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jeudi 26 septembre 2013

POWERWOLF ~ Le Divan du Monde. Paris.










TOUR 2013
 

Support Act : MAJESTY - BATTLE BEAST - ASHES OF ARES


Ce qu’en a pensé Émilie : 


« Une fois n’est pas coutume, c’est Guillaume qui a décidé du programme de ce soir : soirée métal au Divan du Monde avec pas moins de 4 groupes. C’est principalement pour les Allemands de Powerwolf, qui sont tête d’affiche, que nous nous déplaçons. Mais nous connaissons aussi Battle Beast, vus en première partie de Nightwish à Bercy. Nous arrivons rue des Martyrs une petite demi-heure avant l’ouverture des portes, cela suffira pour obtenir la place que nous convoitons, à savoir un premier rang… en haut, car loin de nous l’idée de pogoter dans le minuscule Divan du Monde au milieu de métalleux purs et durs. 

On commence rapidement la soirée avec Majesty. Cliché jusqu’au bout des ongles, le quintette allemand parvient à convaincre malgré un handicap de taille : avec le matos de Powerwolf et la batterie prévue pour les 3 autres groupes qui fait à peu près le double de la taille de celles que je vois sur mes concerts « habituels », l’espace vital restant sur la petite scène est tout simplement ridicule. Le chanteur fera des allez-retours réguliers vers les coulisses, je ne saurais dire si c’était pour un problème de micro ou pour laisser la place à ses deux guitaristes pour les solos. Peut-être les deux. Malgré cela le cœur y est, la technique aussi, et le public suit (quelques fans hardcore au premier rang scandent le nom du groupe). Ces gars n’ont pas inventé la poudre mais ils s’en servent bien et c’est tout ce qu’on leur demande. Dommage tout de même d’être obligé de jouer en faisant attention de pas coller son manche de guitare dans la tronche du voisin. Dans de bonnes conditions leur jeu de scène doit être sympa à voir. Cliché comme le reste (musique, textes, fringues… je vous laisse regarder les titres des morceaux !) mais ce genre de revival 80’s fait vraiment du bien à voir et entendre de mon point de vue.

On passe aux Finlandais de Battle Beast, pour qui le problème d’espace est encore pire puisqu’ils sont six (et le gars avec son petit clavier portatif va avoir bien du mal à trouver une place). Je suis surprise de ne pas trouver ça aussi bien qu’à Bercy, sans trop savoir dire pourquoi. Au final, il semblerait que même si elle reste dans le même registre assez masculin, la chanteuse n’est plus la même (c’est un truc finlandais, le changement de chanteuse à tout bout de champ, non ?). Il faut préciser que visuellement, je n’avais pas vraiment de souvenir du groupe, vu ce fichu rideau qui nous a bouché la vue à Bercy pendant les deux premières parties. Je passe quand même un bon moment, mais il me semblait que l’un des guitaristes chantait davantage auparavant, et comme je ne suis pas super fan de la voix de la chanteuse, ça me manque. Le bassiste est incroyablement bavard, et les fans sont présents là encore. Moment sympathique mais pas transcendant (en même temps, faire transcendant en 7 chansons et à 6 personnes sur 2m² de scène, c’est pas évident).

On enchaîne maintenant avec les Américains de Ashes of Ares (sans l’accent sur le nom en anglais, j’avais même pas tilté le rapport avec le Dieu ; grande fan de mythologie grecque, lorsque j’ai entendu Guillaume le prononcer, j’étais tout de suite mieux disposée envers ce groupe inconnu :D). Musicalement, c’est davantage bourrin, avec au « chant » (guttural quoique montant parfois dans les aigus) Matthew Barlow, ex Iced Earth, géant rouquin aux faux airs de Josh Homme. Le monsieur nous explique les textes de ses chansons, souvent pas bien gais (ça parle d’un homme mourant, de vampires, enfin « not that Twilight bullshit », se sentira-t-il obligé de préciser). Il semble quand même heureux d’être là, comme tout le monde ce soir : terrible contraste avec le public que je côtoie la majorité du temps, en général moyennement intéressé par ce qui se passe sur scène. Ce truc du métal qui est une grande famille, vu de l’intérieur, ça semble vrai.

Huit titres plus tard (très sombres, contrastant avec les deux groupes précédents), les Ricains quittent la salle. L’imposante batterie centrale et le matériel des groupes annexes une fois dégagés, la scène paraît terriblement… vide. La batterie trône sur une estrade, il y a un clavier sur la droite, et c’est à peu près tout. Je suppose que je m’attendais à des murs d’amplis. Pour autant la mise en scène n’est pas oubliée, le loup symbole du groupe orne le fond depuis le début de la soirée, et des spots de couleur judicieusement placés donneront un effet « vitraux », ma foi de toute beauté, à la batterie. Attila Dorn, chanteur de la formation, trônera au centre dans ses habits de prêtre toute la soirée, buvant dans une coupe dorée, entrant en scène croix à la main, à fond dans son truc. Ce qui ne l’empêchera pas cela dit de remercier le public à d’innombrables reprises. Public qui crie son amour au groupe de toutes les façons possibles, entre grognements de loups et « Attila, Attila, Attila », le « prénom » du chanteur donc. Ça pogote, ça slamme, parfois jusque sur la scène vers la fin de la prestation. Le bassiste et le guitariste échangent régulièrement leurs positions à gauche et à droite de leur leader. Et quittent la scène entre chaque morceau, ce qui est intriguant. Mais le plus mystérieux dans le groupe, c’est sans conteste Falk Maria Schlegel, le claviériste. Enfin, il rejoint le clavier (ce dernier étant d’ailleurs partiellement caché derrière un gros corbeau pour rester dans l’ambiance) seulement lorsque l’envie lui en prend. Le reste du temps, il harangue la foule avec un drapeau à l’effigie du groupe ou avec son écharpe. Et son maquillage fiche vraiment la trouille !

Et à coup d’Ave Maria et autres Alléluias, nous nous délectons de morceaux aux titres évocateurs et poétiques, tels All We Need Is Blood ou encore Resurrection By Erection, pour citer celles que je connaissais déjà avant la soirée. Il fait très chaud, je plains les gens en fosse, et 3 groupes en première partie, même de qualité, c’est probablement un de trop, mais je reste plutôt à fond dans le truc pour quelqu’un qui n’est définitivement pas « fan ». Il faut dire que le chanteur semble tellement heureux d’être là et met tellement de cœur dans sa prestation qu’il est impossible de ne pas partager son enthousiasme. Lorsque le public commencera à préparer un wall of death, il leur demandera de refermer leur putain de trou pendant qu’il parle, car c’est pendant le morceau qu’il faut le faire ! Même à fond dans le cliché satanique, l’humour n’est pas oublié. Nous voilà donc à admirer un wall of death d’en haut, ce qui me convient bien mieux que d’y participer…

Le set était assez court, je ne pense pas qu’on ait atteint l’heure et demie, mais depuis qu’on est entrés dans la salle, les pauses entre les groupes ont été très courtes, donc j’ai largement eu ma dose de musique pour ce soir, je ne vais pas me plaindre. Superbe soirée, qui aura réuni sous la bannière métal des groupes différents, dont le seul point commun finalement aura été l’envie de défendre leur musique sur scène. Le nombre incalculable de poignées de mains distribuées par les musiciens, y compris les stars de la soirée, aux spectateurs des premiers rangs, faisait vraiment plaisir à voir. Et puis cette ambiance dans le public, cette dévotion au groupe ! Pourquoi ne puis-je vivre cela à chaque fois ?

En conclusion, c’était vraiment génial et j’espère que nous aurons d’autres occasions de voir Powerwolf sur scène, ou d’autres groupes de ce style. François Missonnier, si tu m’entends… (On peut toujours rêver, non ?)
»





photos de matthieu le mor


Majesty (Metal Force entre 2008 et 2011) est un groupe allemand de heavy metal.

(http://www.majesty-metal.de/)
(https://www.facebook.com/majestymetal)


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Battle Beast est un groupe de heavy metal finlandais formé en 2008 à Helsinki. Ils se font connaître en remportant la finale 2011 du Wacken Open Air Metal Battle.


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Ashes Of Ares est un groupe de heavy metal américain formé en 2012 qui représente une collection d’expériences, d’essais et d’épreuves de par ses membres fondateurs, Matt Barlow, Van Williams et Freddie Vidales. Seulement quelques mois après leur adieux aux légendaires groupes de métal ICED EARTH et NEVERMORE.

(https://fr-fr.facebook.com/AshesOfAres)


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Powerwolf est un groupe de heavy/power metal allemand, originaire de la ville frontalière de Sarrebruck, formé en 2003.


    Keep It True (2000)
    Sword & Sorcery (2002)
    Reign In Glory (2003)
    Metal Law (live album, 2004)
    Hellforces (2006)
    Metalforce (2009)
    Own the Crown (2CD, 2011)
    Thunder Rider (2013)




    2011 : Steel
2013 : Battle Beast




    2013 : Ashes Of Ares


     
 Return in Bloodred (2005)
    Lupus Dei (2007)
    Bible of the Beast (2009)
    Blood of the Saints (2011)
    Preachers of the Night (2013)





MAJESTY

Tarek Maghary : Vocal, keyboards
Björn Daigger : Guitar
Tristan Visser : Guitar
Alex Palma : Bass
Jan Raddatz : Drums


 

BATTLE BEAST

Noora Louhimo : Vocal
Anton Kabanen : Vocal, Guitar
Eero Sipilä : Bass
Janne Björkroth : Keyboards
Pyry Vikki : Drums
Juuos Soinio : Guitar 




ASHES OF ARES

 Matt Barlow : Vocal (Ex. Iced Earth )
Fredy vidales : Bass & Vocal  (Ex. Iced Earth )
Van Williams : Drums (Ex.Nevermore, Armageddon)




POWERWOLF 

Attila Dorn : Vocal
Matthew Greywolf : Guitar
Charles Greywolf : Bass & Guitar
Falk Maria Schlegel : Keyboards
Roel Van Helden : Drums
 
THE SETLIST
 MAJESTY

Metal Law (Own The Crown - 2011)
Make Some Noise (Thunder Rider - 2013)
Into The Stadiums (Reign In  Glory - 2003)
Thunder Rider (Thunder Rider - 2013)
Heavy Metal Battlecry (Reign In  Glory - 2003)
Metal Union (Thunder Rider - 2013)


 Time Set : 0h30

The Setlist
BATTLE BEAST

Let It Roar (Battle Beast - 2013)
Cyberspace (Steel - 2011)
Neuromancer (Battle Beast - 2013)
Kingdom (Battle Beast - 2013)
Black Ninja (Battle Beast - 2013)
Enter The Metal World (Steel - 2011)
Out Of Control (Battle Beast - 2013)

 

 Time Set : 0h30 

The Setlist
ASHES  OF ARES

The Messenger (Ashes Of Ares - 2013)
Move The Chains (Ashes Of Ares - 2013)
Dead Man’s Plight (Ashes Of Ares - 2013)
This is My Hell (Ashes Of Ares - 2013)
Chalice Of Man (Ashes Of Ares - 2013)
The One-Eyed King (Ashes Of Ares - 2013)
Punishment (Ashes Of Ares - 2013)
What I Am (Ashes Of Ares - 2013)



 Time Set : 0h40

The Setlist
POWERWOLF
 
(Intro Agnus Dei) (Blood Of The Saints - 2011)
Sanctified With Dynamite (Blood Of The Saints - 2011)
Prayer In The Dark (Lupus Dei - 2007)
Amen & Attack (Preachers Of The Night - 2013)
All We Need Is Blood (Blood Of The Saints - 2011)
Sacred & Wild (Preachers Of The Night - 2013)
Resurrection By Erection (Bible Of The Beast - 2009)
Coleus Sanctus (Preachers Of The Night - 2013)
Drum solo
St. Satan’s Day (Bible Of The Beast - 2009)
Kreuzfeuer (Preachers Of The Night - 2013)
Werewolves Of Armenia (Bible Of The Beast - 2009)
Dead Boys Don’t Cry (Blood Of The Saints - 2011)
We Drink Your Blood (Blood Of The Saints - 2011)
Lupus Dei (Lupus Dei - 2007)

Encore

(Prelude To Purgatory) (Bible Of The Beast - 2009)
Raise Your Fist, Evangelist (Bible Of The Beast - 2009)
In The Name Of God (Deus Vult) (Preachers Of The Night - 2013)
(Wolves Against The World) (Bible Of The Beast - 2009)


 Time Set :1h22


AFFICHE / PROMO / FLYER

 







lundi 23 septembre 2013

CSS ~ Le Trabendo. Paris.















PLANTA TOUR 2013 
 

Support Act : PORTLAND


Ce qu’en a pensé Émilie :  

« En ce lundi soir de septembre, ma motivation est limitée pour ce concert des Brésiliens de CSS, qui sera mon 4ème (et mon 100ème concert tout court, ça se fête quand même !). En effet, le dernier album Planta ne m’a pas trop convaincue, et ce soir je suis seule, et le Trabendo c‘est loin, je mets 1h15 pour y aller… Mais bon c’est parti ! Je suis arrivée juste avant l’ouverture des portes donc premier rang sans problème, lorsque débute la première partie (il devait bien être déjà 20h15), on devait être une trentaine dans la salle à tout casser… Heureusement que ça s’est rempli après.

Première partie « French Touch » donc, le trio électro Portland (qui, comme son nom ne l’indique pas, vient de Metz). J’ai quasiment la tête dans leur batterie mais les bouchons ne s’avèreront pas nécessaires, le batteur n’est pas un bourrin, loin de là. Le groupe se compose par ailleurs d’un claviériste et d’une chanteuse qui touche aussi aux claviers à l’occasion. Vocalement, la demoiselle (en mini-short argenté, ce qui ne gâche rien) s’avère certainement plus douée que Lovefoxxx. Dans l’ensemble cependant, difficile pour moi d’adhérer d’emblée à des morceaux que je ne connais pas lorsqu’il n’y a ni guitare ni basse à l’horizon… Je fais contre mauvaise fortune bon cœur, la chanteuse, Lily, est gentille, nous remercie régulièrement, et n’a pas du tout la grosse tête (« notre tube, entre guillemets », nous précisera-t-elle à un moment du concert). Le public est étonnamment plutôt froid, c’est bizarre pour des gens qui viennent voir un groupe dansant comme CSS, mais poli et respectueux. Au final cette première partie est en accord avec CSS, c’est juste moi qui vient voir un groupe électro alors que c’est pas mon truc de manière générale. Du coup, je ne me permettrai pas d’émettre réellement un avis sur la musique de Portland. En tout cas, le son est parfait, un bon point.

Il faut encore attendre que tout le matos déménage et que les derniers préparatifs se fassent (le batteur de CSS, J.R. Kurtz, est d’ailleurs également roadie). J’ai le droit à la setlist sous les yeux, je ne peux pas m’empêcher de tricher, 15 morceaux, ce n’est pas énorme, mais apparemment le rappel n’est pas inclus. Je commence à m’inquiéter sur comment va se passer ce premier rang, serai-je écrasée contre la scène ? Il n’en sera rien, même si le Trabendo n’affiche pas complet ce soir, le public est maintenant nombreux et enthousiaste, mais est là pour danser et s’amuser, pas pour pogoter, je ne me suis même pas pris un coup de coude, rien du tout, même pas par inadvertance. Un public comme ça, j’en veux bien à tous mes concerts ! Merci à tous !

Revoilà J.R., cette fois-ci accompagné de Luiza, Ana, Carolina, et de notre Lovefoxxx adorée. Tenue blanche avec des touches de couleurs, cape rayée de bleu, violet et argenté, la demoiselle a déjà fait plus excentrique côté tenue, mais ça reste peu courant. C’est Art Bitch qui ouvre le bal, et même si la voix de Lovefoxxx est en retrait (ce qui s’arrangera un peu par la suite), on est tout de suite à fond dedans. Les trois autres filles alternent guitare, basse ou claviers selon les morceaux, tandis que J.R. gère la batterie et les samples (c’est un truc que j’aime pas, ça, mais chez CSS ça passe bien). On enchaîne avec Move, qui sera le seul titre du deuxième album Donkey. Lovefoxxx nous parle en anglais car son français est inexistant selon elle (mais en dehors des traditionnels « mercis », elle nous lira quelques phrases d’un petit bout de papier sorti de sa poche, « nous sommes très contents d’être là ce soir », « voici mes amis », etc.) Pour couronner le tout, elle viendra à trois reprises, dont un petit slam, dans le public (qui par contre ne sera pas invité à monter sur scène comme à la Gaîté Lyrique, parce que nous dit Lovefoxxx, elles sont maintenant trop vieilles pour ce genre de choses :D ). Musicalement, si Lovefoxxx n’est toujours pas une grande chanteuse (au sens propre comme au figuré d’ailleurs, je ne l’avais jamais vue d’aussi près, mais elle est aussi petite que moi), ça tient la route, il n’y a pas de temps morts entre les chansons, et on pardonnera volontiers ses quelques fous rires à la miss, dont la bonne humeur est communicative. Les nouveaux morceaux passent mieux pour moi en live, comme ce Teenage Tiger Cat que Lovefoxxx qualifiera de kid-friendly, et les anciens (Let’s Make Love, City Grrrl) sont un pur plaisir. Tout en fait est un pur plaisir ce soir, les « I love you too » que nous hurlons en retour à Lovefoxxx sur I Love You particulièrement. Et infatigable, pour nous remercier, elle fait la roue, et commence le méga tube Music Is My Hot Hot Sex sur le dos, les jambes en l’air !

Avant Dynamite, Lovefoxxx nous annonce que ce sera le dernier morceau joué, ce à quoi les gars du premier rang lui hurlent « you’re lying ! » Et heureusement, oui, elle mentait, après quelques minutes la revoilà sur scène vêtue d’une grande cape noire bordée de doré (la cape précédente ayant depuis longtemps laissé place à une veste « Soleil Levant » , puis sur le dernier morceau, pour notre plus grand plaisir, nous aurons même le droit à Lovefoxxx en soutien-gorge sous un petit haut en résille noir). La nouvelle cape, c’est pour se transformer en papillon sur Frankie Goes To North Hollywood, et c’est un succès. Le tubesque Alala et la très rap I’ve Seen You Drunk Gurl, qui verra la participation remarquée d’Ana Rezende au flow, terminent le set.

Pour conclure, jet de baguettes de J.R. bien sûr (j’ai prié pour que ça n’arrive pas de mon côté, tellement la baston à Rock en Seine pour Franz Ferdinand m’a marquée) mais aussi distribution de setlists par Lovefoxxx herself (qui pour le coup utilisera une technique que je n’avais jamais vue en 100 concerts, déchirer lesdites setlists pour pouvoir en donner à plus de monde). Tous ceux qui réclament n’en auront pas forcément, je vois des gens qui partagent à nouveau derrière eux, mais après un instant d’hésitation, j’enfourne ma moitié dans mon sac, toutes mes excuses pour le reste du public : ça facilite ma review d’avoir toute la liste, même si je n’ai que la fin des titres :D

Finalement, même si j’ai vu pas mal de groupes au niveau musical définitivement plus élevé, c’était un concert parfait pour mon numéro 100. Déjà parce que CSS, en dehors des groupes de ma Normandie natale, c’est le premier groupe que j’avais vu sur scène, en première partie de Kaiser Chiefs aux Transmusicales, donc effet nostalgique garanti. Mais aussi parce qu’après plusieurs années de scène, le groupe garde cette fraîcheur, ce naturel si rares actuellement dans le milieu. Ça n’a l’air de rien, mais quand Lovefoxxx nous glisse un « That’s a lie » en plein milieu des paroles d’une chanson, ou un « Bon voyage » dans une tentative de français un peu désespérée, ça démontre qu’elle n’est pas en mode automatique, qu’elle prend plaisir à être sur scène. Et ça, c’est irremplaçable. Thank you CSS for making my 100th gig an unforgettable moment! (Je dirais bien ça en portugais, mais je n’en ai pas les capacités ^^)
»





photos de 




Cansei de Ser Sexy (littéralement « fatigué(e) d'être sexy » en portugais), aussi connu sous le sigle CSS, est un groupe de São Paulo au Brésil formé en septembre 2003. La principale influence musicale du groupe est l'électro-rock, mais aussi d'autres formes d'art, comme le design, le cinéma et la mode, avec des paroles humoristiques en anglais approximatif et portugais.


(http://csssuxxx.com/)

(https://www.facebook.com/CSSSUXXX


    Cansei de Ser Sexy (2005)
Donkey (2008)
La Liberación (2011)
Planta (2013)


CSS


Lovefoxxx - Vocal
Luiza Sá - Guitar, drums &t keyboards
Ana Rezende - Guitar, harmonica
Carolina Parra - Guitar, Drums


THE SETLIST
CSS


Move (Donkey - 2008)
Hangover (Planta - 2013)
Hits Me Like A Rock (La Liberación - 2011)
Teenage Tiger Cat (Planta - 2013)
Let's Make Love and Listen To Death From Above (Cansei de Ser Sexy - 2005)
What’s Your Name (new song)
Girlfriend (Planta - 2013)
City Grrrl (La Liberación - 2011)
Honey (Planta - 2013)
Red Alert (La Liberación - 2011)
Into The Sun (Planta - 2013)
I Love You (La Liberación - 2011)
Music Is My Hot Hot Sex (Cansei de Ser Sexy - 2005)
Dynamite (Planta - 2013)

Encore


Frankie Goes To North Hollywood (Planta - 2013)
Alala (Cansei de Ser Sexy - 2005)
I’ve Seen You Drunk Gurl (I’ve Seen You Drunk Gurl EP - 2013)



 Time Set : 1h20


AFFICHE / PROMO / FLYER