Première Partie: SELAH SUE
Ce qu’en a pensé Patricia C. :
« Jeudi 28 mai. Ce soir, je vais voir Simply Red pour la 1ère fois. Je garde un souvenir ému de ce groupe car il me rappelle des jours heureux. Séquence émotion…
19h15. Ma copine Catherine et moi arrivons devant l’Olympia. Pas de queue, les portes sont déjà ouvertes. Vite, on avale nos sandwiches et on entre également dans cette salle mythique (on ne peut s’empêcher de lui donner ce qualificatif, pas vrai ?). Les places du premier rang dans la fosse sont déjà prises, Cat ayant mal au dos, on choisira de se placer sur la droite, contre le mur. Ce n’est certes pas la meilleure place, car une partie de la scène va nous être inaccessible, mais aujourd’hui ce sera comme ça. La salle va se remplir lentement, beaucoup de fans de tous âges, des deux sexes. Je regarde si j’aperçois Vincent au balcon, je n’y vois pas grand-chose !
Première partie : entre une jeune femme blonde, que mes yeux myopes ne distingueront pas très bien. Sorry… Elle a une guitare acoustique. Son nom : Selah Sue (j’ai dû vérifier l’orthographe sur le net). Elle chante en anglais, d’une belle voix puissante. Je croyais qu’elle avait un accent sud-africain et voilà qu’elle nous dit être belge flamande... Tout faux. Elle ne parle pas très bien français et s’exprime dans la langue de Shakespeare. Elle nous dit qu’elle se sent mieux aujourd’hui car hier c’était sa première fois à l’Olympia et c’était plutôt stressant. Son style me fait penser à Ayo, avec un zeste de Tracy Chapman. Style épuré. Mais au bout de quelques morceaux, la lassitude l’emporte. A part le dernier morceau un peu plus enlevé, le reste était assez monocorde.
20’ d’entracte. Il y a foule. Nous sommes toujours contre le mur, mais à quel prix ! Des spectateurs se sont mis devant nous et ce ne sont pas des nains de jardin ! L’un d’entre eux me proposera de passer devant lui, je vais refuser car j’ai besoin aussi de m’appuyer. Sur scène, au fond, des énormes –comment dirais-je - lampadaires qui semblent faire 5 mètres de haut. Ça me fait penser aussi à des douches ! Des paires de grands tubes métalliques séparent des écrans rectangulaires qui s’éclaireront ou diffuseront des images, selon les titres joués. Il doit être aux environs de 21h00 quand les musiciens de Simply Red arrivent sur scène. Je n’ai comme référence que le DVD live enregistré à Londres en 1998. Je reconnais donc le guitariste japonais, le saxophoniste, les deux choristes black (magnifiques avec leurs petites robes moulantes, dont l’une très courte). En plus : un bassiste, un trompettiste, un batteur et un musicien aux keyboards que je ne verrai jamais !!). Arrive notre Mick Hucknall, en costume gris trois-pièces. Il ne gardera pas la veste très longtemps. Il ne change pas, notre rouquin : toujours la même tignasse, cheveux mi-longs. Il vieillit bien. Je ne sais même pas quel âge il a. Quelques mots en français et il va commencer à chanter tous les hits qui nous ont réjoui pendant des années. Dès les premières notes, on sait que c’est gagné. Sa voix est restée la même, si spécifique, sa capacité vocale est toujours bluffante. Les chansons sont très mélodieuses, le son est bon. Et on se laisse emporter par les rythmes dansants qui vont transformer l’Olympia en boîte de nuit ! Les spectateurs au balcon ne resteront pas longtemps assis. It’s only love, A new flame, Night nurse (genre reggae)… Sunrise, que du bonheur. Il navigue du pop au jazzy en passant par de belles chansons douces avec une telle facilité… Et je le répète : quelle voix ! Trompette et saxo contribuent à la magie. Mick a vraiment su s’entourer de très bons musiciens et choristes. Mes chansons préférées (entre autre) sont Fake et Holding back the years. De temps à autre, Mick vient chanter vers notre côté, nous pouvons le voir de près.
Je n’ai pas noté tous les titres interprétés ce soir (Je pense que Vincent aura la setlist…), je me suis tout simplement laissée porter par l’ambiance, j’ai chanté, dansé (enfin, bougé, car étonnamment les talons de mes ballerines restaient collés sur la moquette, et je n’étais pas un cas isolé, Catherine et ma voisine de gauche m’ont confirmé avoir le même problème !).
Il y a eu une première fin de concert. La foule en redemande. Mon voisin devant moi qui se baissait régulièrement pour me laisser voir, me dit « regardez la scène, surtout regardez la scène ». Quand les musiciens et Mick reviennent, un immense rideau argenté tombe par terre d’un coup au fond de la scène, comme décroché du haut, dans des jeux de lumière. C’était ça que je ne devais pas manquer. S’il y avait autre chose, alors raté ! Nos amis reprennent de plus belle. Nous continuons sur des morceaux entraînants, Money’s too tight, Something got me started. Puis seconde fin de concert. Et second come back. Le fond de la scène est parsemé d’étoiles lumineuses, signe annonciateur de Stars. Et Mick terminera, je crois, par If you don’t know me by now (you will never never know me) que nous reprenons tous en chœur.
Malgré notre insistance, le concert se terminera là. On aurait bien sûr aimé davantage, ce qui est bon est toujours trop court. On discute un peu avec d’autres fans. Tout le monde est ravi. On se sépare. Et toujours pas de Vincent en vue… »
19h15. Ma copine Catherine et moi arrivons devant l’Olympia. Pas de queue, les portes sont déjà ouvertes. Vite, on avale nos sandwiches et on entre également dans cette salle mythique (on ne peut s’empêcher de lui donner ce qualificatif, pas vrai ?). Les places du premier rang dans la fosse sont déjà prises, Cat ayant mal au dos, on choisira de se placer sur la droite, contre le mur. Ce n’est certes pas la meilleure place, car une partie de la scène va nous être inaccessible, mais aujourd’hui ce sera comme ça. La salle va se remplir lentement, beaucoup de fans de tous âges, des deux sexes. Je regarde si j’aperçois Vincent au balcon, je n’y vois pas grand-chose !
Première partie : entre une jeune femme blonde, que mes yeux myopes ne distingueront pas très bien. Sorry… Elle a une guitare acoustique. Son nom : Selah Sue (j’ai dû vérifier l’orthographe sur le net). Elle chante en anglais, d’une belle voix puissante. Je croyais qu’elle avait un accent sud-africain et voilà qu’elle nous dit être belge flamande... Tout faux. Elle ne parle pas très bien français et s’exprime dans la langue de Shakespeare. Elle nous dit qu’elle se sent mieux aujourd’hui car hier c’était sa première fois à l’Olympia et c’était plutôt stressant. Son style me fait penser à Ayo, avec un zeste de Tracy Chapman. Style épuré. Mais au bout de quelques morceaux, la lassitude l’emporte. A part le dernier morceau un peu plus enlevé, le reste était assez monocorde.
Je n’ai pas noté tous les titres interprétés ce soir (Je pense que Vincent aura la setlist…), je me suis tout simplement laissée porter par l’ambiance, j’ai chanté, dansé (enfin, bougé, car étonnamment les talons de mes ballerines restaient collés sur la moquette, et je n’étais pas un cas isolé, Catherine et ma voisine de gauche m’ont confirmé avoir le même problème !).Il y a eu une première fin de concert. La foule en redemande. Mon voisin devant moi qui se baissait régulièrement pour me laisser voir, me dit « regardez la scène, surtout regardez la scène ». Quand les musiciens et Mick reviennent, un immense rideau argenté tombe par terre d’un coup au fond de la scène, comme décroché du haut, dans des jeux de lumière. C’était ça que je ne devais pas manquer. S’il y avait autre chose, alors raté ! Nos amis reprennent de plus belle. Nous continuons sur des morceaux entraînants, Money’s too tight, Something got me started. Puis seconde fin de concert. Et second come back. Le fond de la scène est parsemé d’étoiles lumineuses, signe annonciateur de Stars. Et Mick terminera, je crois, par If you don’t know me by now (you will never never know me) que nous reprenons tous en chœur.
Malgré notre insistance, le concert se terminera là. On aurait bien sûr aimé davantage, ce qui est bon est toujours trop court. On discute un peu avec d’autres fans. Tout le monde est ravi. On se sépare. Et toujours pas de Vincent en vue… »
photos de vik
Le groupe soul pop britannique Simply Red est créé en 1984 avec à sa tête le chanteur soul rouquin Mick Hucknall, dit "Red". Simply Red touche aussi bien la soul que le jazz, la dance ou le reggae, des sons qui trouvent plus aisément le succès en Europe qu'aux Etats-Unis. En 1989, "A New Flame" devient disque d'or, grâce notamment à "If You Don't Know Me By Now". "Stars", sorti en 1991, réalise les meilleures ventes de l'année et termine disque d'or grâce aux hits "Stars" et "For Your Babies". Une page se tourne pour Simply Red. Mick Hucknall a révélé à la presse britannique que le groupe se séparait après 25 ans d'existence. Cette dissolution surviendra au lendemain de leur grande tournée prévue pour 2009.(http://www.myspace.com/simplyred)
Studio1985 Picture Book
1987 Men and Women
1991 Stars
1995 Life
1998 Blue
1999 Love and the Russian Winter
2003 Home
2005 Simplified
2007 Stay
2008 Stars (Re-issue)
Compilation
1996 Greatest Hits
2000 It's Only Love
2003 The Very Best of Simply Red
2008 Simply Red 25: The Greatest Hits
Mick Hucknall - Vocals
Ian Kirkham - Keyboards and Saxophone
Kenji Suzuki - Guitar
Dave Clayton - Keyboards
Pete Lewinson - Drums
Steve Lewinson - Bass Guitar
Kevin Robinson - Trumpet and Flute Sarah Brown - Backing Vocals
Dee Johnson - Backing Vocals
Ian Kirkham - Keyboards and Saxophone
Kenji Suzuki - Guitar
Dave Clayton - Keyboards
Pete Lewinson - Drums
Steve Lewinson - Bass Guitar
Kevin Robinson - Trumpet and Flute Sarah Brown - Backing Vocals
Dee Johnson - Backing Vocals
Photographer: Hamish Brown
1. It's Only Love (A New Flame - 1989)
3. Your Mirror (Stars - 1991)
4. Night Nurse (Greg Isaac Cover) (Blue - 1998)
5. Thrill Me Baby (Stars - 1991)
6. For Your Babies (Stars - 1991)
7. Holding Back The Years (The Isley Brothers Cover) (Picture Book - 1985)
8. You Make Me Feel Brand New (The Stylistics Cover) (Home - 2003)
9. The Air That I Breath (The Hollies Cover)(Greatest Hits - 2008)
10. Go Now (The Moody Blues Cover)(Greatest Hits - 2008)
11. Come To My Aid (Picture Book - 1985)
12. Ain't That A Lot Of Love (Love And The Russian Winter - 1999)
13. Fake (Home - 2003)
14. The Right Thing (Men And Woman - 1987)
15. Sunrise (The Hall & Oates Cover) (Home - 2003)
16. Fairground (Life - 1995)
Encore 1
17. Money's Too Tight (To Mention) (Valentine Brothers Cover)(Picture Book - 1985)
18. Somethin' Got Me Started (Stars - 1991)
Encore 2
19. Stars (Stars - 1991)
20. If You Don't Know Me By Now ( Harold Melvin & The Blue Notes Cover)(A New Flame - 1989)
La durée du concert : 1h35
Simply Red - If you dont know me by now
Simply Red - Sunrise
Simply Red - Money`s Too Tight To Mention
Simply Red - It's Only Love
Simply Red - Come to my Aid
Simply Red - 'Go Now' (reprise Moody Blues)
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