Ce qu’en a pensé Émilie :
« Guillaume n’était pas particulièrement décidé au départ à revoir Powerwolf, entre la Maroquinerie assez loin de chez nous et la date qui tombait un jeudi soir, mais il finira par se laisser convaincre par le dernier album en date des Allemands, Blessed & Possessed. Nous arrivons donc en ce mois de septembre quelques minutes après l’ouverture présumée des portes du… Trabendo, où le concert a finalement été déplacé. Il y a d’ailleurs dû y avoir un cafouillage, car dès le départ c’était bien cette salle que le site du groupe annonçait.
À notre grande surprise, le premier des deux groupes annoncés comme première partie, en l’occurrence Xandria, est déjà en train d’achever son set devant un Trabendo blindé : si on ne peut faire confiance ni à son billet, ni au site de la salle pour connaître l’horaire d’ouverture, merci de m’indiquer où nous devrons nous renseigner la prochaine fois. C’est surtout dommage pour Guillaume, car Xandria est un groupe définitivement dans la lignée de Nightwish, ce qui signifie que la voix de Dianne van Giersbergen ne suscitera pas l’enthousiasme chez moi (ce n’est pas ma faute si j’ai majoritairement une passion pour les voix de fumeuses invétérées :D). Pour ne rien arranger, le groupe semble obsédé par le fait de faire taper le public dans ses mains, le genre de truc qui a un peu tendance à m’horripiler. Mais bon, je ne vais pas non plus me permettre d’émettre un avis définitif sur un groupe dont on n’a même pas pu voir deux morceaux entiers…
Après un changement de plateau ultra-rapide (décidément le staff de la salle doit être pressé ce soir), ce sont d’autres Allemands, Orden Ogan, qui prennent le relais. À mon grand soulagement (mais je présente mes excuses à la gent féminine, qui bien sûr a tout à fait le droit d’être largement représentée dans le métal et le rock en général :D), voici un groupe 100% testostérone, décidément les Vikings ont la côte en ce moment. Le groupe est un peu tassé sur cette scène occupée par moitié (comme c’était déjà le cas au Divan du Monde) par la batterie et le clavier de Powerwolf, installés en hauteur. Guillaume et moi avons trouvé une place sur la barrière, plus ou moins en face, mais entre la disposition biscornue du Trabendo et la barre d’éclairages qui nous bouche un peu la vue, la situation n’est pas idéale. Pour ma part, j’ai l’habitude, et Guillaume pourtant récalcitrant finira par s’y faire, c’est toujours mieux que le Zénith…
Après un changement de plateau ultra-rapide (décidément le staff de la salle doit être pressé ce soir), ce sont d’autres Allemands, Orden Ogan, qui prennent le relais. À mon grand soulagement (mais je présente mes excuses à la gent féminine, qui bien sûr a tout à fait le droit d’être largement représentée dans le métal et le rock en général :D), voici un groupe 100% testostérone, décidément les Vikings ont la côte en ce moment. Le groupe est un peu tassé sur cette scène occupée par moitié (comme c’était déjà le cas au Divan du Monde) par la batterie et le clavier de Powerwolf, installés en hauteur. Guillaume et moi avons trouvé une place sur la barrière, plus ou moins en face, mais entre la disposition biscornue du Trabendo et la barre d’éclairages qui nous bouche un peu la vue, la situation n’est pas idéale. Pour ma part, j’ai l’habitude, et Guillaume pourtant récalcitrant finira par s’y faire, c’est toujours mieux que le Zénith…
En toute honnêteté, Sebastian Levermann a une voix moins impressionnante que la demoiselle précédente, et lui aussi a une obsession vis-à-vis du public, celle de nous faire brandir le « fist of fate ». Musicalement, c’est cliché mais ça passe bien, avec parfois quelques influences celtiques, comme sur We Are Pirates. Le public paraît fort bien connaître les premières parties de ce soir, et la chaleur monte très vite. À la fin, le chanteur nous invitera à venir leur faire des bisous au stand de merch. Une bonne entrée en matière avant l’accueil des héros du soir.
Même s’il y a plus de boulot en termes de préparation, on passe là encore rapidement à la raison de notre venue, j’ai nommé Powerwolf. Sans être fan, j’aime beaucoup ce qu’ils font, et il me tarde de réentendre en live Attila Dorn, véritable chanteur d’opéra à la voix tout bonnement extraordinaire. S’il est dommage que nous ne puissions dignement profiter d’un fond lumineux à base de loups et de vitraux, au niveau du son, rien à redire : chaque instrument s’entend distinctement, et cette voix, purée ! Si l’on se rappelle de Papa Emeritus III de Ghost quelques jours plus tôt, la comparaison ne va clairement pas en faveur des Suédois : Attila Dorn, lui, peut se permettre tous les clichés possibles, comme nous dire que nous sommes là pour une messe heavy metal et contre la pop music (mais moi, j’aime bien la pop music :p), ça ne paraît jamais forcé avec une pareille puissance vocale. Surtout que le monsieur y ajoute une gentillesse jamais feinte et une touche d’humour bienvenue.
Musicalement, le ballet incessant du guitariste et du bassiste (qui changent régulièrement de côté et quittent la scène entre chaque morceau) est toujours le même que la dernière fois (peut-être pour réaccorder leurs instruments quelque peu maltraités ?). À la batterie, Roel van Helden nous gratifiera d’un solo parfaitement maîtrisé. Quant au claviériste Falk Maria Schlegel, il conserve son poste d’amuseur public, secondant Attila lors de ses tirades envers la foule.
Bien que s’aventurant de temps à autre sur son dernier opus, notamment en ouvrant avec le titre éponyme, le groupe veille à ne pas décevoir les fans de longue date avec une setlist variée couvrant la quasi-totalité de leur discographie. À titre personnel, j’ai regretté l’absence de Sacred & Wild par rapport à la dernière fois, mais je n’ai jamais douté de la présence d’All We Need is Blood, que je vénère et qui viendra de fort belle manière clôturer un set sans temps mort, pendant lequel nous avons imité du mieux possible les ooooohhhh oooooohhh oooooohhhh oooooooooooh d’Attila (c’est-à-dire, honnêtement pas très bien, mais c’est l’intention qui compte), et scandé religieusement le nom du groupe entre chaque morceau (je n’avais jamais vu ça pour un autre artiste, Attila devait même parfois insister pour réussir à s’exprimer ! ). La moindre des demandes du maître de cérémonie niveau participation au chant est immédiatement exécutée avec enthousiasme par un public qui n’avait visiblement pas besoin d’être conquis ce soir…
Nous ressortirons tous deux heureux d’un concert musicalement et surtout vocalement parfait, je ne suis pas encore totalement convertie mais ce genre de messe me plaît quand même énormément, j’y viendrai peut-être un jour… Merci aux membres de Powerwolf pour cette très belle soirée.»
Orden Ogan est un groupe de power metal et de folk metal allemand originaire d'Arnsberg et formé en 1996.
(http://www.ordenogan.de/)
(https://www.facebook.com/ORDENOGAN/)
Powerwolf est un groupe de heavy/power metal allemand, originaire de la ville frontalière de Sarrebruck, formé en 2003.
(http://www.powerwolf.net/)
(http://www.ordenogan.de/)
(https://www.facebook.com/ORDENOGAN/)
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Powerwolf est un groupe de heavy/power metal allemand, originaire de la ville frontalière de Sarrebruck, formé en 2003.
(http://www.powerwolf.net/)
2004 : Testimonium a.d.
2008 : Vale
2010 : Easton Hope
2010 : Vale (Remastered)
2012 : To The End
2015 : Ravenhead
2008 : Vale
2010 : Easton Hope
2010 : Vale (Remastered)
2012 : To The End
2015 : Ravenhead
Lupus Dei (2007)
Bible of the Beast (2009)
Blood of the Saints (2011)
Preachers of the Night (2013)
Blessed And Possessed (2015)
ORGAN OGAN
Sebastian "Seeb" Levermann - Guitars and Lead Vocals
Tobi - Guitars
Niels Löffler - Bass Guitar
Dirk "Ghnu" Meyer-Berhorn - Drums
POWERWOLF
Attila Dorn – Vocals
Falk Maria Schlegel – Keyboards
Roel van Helden – Drums
Matthew Greywolf – Guitars
Charles Greywolf – Bass, Guitars
THE SETLIST
ORDEN OGAN
Time Set : 0h38
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THE SETLIST
ORDEN OGAN
F.E.V.E.R.
(Ravenhead - 2015)
Deaf Among the Blind (Ravenhead - 2015)
We Are Pirates (Easton Hope - 2010)
Ravenhead (Ravenhead - 2015)
The Lords of the Flies (Vale - 2008)
Here at the End of the World (Ravenhead - 2015)
Sorrow is your Tale (Ravenhead - 2015)
The Things We Believe In (To the End - 2012)
Deaf Among the Blind (Ravenhead - 2015)
We Are Pirates (Easton Hope - 2010)
Ravenhead (Ravenhead - 2015)
The Lords of the Flies (Vale - 2008)
Here at the End of the World (Ravenhead - 2015)
Sorrow is your Tale (Ravenhead - 2015)
The Things We Believe In (To the End - 2012)
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THE SETLIST
POWERWOLF
Blessed
& Possessed (Blessed & Possessed - 2015)
Coleus Sanctus (Preachers Of The Night - 2013)
Amen & Attack (Preachers Of The Night - 2013)
Cardinal Sin (Preachers Of The Night - 2013)
Army of the Night (Blessed & Possessed - 2015)
Resurrection By Erection (Bible Of The Beast - 2009)
Armata Strigoi (Blessed & Possessed - 2015)
Drum solo
Dead Boys Don’t Cry (Blood Of The Saints - 2011)
Werewolves Of Armenia (Bible Of The Beast - 2009)
Let There Be Night (Blessed & Possessed - 2015)
In The Name Of God (Deus Vult) (Preachers Of The Night - 2013)
We Drink Your Blood (Blood Of The Saints - 2011)
Lupus Dei (Lupus Dei - 2007)
Encore
(Intro Agnus Dei) (Blood Of The Saints - 2011)
Sanctified With Dynamite (Blood Of The Saints - 2011)
Kreuzfeuer (Preachers Of The Night - 2013)
All We Need Is Blood (Blood Of The Saints - 2011)
(Wolves Against The World) (Bible Of The Beast - 2009)
Coleus Sanctus (Preachers Of The Night - 2013)
Amen & Attack (Preachers Of The Night - 2013)
Cardinal Sin (Preachers Of The Night - 2013)
Army of the Night (Blessed & Possessed - 2015)
Resurrection By Erection (Bible Of The Beast - 2009)
Armata Strigoi (Blessed & Possessed - 2015)
Drum solo
Dead Boys Don’t Cry (Blood Of The Saints - 2011)
Werewolves Of Armenia (Bible Of The Beast - 2009)
Let There Be Night (Blessed & Possessed - 2015)
In The Name Of God (Deus Vult) (Preachers Of The Night - 2013)
We Drink Your Blood (Blood Of The Saints - 2011)
Lupus Dei (Lupus Dei - 2007)
Encore
(Intro Agnus Dei) (Blood Of The Saints - 2011)
Sanctified With Dynamite (Blood Of The Saints - 2011)
Kreuzfeuer (Preachers Of The Night - 2013)
All We Need Is Blood (Blood Of The Saints - 2011)
(Wolves Against The World) (Bible Of The Beast - 2009)
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