Ce qu’en a pensé Émilie :
« Dernier jour de Rock en Seine pour cette année, je fais à nouveau l’ouverture, désireuse de voir les Allemands de Kadavar sur la Grande Scène. Cette fois-ci aucun problème pour rejoindre Vincent, Sophie, et tous les habitués du premier rang au centre, que même les vigiles connaissent ^^ Et j’ai enfin songé à remplacer mon jean par un short, ce qui je pense a dû me sauver la vie vu la température ambiante.
Le set de Kadavar est carré et très pro, pour un trio ça envoie du lourd, comparé à Ghost le look des musiciens (cheveux longs, barbes, tatouages) ne paraît pas décalé, c’est du rock, du vrai, dans toute sa splendeur : rien d’original, mais un set impeccable. Les conditions, cependant, ne sont pas idéales : même si Christoph « Lupus » Lindemann (oui oui, clichés jusqu’à dans leurs noms ^^) nous remerciera d’être venus nombreux à l’ouverture, la foule reste clairsemée. De surcroît, il fait super méga chaud, ce qui couplé à l’odeur de la paille que l’orga a dispersée pour limiter les inconvénients de la boue, n’est pas franchement agréable. Pour toutes ces raisons, j’étais contente qu’ils jouent 45 minutes plutôt que 1h30, mais je me tâte pour le Trabendo de novembre. Dommage par contre que le groupe n’ait pas fait usage du tout de l’avancée, mais il est vrai que malgré l’excellence musicale et vocale, nous sommes en présence d’un petit groupe, comme nous le rappellera Christoph, qui doit lui-même accorder son instrument. Très bonne ouverture de journée en tout cas, ils auraient définitivement mérité de jouer plus tard pour pouvoir rameuter plus de monde.
Hors de question que je reste ici en plein soleil, je me dirige tranquillement vers la scène de l’Industrie, où Last Train font des balances tellement poussées que je me suis demandée si le concert n’avait pas été avancé ; je tente le premier rang mais la barrière est bouillante, c’est pire qu’à la Grande Scène, je me rabats donc rapidement sur celle de la console son, partiellement à l’ombre. C’est donc de loin que je verrai le set de ces petits Frenchies, définitivement fans de BRMC, comme en témoigne leur musique, mais aussi leurs tenues : blousons de cuir, voire capuches, par la chaleur ambiante, c’est un peu idiot, mais c’est courageux ! Le son est très bon, on sent malgré tout que le chanteur tire sur sa voix, il aura d’ailleurs l’air essoufflé lorsqu’il nous remerciera, à plusieurs reprises. Le groupe qui n’a même pas encore sorti son premier album semble très heureux d’être là, et cette programmation était méritée, la chaleur n’ayant pas empêché le groupe de délivrer une prestation bondissante et énergique, en plus d’être musicalement à la hauteur. Dommage que j’étais si loin, j’en aurais mieux profité devant. Il faudrait peut-être aussi que le groupe songe à se départir d’influences trop marquées (il est vrai qu’en tant que fan de BRMC, c’était d’autant plus flagrant pour moi) mais bon, ils sont tout jeunes, ils ont le temps de grandir, et en tout cas cela rassure sur l’état de la scène rock française.
Mon but premier était d’aller voir Fuzz à la Cascade, et les échos que j’ai entendus m’ont confirmée que le set aurait certainement été à mon goût (je vais pouvoir le regarder sur Culturebox) mais il fait vraiment trop chaud pour que je fasse plus de dix mètres et je tiens comme à la prunelle de mes yeux à mon premier rang pour Lanegan, donc je décide de rester à l’Industrie pour Seinabo Sey. Il a beau être plus de 17 heures, la chaleur est encore limite supportable au premier rang, les gens cherchent l’ombre à tout prix. Le concert de la jeune Suédoise est filmé, je fais donc en sorte de me montrer la plus enthousiaste possible (ce que de toute façon j’essaie de toujours faire lorsque j’opte pour un premier rang), mais ce n’était pas gagné d’avance : les musiciens qui accompagnent la chanteuse font de l’électro anecdotique, le batteur est quasiment inexistant. Je n’accroche guère mais je persiste car la demoiselle, métisse tout de rouge vêtue, a une sacrée voix. Et c’est finalement lorsqu’elle nous interprétera a capella un morceau qui n’a pas encore de musique d’accompagnement que je rentrerai vraiment dans le truc. Seinabo nous explique, en anglais, l’histoire de ses morceaux autobiographiques, ce qui nous permet de nous sentir proches des interprétations proposées. Nous aurons notamment le droit à un hommage pour son papa musicien qui est sa plus grande influence. L’artiste, qui semblait distante au premier abord, a fini par interrompre un morceau pour remercier chaleureusement le public qui le reprenait en chœur, apparemment sincèrement touchée que des gens si éloignés de son pays natal connaissent sa musique. Au final, si la perspective d’un concert soul mâtiné d’électro ne m’enchantait guère, j’ai passé un bon moment (et cela m’a permis de m’habituer aux mouvements de la caméra au-dessus de ma tête).
Ne m’intéressant ni à Alt-J (trop lent), ni aux Chemical Brothers (trop techno), et Tame Impala que j’avais déjà vus en 2013 clashant avec Mr Mark Lanegan, il va de soi que ce dernier, que je vais voir pour la 8ème fois ce soir, était pour moi le headliner du jour. Je me place plein centre face à son micro, et j’attends que le miracle se produise comme à chaque fois. Mêmes musiciens qu’à l’Alhambra en mars dernier, en dehors de l’absence de Duke Garwood. Le set sera proche mais plus court, le créneau alloué au légendaire (non, je n’en fais pas trop !) chanteur de Seattle et à ses musiciens belges étant seulement d’une petite heure. Qui leur suffira cependant pour aligner perle sur perle, malgré un son loin d’être extraordinaire (et pourtant, les gars à leur habARKitude ont fait un long soundcheck, que je n’ai d’ailleurs pas regardé en entier pour économiser mes forces, mais pendant lequel j’ai reconnu le gimmick de Death Trip to Tulsa). Cela dit, on est très loin du massacre du Trabendo de 2012, pendant lequel on entendait à peine Mark. Ce dernier, élégamment vêtu d’une chemise blanche (ce n’est pas trop dans ses habitudes), se montrera un peu plus loquace que lors du Rock en Seine d’il y a trois ans, nous remerciant assez souvent. S’il ne présentera pas ses musiciens (par manque de temps sûrement), il veillera à faire un signe de tête d’appréciation à chacun d’entre eux. Je craignais que le fait de jouer de jour ne soit pas à sa convenance, il n’en a pas semblé offusqué. Mais Mark reste Mark, et lorsqu’avant le concert son roadie a constaté comment les éclairages étaient disposés, il a eu vite fait de corriger le tir : « No way ! No way ! Not in his eyes ! », ce qui m’a bien fait rire.
Musicalement, nous assistons majoritairement à un mélange entre Blues Funeral et Phantom Radio, dont la seule grosse surprise (qui n’en est pas tout à fait une, car ce n’est pas la première fois qu’elle était jouée) viendra d’une jolie cover d’Atmosphere de Joy Division. Enfin, seule surprise du côté des morceaux joués, car pour ce qui est des absents, Methamphetamine Blues trône en tête. Si Death Trip to Tulsa est un exceptionnel morceau de clôture, cela m’a quand même fait bizarre de ne pas chanter « Rollin’ children, keep on rollin’ » comme à chacun de mes précédents concerts de Mark estampillés « Band », l’enregistrement de l’Album de la Semaine excepté. Enfin, il fallait bien rentrer dans le timing, et de Gravedigger’s Song à Riot in my House en passant par Gray Goes Black, Hit the City ou One Way Street, la setlist n’a pas manqué de me faire grandement plaisir. N’oubliant pas que j’étais filmée, j’ai mis un point d’honneur à headbanguer le plus possible, notamment sur la fort bien nommée Riot in my House. J’ai hâte de revoir le concert, je ne l’ai pas encore fait (Merci Culturebox !)
Bien sûr ça passe trop vite, et de surcroît, ce n’est pas seulement la fin du concert de Mark, mais aussi celle de cette édition 2015 pour moi. Heureusement, Jeff Fielder nous prend en photo, un gentil vigile me donne une des setists (merci ) et finalement, je quitte le site plutôt joyeuse, même s’il y a toujours le petit pincement au cœur de se dire qu’il faudra attendre un an avant de revivre de tels moments. Malgré une programmation redondante, 2015 aura été le Rock en Seine de tous les records pour moi, de temps de présence sur le site, mais aussi du nombre de concerts vus en entier, onze, mon maximum auparavant était de 9 en 2011 et 2014, mais en manquant des bouts pour cause de timing, alors que là, onze concerts intégralement vus, waouh ! Comme je recherche davantage la qualité que la quantité, c’est vraiment un nombre exceptionnel. Longue vie à Rock en Seine, vivement 2016 ! Je conclus ce compte-rendu sur mon top 5 personnel :
1 Mark Lanegan Band, parce que c’est Mark ;-)
2 The Offspring (plus amusant que MLB, mais compositions moins abouties, d’où la deuxième place)
3 Interpol (la voix de Paul Banks aura même battu celle de Mark dans mon cœur, c’est dire !)
4 Rodrigo y Gabriela et leur technique extraordinaire
5 Kadavar, parce qu’on a besoin que des groupes perpétuent ce rock pur et dur
Mention spéciale à tous les autres groupes, sauf les Libertines, mais je ne suis pas rancunière, je continuerai d’aller voir les Babyshambles en concert… »
Le set de Kadavar est carré et très pro, pour un trio ça envoie du lourd, comparé à Ghost le look des musiciens (cheveux longs, barbes, tatouages) ne paraît pas décalé, c’est du rock, du vrai, dans toute sa splendeur : rien d’original, mais un set impeccable. Les conditions, cependant, ne sont pas idéales : même si Christoph « Lupus » Lindemann (oui oui, clichés jusqu’à dans leurs noms ^^) nous remerciera d’être venus nombreux à l’ouverture, la foule reste clairsemée. De surcroît, il fait super méga chaud, ce qui couplé à l’odeur de la paille que l’orga a dispersée pour limiter les inconvénients de la boue, n’est pas franchement agréable. Pour toutes ces raisons, j’étais contente qu’ils jouent 45 minutes plutôt que 1h30, mais je me tâte pour le Trabendo de novembre. Dommage par contre que le groupe n’ait pas fait usage du tout de l’avancée, mais il est vrai que malgré l’excellence musicale et vocale, nous sommes en présence d’un petit groupe, comme nous le rappellera Christoph, qui doit lui-même accorder son instrument. Très bonne ouverture de journée en tout cas, ils auraient définitivement mérité de jouer plus tard pour pouvoir rameuter plus de monde.
Mon but premier était d’aller voir Fuzz à la Cascade, et les échos que j’ai entendus m’ont confirmée que le set aurait certainement été à mon goût (je vais pouvoir le regarder sur Culturebox) mais il fait vraiment trop chaud pour que je fasse plus de dix mètres et je tiens comme à la prunelle de mes yeux à mon premier rang pour Lanegan, donc je décide de rester à l’Industrie pour Seinabo Sey. Il a beau être plus de 17 heures, la chaleur est encore limite supportable au premier rang, les gens cherchent l’ombre à tout prix. Le concert de la jeune Suédoise est filmé, je fais donc en sorte de me montrer la plus enthousiaste possible (ce que de toute façon j’essaie de toujours faire lorsque j’opte pour un premier rang), mais ce n’était pas gagné d’avance : les musiciens qui accompagnent la chanteuse font de l’électro anecdotique, le batteur est quasiment inexistant. Je n’accroche guère mais je persiste car la demoiselle, métisse tout de rouge vêtue, a une sacrée voix. Et c’est finalement lorsqu’elle nous interprétera a capella un morceau qui n’a pas encore de musique d’accompagnement que je rentrerai vraiment dans le truc. Seinabo nous explique, en anglais, l’histoire de ses morceaux autobiographiques, ce qui nous permet de nous sentir proches des interprétations proposées. Nous aurons notamment le droit à un hommage pour son papa musicien qui est sa plus grande influence. L’artiste, qui semblait distante au premier abord, a fini par interrompre un morceau pour remercier chaleureusement le public qui le reprenait en chœur, apparemment sincèrement touchée que des gens si éloignés de son pays natal connaissent sa musique. Au final, si la perspective d’un concert soul mâtiné d’électro ne m’enchantait guère, j’ai passé un bon moment (et cela m’a permis de m’habituer aux mouvements de la caméra au-dessus de ma tête).
Ne m’intéressant ni à Alt-J (trop lent), ni aux Chemical Brothers (trop techno), et Tame Impala que j’avais déjà vus en 2013 clashant avec Mr Mark Lanegan, il va de soi que ce dernier, que je vais voir pour la 8ème fois ce soir, était pour moi le headliner du jour. Je me place plein centre face à son micro, et j’attends que le miracle se produise comme à chaque fois. Mêmes musiciens qu’à l’Alhambra en mars dernier, en dehors de l’absence de Duke Garwood. Le set sera proche mais plus court, le créneau alloué au légendaire (non, je n’en fais pas trop !) chanteur de Seattle et à ses musiciens belges étant seulement d’une petite heure. Qui leur suffira cependant pour aligner perle sur perle, malgré un son loin d’être extraordinaire (et pourtant, les gars à leur habARKitude ont fait un long soundcheck, que je n’ai d’ailleurs pas regardé en entier pour économiser mes forces, mais pendant lequel j’ai reconnu le gimmick de Death Trip to Tulsa). Cela dit, on est très loin du massacre du Trabendo de 2012, pendant lequel on entendait à peine Mark. Ce dernier, élégamment vêtu d’une chemise blanche (ce n’est pas trop dans ses habitudes), se montrera un peu plus loquace que lors du Rock en Seine d’il y a trois ans, nous remerciant assez souvent. S’il ne présentera pas ses musiciens (par manque de temps sûrement), il veillera à faire un signe de tête d’appréciation à chacun d’entre eux. Je craignais que le fait de jouer de jour ne soit pas à sa convenance, il n’en a pas semblé offusqué. Mais Mark reste Mark, et lorsqu’avant le concert son roadie a constaté comment les éclairages étaient disposés, il a eu vite fait de corriger le tir : « No way ! No way ! Not in his eyes ! », ce qui m’a bien fait rire.
Bien sûr ça passe trop vite, et de surcroît, ce n’est pas seulement la fin du concert de Mark, mais aussi celle de cette édition 2015 pour moi. Heureusement, Jeff Fielder nous prend en photo, un gentil vigile me donne une des setists (merci ) et finalement, je quitte le site plutôt joyeuse, même s’il y a toujours le petit pincement au cœur de se dire qu’il faudra attendre un an avant de revivre de tels moments. Malgré une programmation redondante, 2015 aura été le Rock en Seine de tous les records pour moi, de temps de présence sur le site, mais aussi du nombre de concerts vus en entier, onze, mon maximum auparavant était de 9 en 2011 et 2014, mais en manquant des bouts pour cause de timing, alors que là, onze concerts intégralement vus, waouh ! Comme je recherche davantage la qualité que la quantité, c’est vraiment un nombre exceptionnel. Longue vie à Rock en Seine, vivement 2016 ! Je conclus ce compte-rendu sur mon top 5 personnel :
1 Mark Lanegan Band, parce que c’est Mark ;-)
2 The Offspring (plus amusant que MLB, mais compositions moins abouties, d’où la deuxième place)
3 Interpol (la voix de Paul Banks aura même battu celle de Mark dans mon cœur, c’est dire !)
4 Rodrigo y Gabriela et leur technique extraordinaire
5 Kadavar, parce qu’on a besoin que des groupes perpétuent ce rock pur et dur
Mention spéciale à tous les autres groupes, sauf les Libertines, mais je ne suis pas rancunière, je continuerai d’aller voir les Babyshambles en concert… »
photos de robert gil
http://www.photosconcerts.com/kadavar-saint-cloud-domaine-national-2015-08-30-festival-rock-seine-10801#.Vom6jPGS0u0
http://www.photosconcerts.com/last-train-saint-cloud-domaine-national-2015-08-30-festival-rock-seine-10806#.Vom7BPGS0u0
http://www.photosconcerts.com/seinabo-sey-saint-cloud-domaine-national-2015-08-30-festival-rock-seine-10810#.Vom7HPGS0u0
http://www.photosconcerts.com/mark-lanegan-saint-cloud-domaine-national-2015-08-30-festival-rock-seine-10815#.Vom7NvGS0u0
http://www.photosconcerts.com/kadavar-saint-cloud-domaine-national-2015-08-30-festival-rock-seine-10801#.Vom6jPGS0u0
http://www.photosconcerts.com/last-train-saint-cloud-domaine-national-2015-08-30-festival-rock-seine-10806#.Vom7BPGS0u0
http://www.photosconcerts.com/seinabo-sey-saint-cloud-domaine-national-2015-08-30-festival-rock-seine-10810#.Vom7HPGS0u0
http://www.photosconcerts.com/mark-lanegan-saint-cloud-domaine-national-2015-08-30-festival-rock-seine-10815#.Vom7NvGS0u0
Rock en Seine est un festival de rock qui a lieu dans le parc de Saint-Cloud aux portes de Paris, au cœur de jardins historiques dessinés par Le Nôtre. 2015 : le festival accueille 120.000 spectateurs.
Kadavar est un groupe de rock allemand formé en 2010 à Berlin.
(http://www.kadavar.com/)
(https://www.facebook.com/KadavarOfficial/)
---
Last Train, c'est le groupe rock mulhousien formé en 2005.
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Seinabo Sey est une auteur-compositeur et interprète suédoise.
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Mark William Lanegan est un
chanteur - compositeur de rock, américain de Ellensburg, Washington, à
la voix rauque, successivement membre de The Jury, Screaming Trees, Mad
Season, Queens of the Stone Age et The Gutter Twins. Tout droit venu de
Seattle, il a travaillé avec des musiciens tels que Kurt Cobain, Layne
Staley (au sein de Mad Season), Isobel Campbell, Twilight Singers (dont
le leader Greg Dulli est l'autre membre des Gutter Twins), Mondo
Generator, Melissa Auf Der Maur,Jeffrey Lee Pierce du Gun Club, Martina
Topley-Bird, Masters of Reality, The Desert Sessions, Mike Watt.
Abra Kadavar (2013)
Berlin (2015)
Live albums
Live in Antwerp (2014)
EP
She's Got Your Soul (2013)
The Holy Family (2015)
Pretend (2015)
With Screaming Trees
• (1986) Clairvoyance (Velvetone)
• (1987) Even If and Especially When (SST)
• (1988) Invisible Lantern (SST)
• (1989) Buzz Factory (SST)
• (1991) Uncle Anesthesia (Epic)
• (1992) Sweet Oblivion (Epic)
• (1996) Dust (Epic)
• (1987) Even If and Especially When (SST)
• (1988) Invisible Lantern (SST)
• (1989) Buzz Factory (SST)
• (1991) Uncle Anesthesia (Epic)
• (1992) Sweet Oblivion (Epic)
• (1996) Dust (Epic)
Solo
• (1990) The Winding Sheet (SubPop)
• (1994) Whiskey For The Holy Ghost (SubPop)
• (1998) Scraps At Midnight (SubPop) (avec ses amis des Queens of the Stone Age)
• (1999) I'll Take Care of You (SubPop) (album de reprises)
• (2001) Field Songs (SubPop)
• (2003) Here Comes That Weird Chill (Beggars Banquet)
• (2004) Bubblegum (Beggars Banquet)
• (2012) Bubblegum (4AD) • (2013) Imitations (Vagrant Records)
• (2014) Phantom Radio (Vagrant Records)
Contributions, projets
• (1987) 448 Deathless Days (Steve Fisk)
• (1990) Harmony in Defeat (King Krab)
• (1992) Jamboree (Beat Happening)
• (1993) Satisfied Mind (The Walkabouts)
• (1994) Volume 9 (Various Artists)
• (1995) Ball-Hog or Tugboat (Mike Watt)
• (1995) Over and Thru the Night (Steve Fisk)
• (1995) Above (Mad Season)
• (1996) Twisted Willie (Various Artists)
• (1999) More Oar: A Tribute to the Skip Spence Album (Various Artists)
• (2000) Rated R (Queens of the Stone Age)
• (2001) Human Beans (earthlings?)
• (2001) Sing a Song For You (Various Artists)
• (2001) Free the West Memphis Three (Various Artists)
• (2001) Desert Sessions 7 & 8 (Various Artists)
• (2001) Deep in the Hole (Masters of Reality)
• (2001) Give the People What We Want (Various Artists)
• (2002) Songs for the Deaf (Queens of the Stone Age)
• (2003) Quixotic (Martina Topley-Bird)
• (2003) A Drug Problem That Never Existed (Mondo Generator)
• (2003) Blackberry Belle (Twilight Singers)
• (2004) Time is Just the Same (Isobel Campbell)
• (2004) Auf der Maur (Melissa Auf der Maur)
• (2004) Leave No Ashes (Burning Brides)
• (2004) Demolition Day (Mondo Generator)
• (2004) She Loves You (The Twilight Singers)
• (2005) Sunday Night: The Songs of Junior Kimsbrough (Various Artists)
• (2005) Lullabies to Paralyze (Queens of the Stone Age)
• (2005) Dog Train (Sandra Boynton)
• (2006) Ballad of the Broken Seas (Isobel Campbell et Mark Lanegan)
• (2006) Death By Sexy (Eagles of Death Metal)
• (2006) Return of the Golden Rhodes (The Baldwin Brothers)
• (2006) A Stitch in Time (The Twilight Singers)
• (2007) It's Not How Far You Fall, It's The Way You Land (Soulsavers)
• (2007) Era Vulgaris (Queens of the Stone Age)
• (2007) About A Son [Original Soundtrack] (Various Artists)
• (2007) I'm Not There [Original Soundtrack] (Various Artists)
• (2008) Saturnalia (The Gutter Twins)
• (2008) I am the Golden Gate Bridge (Creature with the atom brain)
• (2008) Sunday at Devil Dirt (Isobel Campbell et Mark Lanegan)
• (2008) Future Chaos (Bomb the Bass)
• (2008) Adorata (The Gutter Twins)
• (2009) Fate to Fatal (The Breeders)
• (2009) Transylvania (Creature with the atom brain)
• (2009) Consolation (Gary Heffern)
• (2009) Broken (Soulsavers)
• (2009) Summer's Kiss: A Tribute To The Afghan Whigs (Various Artists)
• (2010) Hawk (Isobel Campbell et Mark Lanegan)
KADAVAR
Christoph "lupus" Lindemann - electric guitar (2010–present), vocals, bass guitar (2010)
Simon "dragon" Bouteloup - bass guitar (2013–present)
Christoph "Tiger" Bartelt - drums (2010–present)
Simon "dragon" Bouteloup - bass guitar (2013–present)
Christoph "Tiger" Bartelt - drums (2010–present)
Jean-Noël Scherner (Guitar, Vocal)
Julien Peultier (Guitar)
Tim (Bass)
Antoine Bashung (Drums)
Seinabo Sey - Vocals
+ Band
MARK LANEGAN BAND
Mark Lanegan : Vocals
Jeff Fielder : Lead guitarDuke Garwood: Guitar & Sax
Aldo Struyf (Keyboards, guitar)
Frédéric Jacques : Bass
Jean-Philippe De Gheest : Drums
THE SETLIST
KADAVAR
Lord of the Sky (Berlin - 2015)
KADAVAR
Lord of the Sky (Berlin - 2015)
Doomsday Machine (Abra Kadavar - 2013)
Living in your Head (Kadavar - 2012)
Into the Night (Berlin - 2015)
All our Thoughts (Kadavar - 2012)
Thousand Miles Away from Home (Berlin - 2015)
Come Back Life (Abra Kadavar - 2013)
Living in your Head (Kadavar - 2012)
Into the Night (Berlin - 2015)
All our Thoughts (Kadavar - 2012)
Thousand Miles Away from Home (Berlin - 2015)
Come Back Life (Abra Kadavar - 2013)
Time Set : 0h35
---
THE SETLIST
LAST TRAIN
---
THE SETLIST
LAST TRAIN
The Holy Family (New Song)
Cold Fever (Single - 2014)
One Side Road (New Song)
Fire (Single - 2014)
Cold Fever (Single - 2014)
One Side Road (New Song)
Fire (Single - 2014)
Leaving You Now (New Song)
Fragile (New Song)
Fragile (New Song)
Time Set : 0h30
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THE SETLIST
SEINABO SEY
Pistols at Dawn (For Madeleine EP
- 2014)
River (For Madeleine EP -
2014)
Pretend (New Song)
Poetic (New Song)
No Fool (New Song, a capella)
Words (New Song)
You (For Madeleine EP - 2014)
Hard Time (For Madeleine EP - 2014)
Burial (New Song)
Younger (For Madeleine EP - 2014)
Pretend (New Song)
Poetic (New Song)
No Fool (New Song, a capella)
Words (New Song)
You (For Madeleine EP - 2014)
Hard Time (For Madeleine EP - 2014)
Burial (New Song)
Younger (For Madeleine EP - 2014)
Time Set : 0h40
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THE SETLIST
MARK LANEGAN BAND
Harvest
Home (Phantom Radio – 2014)
The Gravedigger’s Song (Blues Funeral – 2012)
Gray Goes Black (Blues Funeral – 2012)
Hit The City (Bubblegum – 2004)
One Way Street (Field Songs – 2001)
Creeping Coastline of Lights (I’ll Take Care of You – 1999 Leaving Trains Cover)
Dry Iced (No Bells On Sunday EP – 2014)
Ode To Sad Disco (Blues Funeral – 2012)
Riot In My House (Blues Funeral – 2012)
Floor Of The Ocean (Phantom Radio – 2014)
Harborview Hospital (Blues Funeral – 2012)
Torn Red Heart (Phantom Radio – 2014)
Atmosphere (Joy Division Cover)
Death Trip to Tulsa (Phantom Radio – 2014)
The Gravedigger’s Song (Blues Funeral – 2012)
Gray Goes Black (Blues Funeral – 2012)
Hit The City (Bubblegum – 2004)
One Way Street (Field Songs – 2001)
Creeping Coastline of Lights (I’ll Take Care of You – 1999 Leaving Trains Cover)
Dry Iced (No Bells On Sunday EP – 2014)
Ode To Sad Disco (Blues Funeral – 2012)
Riot In My House (Blues Funeral – 2012)
Floor Of The Ocean (Phantom Radio – 2014)
Harborview Hospital (Blues Funeral – 2012)
Torn Red Heart (Phantom Radio – 2014)
Atmosphere (Joy Division Cover)
Death Trip to Tulsa (Phantom Radio – 2014)
Time Set : 1h15
AFFICHE / PROMO / FLYER
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