Première Partie: FACTORY FLOOR
Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« C’est certainement ce soir l’un des concerts de la fin de l’année que j’attendais le plus, suite à la prestation assez somptueuse de The Horrors au festival Rock En Seine 2009. Petit historique rapide du groupe, un premier album « gothique et garage » sorti en 2007 qui m’avait laissé de marbre, hormis un ou deux morceaux, puis des annulations de concerts à répétition, et enfin, en 2009, un très bel album, complètement différent de leur premier essai, puis une nouvelle annulation à la Route Du Rock 2009, et enfin une bonne claque que j’ai prise à leur concert de Rock en Seine.
Nous voilà donc, Gilles P et moi-même, squattant le premier rang, pendant que l’ami Vincent se place, lui, en retrait. Le Trabendo est sold out, mais curieusement seulement depuis 2 ou 3 semaines seulement, alors que j’aurais parié sur une ruée pour acheter les billets.
La première partie est assez déroutante, c’est un groupe du nom de Factory Floor qui l’assure. C’est un trio venant de Londres, constitué d’un batteur, d’un bidouilleur (aux séquenceurs) et d’une jeune femme à la guitare (qu’elle joue uniquement avec un archet, tout en psalmodiant des chants entêtants, répétitifs et lugubres) !! Eh bien moi, cela me plait, avec ce côté hypnotique de la chose et un fou furieux à la batterie qui, devant moi, me crucifie complètement tant son jeu et puissant. Le tout mélangé donne quelque chose de bizarre, du Krautrock surement, un mélange électro-noise-psychédélique, une musique pour autistes certainement. On ressort assez lessivé de la courte demi-heure accordée au groupe, on ne sait pas trop quoi en penser, et c’est en cela que Factory Floor a gagné la partie : il a provoqué une réflexion chez les spectateurs, bien ou pas bien, peu importe, mais en tout cas. personne n’est resté indifférent !
Un peu de Kraftwerk pour nous faire passer le temps, la salle est bourrée à craquer. Devant nous, une rangée de pédales d’effets impressionnante, cela promet . The Horrors prennent possession de la scène, comme prévu hélas l’éclairage est catastrophique pour les photos, et c’est avec Mirror’s Image que le show commence. Seconde mauvaise surprise, la guitare est complètement sous amplifiée, bye bye les nappes de guitares ! Mais néanmoins le concert est bon, pas autant que je l’espérais certes, mais ce soir, Faris Rotter me semble en forme, le bassiste Spider Webb lui assure un max, on l’entend presque plus que la guitare. Le concert est entièrement consacré dans sa première partie à l’album « Primary Colours », avec en tête de liste des morceaux comme Three Decades, le fantastique I Can’t Crontrol Myself ou New Ice Age, là encore légèrement décevant toujours à cause de cette sonorisation défaillante (mais que font les ingés-son, bordel !!!). Très peu de temps mort, Faris vient au devant du public et s’exprimera même (laconiquement) par moments. Le moment que tout le monde attend (enfin moi, tout du moins), c’est bien sûr Sea Within A Sea, avec la fantastique reprise aux claviers en plein milieu du morceau, une fresque ambitieuse, la pierre angulaire du concert… Mais une fois de plus je suis resté un peu sur la réserve, il manquait la magnificence rencontrée à Rock En Seine, pas moyen malheureusement de m’étourdir sur ce morceau, toujours pour les mêmes raisons évoquées plus haut. 50 minutes de concert et le groupe se retire, pas un seul morceau de leur premier album n’a été joué ce soir.
Mais le rappel nous réserve cette fois une excellente surprise : changement de registre complet, The Horrors redeviennent un groupe garage punk, et cette fois, ils vont transcender sur scène les morceaux de « Strange House », leur premier album - qui n’était pour moi qu’un feu de paille (hormis Count In Fives). Et en effet, Count In Fives, Sheena Is A Parasite et Gloves avec en prime une reprise de Suicide (Ghost Rider) pour commencer le rappel, ces quatre morceaux vont mettre le feu au Trabendo et l’ont verra la fosse s’agiter copieusement. Superbe final donc, ou cette fois-ci le son n’aura pas été un obstacle au plaisir…
Mon sentiment est en demi-teinte, j’aime toujours autant « Primary Colors », que je considère comme l’un des tous meilleurs albums de 2009, mais ce soir, je suis resté un peu sur ma réserve, hélas… Et curieusement, c’est le final qui m’a enthousiasmé, avec uniquement des morceaux du premier album ! On confronte nos impressions avec les amis, certains - comme Emilie - prêchent pour le premier album et n’apprécient que moyennement le virage pris par le groupe. Mais ce qui est clair, c’est que le mélange des deux genres peut être une réussite, encore faut-il que le son soit à la hauteur, ce qui n’était malheureusement pas le cas ce soir… »
Nous voilà donc, Gilles P et moi-même, squattant le premier rang, pendant que l’ami Vincent se place, lui, en retrait. Le Trabendo est sold out, mais curieusement seulement depuis 2 ou 3 semaines seulement, alors que j’aurais parié sur une ruée pour acheter les billets.
La première partie est assez déroutante, c’est un groupe du nom de Factory Floor qui l’assure. C’est un trio venant de Londres, constitué d’un batteur, d’un bidouilleur (aux séquenceurs) et d’une jeune femme à la guitare (qu’elle joue uniquement avec un archet, tout en psalmodiant des chants entêtants, répétitifs et lugubres) !! Eh bien moi, cela me plait, avec ce côté hypnotique de la chose et un fou furieux à la batterie qui, devant moi, me crucifie complètement tant son jeu et puissant. Le tout mélangé donne quelque chose de bizarre, du Krautrock surement, un mélange électro-noise-psychédélique, une musique pour autistes certainement. On ressort assez lessivé de la courte demi-heure accordée au groupe, on ne sait pas trop quoi en penser, et c’est en cela que Factory Floor a gagné la partie : il a provoqué une réflexion chez les spectateurs, bien ou pas bien, peu importe, mais en tout cas. personne n’est resté indifférent !
Un peu de Kraftwerk pour nous faire passer le temps, la salle est bourrée à craquer. Devant nous, une rangée de pédales d’effets impressionnante, cela promet . The Horrors prennent possession de la scène, comme prévu hélas l’éclairage est catastrophique pour les photos, et c’est avec Mirror’s Image que le show commence. Seconde mauvaise surprise, la guitare est complètement sous amplifiée, bye bye les nappes de guitares ! Mais néanmoins le concert est bon, pas autant que je l’espérais certes, mais ce soir, Faris Rotter me semble en forme, le bassiste Spider Webb lui assure un max, on l’entend presque plus que la guitare. Le concert est entièrement consacré dans sa première partie à l’album « Primary Colours », avec en tête de liste des morceaux comme Three Decades, le fantastique I Can’t Crontrol Myself ou New Ice Age, là encore légèrement décevant toujours à cause de cette sonorisation défaillante (mais que font les ingés-son, bordel !!!). Très peu de temps mort, Faris vient au devant du public et s’exprimera même (laconiquement) par moments. Le moment que tout le monde attend (enfin moi, tout du moins), c’est bien sûr Sea Within A Sea, avec la fantastique reprise aux claviers en plein milieu du morceau, une fresque ambitieuse, la pierre angulaire du concert… Mais une fois de plus je suis resté un peu sur la réserve, il manquait la magnificence rencontrée à Rock En Seine, pas moyen malheureusement de m’étourdir sur ce morceau, toujours pour les mêmes raisons évoquées plus haut. 50 minutes de concert et le groupe se retire, pas un seul morceau de leur premier album n’a été joué ce soir.
Mais le rappel nous réserve cette fois une excellente surprise : changement de registre complet, The Horrors redeviennent un groupe garage punk, et cette fois, ils vont transcender sur scène les morceaux de « Strange House », leur premier album - qui n’était pour moi qu’un feu de paille (hormis Count In Fives). Et en effet, Count In Fives, Sheena Is A Parasite et Gloves avec en prime une reprise de Suicide (Ghost Rider) pour commencer le rappel, ces quatre morceaux vont mettre le feu au Trabendo et l’ont verra la fosse s’agiter copieusement. Superbe final donc, ou cette fois-ci le son n’aura pas été un obstacle au plaisir…
Mon sentiment est en demi-teinte, j’aime toujours autant « Primary Colors », que je considère comme l’un des tous meilleurs albums de 2009, mais ce soir, je suis resté un peu sur ma réserve, hélas… Et curieusement, c’est le final qui m’a enthousiasmé, avec uniquement des morceaux du premier album ! On confronte nos impressions avec les amis, certains - comme Emilie - prêchent pour le premier album et n’apprécient que moyennement le virage pris par le groupe. Mais ce qui est clair, c’est que le mélange des deux genres peut être une réussite, encore faut-il que le son soit à la hauteur, ce qui n’était malheureusement pas le cas ce soir… »
(http://www.myspace.com/factoryfloor)
The Horrors décrit un peu comme la bande freak de la nouvelle scène anglaise, est un groupe de punk/garage anglais formé durant l'été 2005. Les Horrors, avec un style rock-gothique, ont évidemment une vague d'influences importante. Dignes héritiers des Cramps, confondant The Monks, Siouxsie and the Banshees dans leurs précepteurs, important les crissements d'orgue et de guitares des Screaming Lord Sutch... mais les membres possèdent déjà des sonorités qui leurs sont propres. Leur nouveau album a été produit par Geoff Barrow de Portishead, tout simplement...
* Faris Rotter (Faris Badwan) - Chanteur
* Joshua Third / von grimm (Joshua Hayward) - Guitare
* Tomethy Furse (Tom Cowan) - Basse (Strange house)/ Vox continental
* Spider Webb (Rhys Webb) - Vox continental (Strange House)/ Basse
* Coffin Joe (Joseph Spurgeon) - Batterie
Mirror’s Image (Primary Colours – 2009)
Three Decades (Primary Colours – 2009)
Primary Colours (Primary Colours – 2009)
I Can’t Control Myself (Primary Colours – 2009)
New Ice Age (Primary Colours – 2009)
Scarlet Fields (Primary Colours – 2009)
I Only Think Of You (Primary Colours – 2009)
Whole New Way (Single - 2009)
Who Can Say (Primary Colours – 2009)
Sea Within A Sea (Primary Colours – 2009)
Encore
Ghost Rider (Suicide Cover)
Count In Fives (Strange house – 2007)
Sheena Is A Parasite (Strange house – 2007)
Gloves (Strange house – 2007)
La durée du concert : 0h55
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire