Support Act : THE DECLINE !
« Je n’aime jamais me rendre seule dans une salle que je ne connais pas, mais le Glazart marque d’emblée un bon point de par sa proximité avec le métro : de nuit et avec un concert dans les pattes, c’est toujours appréciable. Les portes ne sont pas encore ouvertes lorsque j’arrive, mais elles ne tarderont pas. Juste le temps pour moi d’admirer une foule bigarrée, tantôt punk, tantôt métal, quelques crêtes impressionnantes… Je fais un peu tache avec ma tenue assez classique hormis mon tee-shirt « Evilution » de chez Goéland. Mais je me sens au final plus à l’aise que lors de soirées « habillées ». Une bouteille d’eau confisquée plus tard (mais au moins le vigile était très sympa), je découvre le minuscule Glazart. Je comprends rapidement que je ne verrai pas grand-chose si je ne me mets pas au premier rang, la scène étant basse, mais je ne peux m’y résoudre, alors je me place à proximité du bar, au cas où la chaleur devienne insupportable.
La première partie est un groupe français, The Decline ! , tout à fait dans l’esprit punk de la soirée. J’accroche musicalement mais pas particulièrement à la voix, le moment restera sympathique quoique un peu longuet (trois bons quarts d’heure de mémoire). Le chant est en anglais, ce qui m’arrange. Au début, je ne comprends d’ailleurs pas vraiment le chanteur lorsqu’il s’adresse à nous, bel et bien en français pourtant, la faute à un micro mal réglé, mais bon ce n’est pas bien grave, l’important c’est la musique. Cela s’arrangera par la suite et je retiendrai un titre de chanson bien sympathique, me correspondant parfaitement, I Hate This World But I Love My Life. Un banjo sur la fin apportera une touche de fraîcheur bienvenue dans un set certes un peu monotone (comme c’est souvent le cas dans ce genre musical) mais convaincant.
L’attente est un peu longue ensuite pour moi qui suis seule et n’ose pas engager la conversation. Mais je me distrais à admirer les tenues de mes petits camarades, je ne compte plus les tee-shirts à l’effigie de groupes classiques du genre, et des badges ornent presque chaque veste. On se croirait revenu en 77 ! Et j’adore ça !
Place à présent à la star de la soirée, Mister Jello Biafra, et à sa Guantanamo School of Medicine. Les musiciens arrivent en premier, Ralph Spight et Kimo Ball à la guitare, Andrew Weiss à la basse et Paul Della Pelle à la batterie. Comme prévu, je ne vois rien, c’était déjà limite pendant The Decline ! , et la foule est à présent plus dense. L’un des gars s’est déjà fait piquer sa setlist, il la réclame en promettant de la rendre à la fin :D Et Jello arrive au son de Strength Thru Shopping, lunettes de star (à prendre au second degré bien sûr), tee-shirt Shock-U-Py ! , et énergie à revendre comme à l’accoutumée. J’arrive à l’apercevoir en me mettant sur la pointe des pieds mais je me contenterai principalement de profiter de la musique ce soir, ce qui n’est pas plus mal finalement. Le public est enthousiaste même dans le fond, mais il n’y aura pas de débordements : Jello déteste la violence, ce qu’il ne manquera pas de nous rappeler, et son public adhérant sans modération à tout ce qu’il dit ou fait, pas de problème de ce côté-là. Au niveau revendications, comme on a changé de président on ne revivra pas le moment jouissif de Rock en Seine, mais entre les « Fuck austerity », et les « Fuck national front », il reste de quoi faire.
Le groupe enchaîne avec une nouveauté dès le 2ème morceau, John Dillinger, mais c’est bien sur les classiques des Dead Kennedys que la foule (moi y compris) montrera le plus d’enthousiasme, avec tout d’abord California Über Alles. Le décalage est flagrant entre les vieux titres et les nouveaux, ces derniers étant majoritairement plus rock que punk si l’on exclut le phrasé caractéristique de Jello. Mais ça n’empêche pas le public d’apprécier les deux époques, particulièrement sur la dansante The Brown Lipstick Parade. Pour sûr, musicalement, c’est plus abouti que les DK.
L’un des meilleurs moments cependant pour moi sera lorsque Jello annoncera « la chanson qu’il aimerait ne plus avoir à jouer ». « Nazi punks fuck off !!!! » hurlai-je de toute la force de mes poumons, ce que bien entendu, personne n’entendra :D Je suis servie côté DK puisque deux titres plus tard, c’est Chemical Warfare qui prendra le relais, avec tout un speech de Jello sur le gaz de schiste. Nazi Punks mis à part, que des titres de Fresh Fruit For Rotting Vegetables pour la partie DK d’ailleurs. On ne va pas s’en plaindre, vu le nombre de « hits » que contient cet album. Avant un Shock-U-Py ! obligatoire dans la setlist, le premier rappel nous gratifiera encore de Kill The Poor, et alors que je n’y croyais plus, Holiday In Cambodia viendra clôturer la soirée. Je rassemble mes dernières forces, dernières paroles hurlées, derniers bras en l’air, c’est fini, j’en aurais bien voulu quelques autres, comme d’habitude, mais on ne pouvait pas rêver plus parfait pour finir. Enfin si, j’aurais bien voulu que Jello ait vraiment dit « See you in Rock en Seine » comme j’avais cru le comprendre à la fin, mais non, il parlait d’un festival suisse…
J’étais bien stressée avant de venir (nouvelle salle, concert punk…) mais je n’ai pas regretté d’avoir vaincu mes peurs, Jello n’a pas changé d’un iota depuis la dernière fois que je l’ai vu (c’était au Rock en Seine 2010) et dans le monde actuel, ce genre de personne qui ne retourne pas sa veste toutes les cinq minutes, c’est rare et ça fait du bien. Long live Jello ! »
La première partie est un groupe français, The Decline ! , tout à fait dans l’esprit punk de la soirée. J’accroche musicalement mais pas particulièrement à la voix, le moment restera sympathique quoique un peu longuet (trois bons quarts d’heure de mémoire). Le chant est en anglais, ce qui m’arrange. Au début, je ne comprends d’ailleurs pas vraiment le chanteur lorsqu’il s’adresse à nous, bel et bien en français pourtant, la faute à un micro mal réglé, mais bon ce n’est pas bien grave, l’important c’est la musique. Cela s’arrangera par la suite et je retiendrai un titre de chanson bien sympathique, me correspondant parfaitement, I Hate This World But I Love My Life. Un banjo sur la fin apportera une touche de fraîcheur bienvenue dans un set certes un peu monotone (comme c’est souvent le cas dans ce genre musical) mais convaincant.
L’attente est un peu longue ensuite pour moi qui suis seule et n’ose pas engager la conversation. Mais je me distrais à admirer les tenues de mes petits camarades, je ne compte plus les tee-shirts à l’effigie de groupes classiques du genre, et des badges ornent presque chaque veste. On se croirait revenu en 77 ! Et j’adore ça !
Place à présent à la star de la soirée, Mister Jello Biafra, et à sa Guantanamo School of Medicine. Les musiciens arrivent en premier, Ralph Spight et Kimo Ball à la guitare, Andrew Weiss à la basse et Paul Della Pelle à la batterie. Comme prévu, je ne vois rien, c’était déjà limite pendant The Decline ! , et la foule est à présent plus dense. L’un des gars s’est déjà fait piquer sa setlist, il la réclame en promettant de la rendre à la fin :D Et Jello arrive au son de Strength Thru Shopping, lunettes de star (à prendre au second degré bien sûr), tee-shirt Shock-U-Py ! , et énergie à revendre comme à l’accoutumée. J’arrive à l’apercevoir en me mettant sur la pointe des pieds mais je me contenterai principalement de profiter de la musique ce soir, ce qui n’est pas plus mal finalement. Le public est enthousiaste même dans le fond, mais il n’y aura pas de débordements : Jello déteste la violence, ce qu’il ne manquera pas de nous rappeler, et son public adhérant sans modération à tout ce qu’il dit ou fait, pas de problème de ce côté-là. Au niveau revendications, comme on a changé de président on ne revivra pas le moment jouissif de Rock en Seine, mais entre les « Fuck austerity », et les « Fuck national front », il reste de quoi faire.
Le groupe enchaîne avec une nouveauté dès le 2ème morceau, John Dillinger, mais c’est bien sur les classiques des Dead Kennedys que la foule (moi y compris) montrera le plus d’enthousiasme, avec tout d’abord California Über Alles. Le décalage est flagrant entre les vieux titres et les nouveaux, ces derniers étant majoritairement plus rock que punk si l’on exclut le phrasé caractéristique de Jello. Mais ça n’empêche pas le public d’apprécier les deux époques, particulièrement sur la dansante The Brown Lipstick Parade. Pour sûr, musicalement, c’est plus abouti que les DK.
L’un des meilleurs moments cependant pour moi sera lorsque Jello annoncera « la chanson qu’il aimerait ne plus avoir à jouer ». « Nazi punks fuck off !!!! » hurlai-je de toute la force de mes poumons, ce que bien entendu, personne n’entendra :D Je suis servie côté DK puisque deux titres plus tard, c’est Chemical Warfare qui prendra le relais, avec tout un speech de Jello sur le gaz de schiste. Nazi Punks mis à part, que des titres de Fresh Fruit For Rotting Vegetables pour la partie DK d’ailleurs. On ne va pas s’en plaindre, vu le nombre de « hits » que contient cet album. Avant un Shock-U-Py ! obligatoire dans la setlist, le premier rappel nous gratifiera encore de Kill The Poor, et alors que je n’y croyais plus, Holiday In Cambodia viendra clôturer la soirée. Je rassemble mes dernières forces, dernières paroles hurlées, derniers bras en l’air, c’est fini, j’en aurais bien voulu quelques autres, comme d’habitude, mais on ne pouvait pas rêver plus parfait pour finir. Enfin si, j’aurais bien voulu que Jello ait vraiment dit « See you in Rock en Seine » comme j’avais cru le comprendre à la fin, mais non, il parlait d’un festival suisse…
J’étais bien stressée avant de venir (nouvelle salle, concert punk…) mais je n’ai pas regretté d’avoir vaincu mes peurs, Jello n’a pas changé d’un iota depuis la dernière fois que je l’ai vu (c’était au Rock en Seine 2010) et dans le monde actuel, ce genre de personne qui ne retourne pas sa veste toutes les cinq minutes, c’est rare et ça fait du bien. Long live Jello ! »
Eric Reed Boucher, connu sous le pseudonyme de Jello Biafra, est
un chanteur, activiste, politicien et militant écologiste dans le
Colorado, aux États-Unis. Il est le fondateur et président du label
musical Alternative Tentacles et l'ex-chanteur du groupe punk hardcore
Dead Kennedys. Il est membre du Parti Vert des États-Unis. Il a été
candidat aux primaires du Green Party en 2000, et a terminé quatrième
aux élections municipales pour la mairie de San Francisco en 1979. Le
nom de scène d'Eric Boucher renvoie à la marque Jell-O et au nom d'un
pays appelé Biafra, qui a brièvement existé après avoir tenté de se
séparer du Nigeria en 1966. Après quatre années de combats et une
terrible famine, le Biafra a été réuni au Nigéria. Boucher a donc formé
son nom de scène en opposant le nom d'une compagnie d'un produit
alimentaire de piètre qualité à un autre nom évoquant une grande période
de famine. Jello Biafra and the Guantanamo School of Medicine est un punk hardcore groupe mené par Jello Biafra . Ils ont sorti leur premier album, The Audacity of Hype en Octobre 2009.
Avec Dead Kennedys
• Fresh Fruit for Rotting Vegetables - septembre 1980
• In God We Trust Inc. - décembre 1981
• Plastic Surgery Disasters - novembre 1982
• Frankenchrist - octobre 1985
• Bedtime for Democracy - novembre 1986
Spoken Word
• No More Cocoons - 1987
• High Priest of Harmful Matter − Tales From The Trial - 1989
• I Blow Minds For A Living - 1991
• Beyond The Valley Of The Gift Police - 1994
• If Evolution Is Outlawed, Only Outlaws Will Evolve - 1998
• Become The Media - 2000
• Machine Gun In The Clown's Hand - 2002
• In The Grip Of Official Treason - 2006
Jello Biafra & the Guantanamo School of Medicine
• Audacity of Hype - 2009
• Fresh Fruit for Rotting Vegetables - septembre 1980
• In God We Trust Inc. - décembre 1981
• Plastic Surgery Disasters - novembre 1982
• Frankenchrist - octobre 1985
• Bedtime for Democracy - novembre 1986
Spoken Word
• No More Cocoons - 1987
• High Priest of Harmful Matter − Tales From The Trial - 1989
• I Blow Minds For A Living - 1991
• Beyond The Valley Of The Gift Police - 1994
• If Evolution Is Outlawed, Only Outlaws Will Evolve - 1998
• Become The Media - 2000
• Machine Gun In The Clown's Hand - 2002
• In The Grip Of Official Treason - 2006
Jello Biafra & the Guantanamo School of Medicine
• Audacity of Hype - 2009
• Enhanced Methods of Questioning - 2011
• White People and the Damage Done - 2013
• White People and the Damage Done - 2013
JELLO BIAFRA & THE GUANTANAMO SCHOOL OF MEDICINE
Jello Biafra : Vocals
Ralph Spight (ex-Victims Family, Freak Accident) - Guitar
Kimo Ball (Freak Accident, Carneyball Johnson, Mol Triffid, Griddle) - Guitar
Andrew Weiss - bass
Paul Della Pelle - drums
The Setlist
JELLO BIAFRA & THE GUANTANAMO SCHOOL OF MEDICINE
JELLO BIAFRA & THE GUANTANAMO SCHOOL OF MEDICINE
Strength Thru Shopping (The Audacity Of Hype - 2009)
John Dillinger (White People And The Damage Done - 2013)
New Feudalism (The Audacity Of Hype - 2009)
Barackstar O’Bummer (Shock-U-Py! EP – 2012)
Mid-East Peace Process (White People And The Damage Done - 2013)
California Über Alles (Dead Kennedys Cover) (Fresh Fruit For Rotting Vegetables - 1980)
The Brown Lipstick Parade (White People And The Damage Done - 2013)
Werewolves Of Wall Street (White People And The Damage Done - 2013)
Nazi Punks Fuck Off (Dead Kennedys Cover) (In God We Trust, Inc. EP - 1981)
Hollywood Goof Disease (White People And The Damage Done - 2013)
Chemical Warfare (Dead Kennedys Cover) (Fresh Fruit For Rotting Vegetables - 1980)
Pets Eat Their Master (The Audacity Of Hype - 2009)
Encore 1
Kill The Poor (Dead Kennedys Cover) (Fresh Fruit For Rotting Vegetables - 1980)
Shock-U-Py ! (White People And The Damage Done - 2013)
Encore 2
Road Rage (White People And The Damage Done - 2013)
Holiday In Cambodia (Dead Kennedys Cover) (Fresh Fruit For Rotting Vegetables - 1980
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