson. Je le trouvais à peine reconnaissable sur certaines photos, mais c’est bien Ricky tout de même. Il porte une veste en jean bleu clair, exit les tenues à l’anglaise old school, c’est dommage mais bon, on est là pour la musique ! Le groupe ne jouera pas le nouvel album dans l’ordre comme on aurait pu le penser pour ce concert promo juste après la sortie pour la poignée de Parisiens chanceux que nous sommes. Non, on attaque direct avec Everyday I Love You Less And Less. Ça remue sévère finalement, je ne resterai pas longtemps derrière Gilles, et il fait très chaud, même si j’ai connu pire (le Bataclan…). Mais c’est une ambiance bon enfant, rien à voir avec l’écrasement total que j’ai subi à Franz Ferdinand au Rock en Seine en août dernier. Ricky effectuera un premier slam très rapidement. Il est peut-être une star maintenant en dehors du milieu indie (l’album est n°1 des ventes en Angleterre) mais il reste très proche de son public. Une demoiselle qui réclamait One More Last Song obtiendra mieux que cela : une danse et une montée sur les épaules de son idole. Ricky tentera ensuite de faire pareil avec Peanut, mais ne réussira pas :D L’autre moment très drôle de la soirée sera lorsque Ricky écrasera un pauvre lapin de Pâques qui n’aura pas résisté à la chaleur. Les mains couvertes de chocolat, le facétieux Ricky se dessinera des marques sur la joue pour se donner un look d’Indien, sous les rires d’un public conquis. Il fera même plus tard honneur à la gastronomie française, dégustant un verre de vin rouge.
Vu la chaleur ambiante, et même si je n’aime guère ce single, l’arrivée de Coming Home est bienvenue de mon côté. Le public est intelligent et calme ses ardeurs sur les morceaux plus lents, ce qui me permettra de tenir tout le concert près de la scène, et heureusement car vu ma petite taille, être davantage à l’arrière ne m’aurait pas permis de voir grand-chose, la scène n’étant pas très haute. Après donc un début de concert tonitruant à l’enchaînement de tubes plus que conséquent (Everything Is Average Nowadays, que je trouve personnellement moyenne sans mauvais jeu de mots, mais que ce clip est excellent avec la fabrique de fans, et les uniques incursions dans les albums de 2009 et 2011 avec Never Miss A Beat et Little Shocks), Ricky peut enfin se reposer un peu et heureusement pour lui car le pauvre dégouline de sueur. Il ôtera sa veste sous les cris des fans, fans qui ont d’ailleurs hurlé dès qu’il a prononcé le mot « sex » sur le premier morceau. Je n’ai rien à dire, juste avant Coming Home, j’ai touché le bras de Ricky pendant The Factory Gates :D Je n’oublierai pas ce moment, sur mon morceau préféré du nouvel album en plus…
On continue dans le calme avec You Can Have It All puis Modern Way, sur laquelle comme d’habitude Peanut viendra sur le devant de la scène pour nous encourager à taper dans nos mains (ou « slappez les mains » comme dit Ricky, qui multipliera les tentatives de français pendant la soirée). Mais le rock reprend vite le dessus avec Misery Company et le rire habité de Ricky pendant le refrain, que nous reprenons tous en chœur. Puis le moment que beaucoup attendent, le morceau qui a sûrement fait connaître KC à la majeure partie des personnes présentes, j’ai nommé I Predict A Riot. Ricky escalade le pilier gauche de la scène, et ça tombe bien parce qu’à la faveur de divers mouvements de foule, je suis au pied de celui-ci ! Et donc je hurle I predict a riot, la tête en l’air et les yeux rivés sur Ricky qui fait donc l’inverse. Un grand moment, d’autant que de voir Ricky grimper partout prouve bien qu’il n’a pas changé tant que ça.
Sous les ordres de Mister Wilson, nous nous asseyons « jusqu’au refrain de la prochaine chanson ». Heureusement, je sais précisément à quel moment nous devrons nous relever, afin d’entonner « Ruby Ruby Ruby Ruby Ruby, lalalalalala… ». Et un tube de plus, ils n’ont quasiment que cela… Très joli solo de Whitey qui est trop en retrait à mon goût, lui qui avait tant de moments de gloire sur The Future Is Medieval. De manière générale, les gens focalisent un peu trop sur Ricky au détriment des quatre autres musiciens, mais c’est souvent le cas, surtout avec un chanteur charismatique. On retourne sur le dernier album avec l’inégale Cannons, parfois enthousiasmante mais au refrain un peu fade. Et Ricky fera ensuite signe à la foule de s’écarter pour aller grimper sur le bar face à la scène, d’où il interprètera The Angry Mob avant un ultime slam. Une chanson parfaite pour clore la première partie du set, avec sa montée en puissance finale.
Le rappel sera malheureusement court, après la ballade Meanwhile Up In Heaven, nous savons aux premières notes de Oh My God que le concert touche à sa fin, même si Ricky tente de faire de l’humour (« c’est la première fois que nous venons à Paris, et la première fois que nous terminons un concert avec ce morceau »). Allez, tous en chœur une ultime fois : « Oh my God I can’t believe it, I’ve never been this far away from home… ». Une version un peu courte de Oh My God par rapport à certaines autres fois, mais une superbe version tout de même.
Je pars ensuite rapidement, pressée de retrouver l’air frais de l’extérieur, et de me reposer car j’enchaîne avec Jello Biafra au 104 le lendemain. Désolée Gilles de ne pas être passée dire au revoir. Bilan de cette soirée : un peu trop court bien sûr, 1h15 à tout casser, mais ils jouent rarement plus de toute façon. Et le pauvre Ricky devait avoir hâte d’aller se rafraîchir. Une setlist un peu bateau mais qui fonctionne, très bonne intégration des nouveaux morceaux même si je ne suis pas très fan. Bien sûr, n’avoir que Little Shocks de The Future Is Medieval est un crève-cœur pour moi tant cet album regorge de pépites, y compris dans ses B-sides. D’ailleurs, quelques autres titres « rares » mais souvent joués manquaient aussi à l’appel, comme Take My Temperature. Mais j’ai tant de points positifs à citer à côté : la proximité de Ricky avec le public, le son quasi parfait (on n’entendait pas trop Ricky au début mais ça s’est arrangé par la suite, et enfin un volume pas trop élevé, ça change de mes derniers concerts) et bien sûr, mes petits moments de satisfaction personnelle sur The Factory Gates et I Predict A Riot, que je peux le dire clairement, c’était mon meilleur concert de Kaiser Chiefs à ce jour. J’ai hâte de les revoir, même si ce ne sera sûrement pas dans le cadre privilégié de la Flèche d’Or. Merci Ricky, Whitey, Simon, Peanut et Vijay pour cette sympathique soirée ! Une pensée pour Nick que l’on aimerait voir revenir tout de même. »
photos de robert gil
http://www.photosconcerts.com/kaiser-chiefs-paris-fleche-d_or-2014-04-22-7693#.U2Y3nsfoUXk
http://www.photosconcerts.com/kaiser-chiefs-paris-fleche-d_or-2014-04-22-7693#.U2Y3nsfoUXk
Kaiser Chiefs est un groupe de rock indépendant originaire de Leeds formé en 1997 sous le nom de Parva, puis renommé en Kaiser Chiefs en 2003. Leur premier album, Employment, sorti en 2005, est un grand succès commercial et critique et leur vaut de remporter trois Brit Awards en 2006.
(http://www.crowdsurge.com/kaiserchiefs/)
(https://www.facebook.com/kaiserchiefs)
Yours Truly, Angry Mob (2007)
Off with Their Heads (2008)
The Future Is Medieval (2011)
Education, Education, Education & War (2014)
KAISER CHIEFS
Ricky Wilson – lead vocals, percussion (2000–present)
Andrew "Whitey" White – guitar, backing vocals (2000–present)
Simon Rix – bass guitar, backing vocals (2000–present)
Nick "Peanut" Baines – keyboards/synths, percussion (2000–present)
Vijay Mistry – drums and percussion (2013–present)
THE SETLIST
KAISER CHIEFS
Everyday I Love You Less and Less (Employment - 2005)
Ruffians On Parade (Education, Education, Education & War - 2014)
Everything Is Average Nowadays (Yours Truly, Angry Mob - 2007)
Never Miss A Beat (Off With Their Heads - 2008)
Little Shocks (The Future Is Medieval - 2011)
The Factory Gates (Education, Education, Education & War - 2014)
Coming Home (Education, Education, Education & War - 2014)
You Can Have It All (Employment - 2005)
Modern Way (Employment - 2005)
Misery Company (Education, Education, Education & War - 2014)
I Predict A Riot (Employment - 2005)
Ruby (Yours Truly, Angry Mob - 2007)
Cannons (Education, Education, Education & War - 2014)
The Angry Mob (Yours Truly, Angry Mob - 2007)
Encore
Meanwhile Up In Heaven (Education, Education, Education & War - 2014)
Oh My God (Employment - 2005)
KAISER CHIEFS
Everyday I Love You Less and Less (Employment - 2005)
Ruffians On Parade (Education, Education, Education & War - 2014)
Everything Is Average Nowadays (Yours Truly, Angry Mob - 2007)
Never Miss A Beat (Off With Their Heads - 2008)
Little Shocks (The Future Is Medieval - 2011)
The Factory Gates (Education, Education, Education & War - 2014)
Coming Home (Education, Education, Education & War - 2014)
You Can Have It All (Employment - 2005)
Modern Way (Employment - 2005)
Misery Company (Education, Education, Education & War - 2014)
I Predict A Riot (Employment - 2005)
Ruby (Yours Truly, Angry Mob - 2007)
Cannons (Education, Education, Education & War - 2014)
The Angry Mob (Yours Truly, Angry Mob - 2007)
Encore
Meanwhile Up In Heaven (Education, Education, Education & War - 2014)
Oh My God (Employment - 2005)
Time Set : 1h15
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