Ce qu’en a pensé Émilie :
« Après un vendredi énormissime, le samedi s’annonce beaucoup plus calme. Je ne connais pas grand-chose de la programmation, j’ai essayé de découvrir mais pas vraiment accroché, alors j’arrive tranquillement (et en solitaire cette fois) vers 17 heures sur la scène Pression. Il reste une place au premier rang tout à gauche, je vais m’y asseoir, ou plutôt m’y écrouler d’ailleurs, car il fait très très très chaud : il me semble que Michael Shuman, bassiste de QOTSA et, je l’avoue, principale raison de ma présence à ce concert des Mini Mansions, comme le montre mon tee-shirt, fait ses balances lui-même, mais je suis trop assommée par la chaleur pour rester debout, il faut que j’économise mes forces. Comme dans mon appartement il ne faisait pas particulièrement chaud, comparativement aux 28° qu’on a dû supporter pendant une bonne partie de l’été, je n’ai pas réfléchi et ai bêtement remis mon jean de la veille pour finir de le salir, car avec toute la pluie de jeudi, le site était bien boueux la veille. Mauvais choix, j’aurais dû opter pour un short…
Pour avoir un peu écouté Mini Mansions, je sais que je ne dois pas m’attendre à du QOTSA, mais même en étant prévenue, entre la chaleur et la fatigue de la veille, le set du trio sera définitivement trop lent pour que j’accroche totalement. Certes, ce côté électro à l’ancienne, avec chœurs à la Beach Boys, est rafraîchissant, peu courant de nos jours, mais ça reste lent. Mikey Shoes est au centre, trônant derrière sa batterie (voilà qui est surprenant pour moi) dans un impeccable costume blanc. Il est encadré par Tyler Parkford aux claviers (costard plus traditionnel pour sa part) et Zach Dawes, tout de fleurs vêtu, à la basse. En dehors de mes goûts personnels assez éloignés de ce genre musical, j’ai peu de choses à reprocher au groupe, c’est bien joué, le son est bon, Michael est heureux de revenir (encore !) à Rock en Seine (les gens qui n’ont pas fait le rapprochement avec QOTSA ont dû trouver cette phrase un peu bizarre). Des gens, il y en a beaucoup d’ailleurs pour un groupe qui n’a sorti que deux albums, et pour cause, une rumeur a enflé ces derniers jours comme quoi Alex Turner allait participer à leur set. Bon bah, on ne l’a pas vu… Le meilleur moment pour ma part sera la reprise (très personnelle, et très ralentie) du Heart of Glass de Blondie, qui m’a rappelé le Rock en Seine 2014.
Après avoir un peu profité de l’ombre et d’une boisson fraîche bienvenue, direction la Grande Scène, où j’ai la chance d’entendre un des seuls morceaux des Stereophonics que je connaisse, Dakota. Impossible évidemment de rejoindre Vincent à une pareille heure, je serai même plus à droite qu’hier, un peu en retrait, pour un premier rang qui n’en est pas vraiment un, au niveau des VIP. J’entends Étienne Daho en fond, les scènes se télescopent vraiment cette année, il paraît que Miossec a beaucoup souffert de la concurrence avec Offspring hier, un point à revoir l’année prochaine. Pour l’instant, j’en suis très heureuse, car Comme un Boomerang vient de débuter. Malheureusement, c’est le moment que choisit le gars de Guitar Hero (qui était déjà venu hier, avec le jeune gagnant d’un concours) pour nous annoncer l’arrivée du guitariste de Skip the Use, le tout accompagné de blagues douteuses sur les artistes des scènes « adverses » (donc Daho aujourd’hui). Je l’ai maudit fortement, et n’ai même pas quitté ma position assise. J’avais tellement envie d’entendre Comme un Boomerang ! Mais je n’ai quand même pas voulu sacrifier une bonne place à Interpol pour Mr Daho, alors tant pis pour moi.
J’ai effectivement hâte de revoir les New-Yorkais Interpol, dont mon amie Priscillia mentionnée dans la review d’hier est également fan, et que j’avais déjà beaucoup aimé en 2011, malgré une place très éloignée pour ma part (étant arrivée pour cause de Jim Jones Revue à la Scène Pression avec deux morceaux de retard) et une performance relativement critiquée après coup. Alors, presque tout devant, qu’est-ce que cela donne ? Eh bien, si les compositions majoritairement froides et déprimantes du groupe ne sont toujours pas taillées pour headliner un festival (mais vu la notoriété actuelle du groupe, on comprend bien que le Rock en Seine ne peut décemment pas les coller à l’Industrie), pour le reste, c’est tout bon : Paul Banks possède sans aucun doute la voix et le charisme les plus impressionnants de tout ce Rock en Seine 2015, la musique est envoûtante et le son excellent. Des titres comme Evil, Narc ou la plus joyeuse (toutes proportions gardées) Slow Hands, que je connais par cœur, me font frissonner, et le reste du set me paraît tout aussi beau. Seul bémol, le public, qui autour de moi, se sent obligé de taper dans les mains et de sauter, ce qui est ma foi fort décalé par rapport à la musique du groupe ; je sens d’ailleurs comme de la moquerie chez mes voisins les plus proches… Mais qu’importe, au centre les gens applaudissent à tout rompre à la fin de chaque morceau, et il est d’ailleurs surprenant de voir (sur l’écran pour ma part) Paul Banks changer du tout au tout d’expression entre les moments où il interprète ses morceaux, et où il apparaît concentré, froid, presque effrayant, et ceux où il constate que le public aime ce qu’il fait, et où on le voit s’éclairer, d’un sourire un peu timide mais qui semble profondément sincère. Aidé par la nuit qui tombe (l’ambiance lumineuse bleue sur scène est du plus bel effet), le groupe aura davantage convaincu cette fois-ci, autant moi qui était pourtant déjà heureuse la dernière fois, que la majorité du public d’après ce que j’ai pu en lire de-ci de-là : le headliner du jour pour moi.
Pour la plupart des gens cela dit, la tête d’affiche, c’est la reformation des Libertines. Je ne sais pas trop quoi en penser pour ma part : d’un côté, j’adore les Babyshambles, dont j’ai énormément écouté les albums. Mais de l’autre, je connais fort peu la discographie des Libertines, et le peu que j’ai écouté me paraît assez éloigné de ce que fait Pete Doherty avec son autre groupe : c’est plus joyeux, et on sent moins le petit côté Clash (pourtant Mick Jones a produit à la fois les deux premiers albums des Libertines et Down in Albion). Peut-être que c’est juste moi qui, ayant découvert les Babyshambles en premier, n’arrive pas à m’adapter aux Libertines… Il n’en reste pas moins que, des trois concerts que j’ai vus des Babyshambles, seul le dernier était vraiment bon (et malgré tout encore loin d’être parfait). Je ne comprends donc pas vraiment l’intérêt de booker les Libertines quand les Babyshambles auraient fait à peu près la même chose (je pense en mieux, mais ça ce n’est que mon avis personnel) pour bien moins cher… Il faut attirer le public anglais je suppose… Mais Gwladys, qui a décidé de ne pas revenir aujourd’hui vu qu’aucun autre groupe ne l’attire vraiment sur l’affiche, me fait bien comprendre que quand même, je ne vais pas manquer Pete puisque je suis sur place… Il faut quand même que j’attende une bonne heure entre Interpol et les Londoniens, seule de surcroît, mais j’essaye de me motiver, c’est une occasion de les voir, vu que je n’ai pas voulu dépenser 50€ pour leur Zénith de l’an passé.
Je ne vais pas y aller par quatre chemins, honnêtement bien mal m’en a pris, je me suis fait chier comme un rat mort. Si Pete semble plutôt en forme et souriant, Carl Barât et son bassiste John Hassall n’ont pas l’air particulièrement heureux d’être là (et c’est un euphémisme !). Ça joue mal, ça ne chante pas très bien non plus (je n’ai plus 15 ans, voir Pete et Carl se partager le micro, c’est sympa la première fois, mais ça paraît bien vite forcé). Seul le batteur Gary Powell, à la frappe puissante, tirera son épingle du jeu, lors d’un solo… qui n’excédera pas les deux minutes. Il viendra parfois haranguer la foule, mais dans l’ensemble, lui non plus ne semble pas déborder d’enthousiasme à l’idée de ce concert. Au vu de mes expériences avec les Babyshambles, j’étais loin de m’attendre à un set carré et à des musiciens virtuoses ; mais je me disais qu’avec leur réputation, il devrait y avoir du bordel sur scène, à défaut de musique. Quand ce que l’on attend le plus d’un concert, c’est que les musiciens se mettent à foutre le bordel, cela ne présage déjà pas du meilleur ; malheureusement, même cette partie-là ne viendra pas non plus. Sur l’avancée (que le groupe utilisera peu, alors que je pense que Pete et Carl avaient tout le charisme nécessaire pour y enflammer le public par leur seule présence), Pete fera bien vaguement semblant de boxer Carl ; on le retrouvera aussi à un moment en train de jouer de la batterie… avec son micro. Ces petites facéties qui avaient tendance à m’agacer lors des concerts des Babyshambles, car elles n’aident pas à se concentrer sur la musique, viennent ici à point nommé, car je l’ai déjà dit, on s’emmerde fortement : même les gros tubes comme Can’t Stand Me Now sont joués sans passion, c’est à peine rock, définitivement pas punk. Le riff de la petite nouvelle Gunga Din, sympathique, relève à peine le niveau. Sachant qu’ils la jouent parfois, en bonne fan des Babyshambles, j’attends un Fuck Forever… qui ne viendra jamais.
Seule la toute fin du rappel, avec I Get Along puis Don’t Look Back Into the Sun, parviendra à décoller un peu. Finalement, ce groupe est un diesel ; sauf que, à ce rythme-là, il aurait sûrement fallu encore une bonne heure pour que ça démarre vraiment… Traditionnel lancer de chapeau dans le public pour Pete, un heureux ou une heureuse, quelques morts ( :D) et c’est fini. Grosse déception pour moi, un des pires concerts de ma vie, et je le répète, je suis fan de Pete et j’aime bien Carl, et j’aurais aimé avoir un avis autre à la fin de ce concert. Que ça soit mal joué passe encore, mais au prix de leur cachet, ils pourraient au moins faire semblant d’avoir envie d’être là…
Un samedi en demi-teinte donc, qui souffre bien sûr de la comparaison avec l’exceptionnel vendredi, mais dont je retiendrai l’excellente prestation d’Interpol, et un Paul Banks impeccable. Allez, encore une belle journée en perspective demain ! »
Pour avoir un peu écouté Mini Mansions, je sais que je ne dois pas m’attendre à du QOTSA, mais même en étant prévenue, entre la chaleur et la fatigue de la veille, le set du trio sera définitivement trop lent pour que j’accroche totalement. Certes, ce côté électro à l’ancienne, avec chœurs à la Beach Boys, est rafraîchissant, peu courant de nos jours, mais ça reste lent. Mikey Shoes est au centre, trônant derrière sa batterie (voilà qui est surprenant pour moi) dans un impeccable costume blanc. Il est encadré par Tyler Parkford aux claviers (costard plus traditionnel pour sa part) et Zach Dawes, tout de fleurs vêtu, à la basse. En dehors de mes goûts personnels assez éloignés de ce genre musical, j’ai peu de choses à reprocher au groupe, c’est bien joué, le son est bon, Michael est heureux de revenir (encore !) à Rock en Seine (les gens qui n’ont pas fait le rapprochement avec QOTSA ont dû trouver cette phrase un peu bizarre). Des gens, il y en a beaucoup d’ailleurs pour un groupe qui n’a sorti que deux albums, et pour cause, une rumeur a enflé ces derniers jours comme quoi Alex Turner allait participer à leur set. Bon bah, on ne l’a pas vu… Le meilleur moment pour ma part sera la reprise (très personnelle, et très ralentie) du Heart of Glass de Blondie, qui m’a rappelé le Rock en Seine 2014.
Après avoir un peu profité de l’ombre et d’une boisson fraîche bienvenue, direction la Grande Scène, où j’ai la chance d’entendre un des seuls morceaux des Stereophonics que je connaisse, Dakota. Impossible évidemment de rejoindre Vincent à une pareille heure, je serai même plus à droite qu’hier, un peu en retrait, pour un premier rang qui n’en est pas vraiment un, au niveau des VIP. J’entends Étienne Daho en fond, les scènes se télescopent vraiment cette année, il paraît que Miossec a beaucoup souffert de la concurrence avec Offspring hier, un point à revoir l’année prochaine. Pour l’instant, j’en suis très heureuse, car Comme un Boomerang vient de débuter. Malheureusement, c’est le moment que choisit le gars de Guitar Hero (qui était déjà venu hier, avec le jeune gagnant d’un concours) pour nous annoncer l’arrivée du guitariste de Skip the Use, le tout accompagné de blagues douteuses sur les artistes des scènes « adverses » (donc Daho aujourd’hui). Je l’ai maudit fortement, et n’ai même pas quitté ma position assise. J’avais tellement envie d’entendre Comme un Boomerang ! Mais je n’ai quand même pas voulu sacrifier une bonne place à Interpol pour Mr Daho, alors tant pis pour moi.
J’ai effectivement hâte de revoir les New-Yorkais Interpol, dont mon amie Priscillia mentionnée dans la review d’hier est également fan, et que j’avais déjà beaucoup aimé en 2011, malgré une place très éloignée pour ma part (étant arrivée pour cause de Jim Jones Revue à la Scène Pression avec deux morceaux de retard) et une performance relativement critiquée après coup. Alors, presque tout devant, qu’est-ce que cela donne ? Eh bien, si les compositions majoritairement froides et déprimantes du groupe ne sont toujours pas taillées pour headliner un festival (mais vu la notoriété actuelle du groupe, on comprend bien que le Rock en Seine ne peut décemment pas les coller à l’Industrie), pour le reste, c’est tout bon : Paul Banks possède sans aucun doute la voix et le charisme les plus impressionnants de tout ce Rock en Seine 2015, la musique est envoûtante et le son excellent. Des titres comme Evil, Narc ou la plus joyeuse (toutes proportions gardées) Slow Hands, que je connais par cœur, me font frissonner, et le reste du set me paraît tout aussi beau. Seul bémol, le public, qui autour de moi, se sent obligé de taper dans les mains et de sauter, ce qui est ma foi fort décalé par rapport à la musique du groupe ; je sens d’ailleurs comme de la moquerie chez mes voisins les plus proches… Mais qu’importe, au centre les gens applaudissent à tout rompre à la fin de chaque morceau, et il est d’ailleurs surprenant de voir (sur l’écran pour ma part) Paul Banks changer du tout au tout d’expression entre les moments où il interprète ses morceaux, et où il apparaît concentré, froid, presque effrayant, et ceux où il constate que le public aime ce qu’il fait, et où on le voit s’éclairer, d’un sourire un peu timide mais qui semble profondément sincère. Aidé par la nuit qui tombe (l’ambiance lumineuse bleue sur scène est du plus bel effet), le groupe aura davantage convaincu cette fois-ci, autant moi qui était pourtant déjà heureuse la dernière fois, que la majorité du public d’après ce que j’ai pu en lire de-ci de-là : le headliner du jour pour moi.
Pour la plupart des gens cela dit, la tête d’affiche, c’est la reformation des Libertines. Je ne sais pas trop quoi en penser pour ma part : d’un côté, j’adore les Babyshambles, dont j’ai énormément écouté les albums. Mais de l’autre, je connais fort peu la discographie des Libertines, et le peu que j’ai écouté me paraît assez éloigné de ce que fait Pete Doherty avec son autre groupe : c’est plus joyeux, et on sent moins le petit côté Clash (pourtant Mick Jones a produit à la fois les deux premiers albums des Libertines et Down in Albion). Peut-être que c’est juste moi qui, ayant découvert les Babyshambles en premier, n’arrive pas à m’adapter aux Libertines… Il n’en reste pas moins que, des trois concerts que j’ai vus des Babyshambles, seul le dernier était vraiment bon (et malgré tout encore loin d’être parfait). Je ne comprends donc pas vraiment l’intérêt de booker les Libertines quand les Babyshambles auraient fait à peu près la même chose (je pense en mieux, mais ça ce n’est que mon avis personnel) pour bien moins cher… Il faut attirer le public anglais je suppose… Mais Gwladys, qui a décidé de ne pas revenir aujourd’hui vu qu’aucun autre groupe ne l’attire vraiment sur l’affiche, me fait bien comprendre que quand même, je ne vais pas manquer Pete puisque je suis sur place… Il faut quand même que j’attende une bonne heure entre Interpol et les Londoniens, seule de surcroît, mais j’essaye de me motiver, c’est une occasion de les voir, vu que je n’ai pas voulu dépenser 50€ pour leur Zénith de l’an passé.
Je ne vais pas y aller par quatre chemins, honnêtement bien mal m’en a pris, je me suis fait chier comme un rat mort. Si Pete semble plutôt en forme et souriant, Carl Barât et son bassiste John Hassall n’ont pas l’air particulièrement heureux d’être là (et c’est un euphémisme !). Ça joue mal, ça ne chante pas très bien non plus (je n’ai plus 15 ans, voir Pete et Carl se partager le micro, c’est sympa la première fois, mais ça paraît bien vite forcé). Seul le batteur Gary Powell, à la frappe puissante, tirera son épingle du jeu, lors d’un solo… qui n’excédera pas les deux minutes. Il viendra parfois haranguer la foule, mais dans l’ensemble, lui non plus ne semble pas déborder d’enthousiasme à l’idée de ce concert. Au vu de mes expériences avec les Babyshambles, j’étais loin de m’attendre à un set carré et à des musiciens virtuoses ; mais je me disais qu’avec leur réputation, il devrait y avoir du bordel sur scène, à défaut de musique. Quand ce que l’on attend le plus d’un concert, c’est que les musiciens se mettent à foutre le bordel, cela ne présage déjà pas du meilleur ; malheureusement, même cette partie-là ne viendra pas non plus. Sur l’avancée (que le groupe utilisera peu, alors que je pense que Pete et Carl avaient tout le charisme nécessaire pour y enflammer le public par leur seule présence), Pete fera bien vaguement semblant de boxer Carl ; on le retrouvera aussi à un moment en train de jouer de la batterie… avec son micro. Ces petites facéties qui avaient tendance à m’agacer lors des concerts des Babyshambles, car elles n’aident pas à se concentrer sur la musique, viennent ici à point nommé, car je l’ai déjà dit, on s’emmerde fortement : même les gros tubes comme Can’t Stand Me Now sont joués sans passion, c’est à peine rock, définitivement pas punk. Le riff de la petite nouvelle Gunga Din, sympathique, relève à peine le niveau. Sachant qu’ils la jouent parfois, en bonne fan des Babyshambles, j’attends un Fuck Forever… qui ne viendra jamais.
Seule la toute fin du rappel, avec I Get Along puis Don’t Look Back Into the Sun, parviendra à décoller un peu. Finalement, ce groupe est un diesel ; sauf que, à ce rythme-là, il aurait sûrement fallu encore une bonne heure pour que ça démarre vraiment… Traditionnel lancer de chapeau dans le public pour Pete, un heureux ou une heureuse, quelques morts ( :D) et c’est fini. Grosse déception pour moi, un des pires concerts de ma vie, et je le répète, je suis fan de Pete et j’aime bien Carl, et j’aurais aimé avoir un avis autre à la fin de ce concert. Que ça soit mal joué passe encore, mais au prix de leur cachet, ils pourraient au moins faire semblant d’avoir envie d’être là…
Un samedi en demi-teinte donc, qui souffre bien sûr de la comparaison avec l’exceptionnel vendredi, mais dont je retiendrai l’excellente prestation d’Interpol, et un Paul Banks impeccable. Allez, encore une belle journée en perspective demain ! »
photos de robert gil
http://www.photosconcerts.com/mini-mansions-saint-cloud-domaine-national-2015-08-29-festival-rock-seine-10789#.VomB9fGS0u0
http://www.photosconcerts.com/stereophonics-saint-cloud-domaine-national-2015-08-29-festival-rock-seine-10790#.VomTefGS0u0
http://www.photosconcerts.com/interpol-saint-cloud-domaine-national-2015-08-29-festival-rock-seine-10794#.VomUuvGS0u0
http://www.photosconcerts.com/the-libertines-saint-cloud-domaine-national-2015-08-29-festival-rock-seine-10798#.VombTfGS0u0
http://www.photosconcerts.com/mini-mansions-saint-cloud-domaine-national-2015-08-29-festival-rock-seine-10789#.VomB9fGS0u0
http://www.photosconcerts.com/stereophonics-saint-cloud-domaine-national-2015-08-29-festival-rock-seine-10790#.VomTefGS0u0
http://www.photosconcerts.com/interpol-saint-cloud-domaine-national-2015-08-29-festival-rock-seine-10794#.VomUuvGS0u0
http://www.photosconcerts.com/the-libertines-saint-cloud-domaine-national-2015-08-29-festival-rock-seine-10798#.VombTfGS0u0
Rock en Seine
est un festival de rock qui a lieu dans le parc de Saint-Cloud aux
portes de Paris, au cœur de jardins historiques dessinés par Le Nôtre.
2015 : le festival accueille 120.000 spectateurs.
Mini Mansions est un groupe de dark psyche-pop basé à Los Angeles.
(http://www.minimansionsmusic.com/)
(https://www.facebook.com/MiniMansions/)
(http://www.minimansionsmusic.com/)
(https://www.facebook.com/MiniMansions/)
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Stereophonics est un groupe de rock britannique formé en 1992 à Cwmaman, au Pays de Galles.
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Interpol est un groupe de rock indépendant de New York (États-Unis).
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The Libertines est un groupe de rock anglais formé en 1997 à Londres par Carl Barât et Pete Doherty.
Mini Mansions (2009)
Besides... (2010)
Albums
Mini Mansions (2010)
The Great Pretenders (2015)
1997 : Word Gets Around
1999 : Performance and Cocktails
2001 : Just Enough Education to Perform
2003 : You Gotta Go There to Come Back
2005 : Language. Sex. Violence. Other?
2006 : Live from Dakota
2007 : Pull the Pin
2008 : Decade in the Sun: The Best of Stereophonics (compilation)
2009 : Keep Calm and Carry On
2013 : Graffiti on the Train
2015 : Keep the Village Alive
Turn on the Bright Lights (2002)
Antics (2004)
Our Love to Admire (2007)
Interpol (2010)
El Pintor (2014)
Up the Bracket (2002)
The Libertines (2004)
Anthems for Doomed Youth (2015)
MINI MANSIONS
Michael Shuman: vocals, drums, guitar
Zach Dawes: bass, drums
Tyler Parkford: vocals, keyboard
Zach Dawes: bass, drums
Tyler Parkford: vocals, keyboard
STEREOPHONICS
Richard Jones – bass guitar, piano, backing vocals (1992–present)
Adam Zindani – guitar, backing vocals (2007–present)
Jamie Morrison – drums (2012–present)
Current touring musicians:
Tony Kirkham – keyboards, piano, harmonica, backing vocals (1999–present)
INTERPOL
Paul Banks – vocals, guitar (since 1997)
Daniel Kessler – guitar, vocals (since 1997)
Sam Fogarino – drums, percussion (since 2000)
Live members
Brandon Curtis – keyboards, vocals (since 2010)
Brad Truax – bass guitar, vocals (since 2011)
Daniel Kessler – guitar, vocals (since 1997)
Sam Fogarino – drums, percussion (since 2000)
Live members
Brandon Curtis – keyboards, vocals (since 2010)
Brad Truax – bass guitar, vocals (since 2011)
THE LIBERTINES
Carl Barât - vocals/guitar (1997–2004, 2014–present )
Pete Doherty - vocals/guitar (1997–2004, 2014–present )
John Hassall - bass (1997–2004, 2014–present )
Gary Powell - drums (1997–2004, 2014–present )
Pete Doherty - vocals/guitar (1997–2004, 2014–present )
John Hassall - bass (1997–2004, 2014–present )
Gary Powell - drums (1997–2004, 2014–present )
THE SETLIST
THE LIBERTINES
We'll Meet Again (Vera Lynn song)
Horrorshow (Up the Bracket - 2002)
Vertigo (Up the Bracket - 2002)
The Delaney (Time for Heroes (EP) - 2003)
Can't Stand Me Now (The Libertines - 2004)
Time for Heroes (Up the Bracket - 2002)
Fame and Fortune (Anthems for Doomed Youth - 2015)
Music When the Lights Go Out (The Libertines - 2004)
Begging (Up the Bracket - 2002)
What Katie Did (The Libertines - 2004)
Gunga Din (Anthems for Doomed Youth - 2015)
Boys in the Band (Up the Bracket - 2002)
The Ha Ha Wall (The Libertines - 2004)
Last Post on the Bugle (The Libertines - 2004)
Death on the Stairs (Up the Bracket - 2002)
Tell the King (Up the Bracket - 2002)
Anthem For Doomed Youth (Anthems for Doomed Youth - 2015)
The Good Old Days (Up the Bracket - 2002)
Encore
Barbarians (Anthems for Doomed Youth - 2015)
Up the Bracket (Up the Bracket - 2002)
France (The Libertines - 2004)
I Get Along (Up the Bracket - 2002)
Don't Look Back Into the Sun (The Libertines - 2004)
Time Set: 1h18
---
The Setlist
INTERPOL
Say Hello to the Angels (Turn On the Bright Lights - 2002)
Anywhere (El Pintor - 2014)
Narc (Antics - 2004)
My Blue Supreme (El Pintor - 2014)
Evil (Antics - 2004)
Take You on a Cruise (Antics - 2004)
Rest My Chemistry (Our Love to Admire - 2007)
Everything Is Wrong (El Pintor - 2014)
The New (Turn On the Bright Lights - 2002)
C’mere (Antics - 2004)
Length of Love (Antics - 2004)
All the Rage Back Home (El Pintor - 2014)
Slow Hands (Antics - 2004)
PDA (Turn On the Bright Lights - 2002)
Obstacle 1 (Turn On the Bright Lights - 2002)
Time Set: 1h05
---
The Setlist
STEREOPHONICS
I Wanna Get Lost With You (Keep The Village Alive - 2015)
Catacomb (Graffiti on the Train - 2013)
Local Boy in the Photograph (Word Gets Around - 1997)
Graffiti on the Train (Graffiti on the Train - 2013)
C'est La Vie (Keep The Village Alive - 2015)
Mr Writer (Just Enough Education to Perform - 2001)
Song for the Summer (Keep The Village Alive - 2015)
Maybe Tomorrow (You Gotta Go There to Come Back - 2003)
Indian Summer (Graffiti on the Train - 2013)
Have a Nice Day (Just Enough Education to Perform - 2001)
Just Looking (Performance and Cocktails - 1999)
The Bartender and the Thief (Performance and Cocktails - 1999)
Dakota (Language. Sex. Violence. Other? - 2005)
Time Set: 0h58
THE LIBERTINES
We'll Meet Again (Vera Lynn song)
Horrorshow (Up the Bracket - 2002)
Vertigo (Up the Bracket - 2002)
The Delaney (Time for Heroes (EP) - 2003)
Can't Stand Me Now (The Libertines - 2004)
Time for Heroes (Up the Bracket - 2002)
Fame and Fortune (Anthems for Doomed Youth - 2015)
Music When the Lights Go Out (The Libertines - 2004)
Begging (Up the Bracket - 2002)
What Katie Did (The Libertines - 2004)
Gunga Din (Anthems for Doomed Youth - 2015)
Boys in the Band (Up the Bracket - 2002)
The Ha Ha Wall (The Libertines - 2004)
Last Post on the Bugle (The Libertines - 2004)
Death on the Stairs (Up the Bracket - 2002)
Tell the King (Up the Bracket - 2002)
Anthem For Doomed Youth (Anthems for Doomed Youth - 2015)
The Good Old Days (Up the Bracket - 2002)
Encore
Barbarians (Anthems for Doomed Youth - 2015)
Up the Bracket (Up the Bracket - 2002)
France (The Libertines - 2004)
I Get Along (Up the Bracket - 2002)
Don't Look Back Into the Sun (The Libertines - 2004)
Time Set: 1h18
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The Setlist
INTERPOL
Say Hello to the Angels (Turn On the Bright Lights - 2002)
Anywhere (El Pintor - 2014)
Narc (Antics - 2004)
My Blue Supreme (El Pintor - 2014)
Evil (Antics - 2004)
Take You on a Cruise (Antics - 2004)
Rest My Chemistry (Our Love to Admire - 2007)
Everything Is Wrong (El Pintor - 2014)
The New (Turn On the Bright Lights - 2002)
C’mere (Antics - 2004)
Length of Love (Antics - 2004)
All the Rage Back Home (El Pintor - 2014)
Slow Hands (Antics - 2004)
PDA (Turn On the Bright Lights - 2002)
Obstacle 1 (Turn On the Bright Lights - 2002)
Time Set: 1h05
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The Setlist
STEREOPHONICS
I Wanna Get Lost With You (Keep The Village Alive - 2015)
Catacomb (Graffiti on the Train - 2013)
Local Boy in the Photograph (Word Gets Around - 1997)
Graffiti on the Train (Graffiti on the Train - 2013)
C'est La Vie (Keep The Village Alive - 2015)
Mr Writer (Just Enough Education to Perform - 2001)
Song for the Summer (Keep The Village Alive - 2015)
Maybe Tomorrow (You Gotta Go There to Come Back - 2003)
Indian Summer (Graffiti on the Train - 2013)
Have a Nice Day (Just Enough Education to Perform - 2001)
Just Looking (Performance and Cocktails - 1999)
The Bartender and the Thief (Performance and Cocktails - 1999)
Dakota (Language. Sex. Violence. Other? - 2005)
Time Set: 0h58
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