Première partie : Pokett – Anoraak
« Au début, je pensais prendre la voiture, puis j'optai finalement pour les transports en commun pour me rendre au Glazart, une salle que je ne connaissais pas encore. Arrivé aux alentours de 18h30 à la Porte de La Villette, je trouve facilement la salle, sorte de bloc en béton peint de couleur violine assez flashy. Sur le devant, se trouve un atelier d'artiste, où un créateur peint à l’aide d’un compresseur sur de petits objets posés sur une table, placée sur le trottoir. Une grille qui est encore fermée, permet d’emprunter un passage qui contourne le bâtiment, et d’atteindre l'entrée de la salle. Il n'y a personne, et je décide de faire un tour, une affichette annonçant ouverture des portes pour 20h30 !! J'en profiterai donc pour aller manger, il y a beaucoup de petits restaurants aux alentours.
De retour vers 20h00, je suis toujours seul, cette fois-ci la grille est ouverte, je me retrouve avec 2 ou 3 personnes devant la porte, nous allons enfin pouvoir pénétrer à l'intérieur. Décor kitch, rétro, mélange de divers genres, salle en longueur, la scène se trouve tout de suite à gauche en entrant, pas très haute, il y a un coin salon avec tables basses, fauteuils, des bancs, puis dans le fond des tables et banquettes et bien entendu un bar. Je retrouve Heather qui est installée devant une table et propose des t-shirts, stickers, CDs, nous parlons un peu du concert de l'an passé au Point Ephémère et de différentes choses, je la laisse à ses amis et à sa cousine qui sont arrivés.
A 21h00, nous sommes une soixantaine, quand arrive un musicien qui se place devant son clavier et son ordinateur portable, il met en route l'ensemble : musique electronique, danse music, mélange de samples, de morceaux remixés en direct, le tout d'un bon niveau sonore, sa voix n'est pas désagréable. Au deuxième morceau il se présente « je suis Anoraak » : dans le public, un petit malin lui réponds « et moi Kway ». Quelle ambiance !! Il tire sa révérence au bout de 35mn, je ne suis pas adepte du genre mais je reconnais que le personnage a des qualités, finalement c'est une bonne surprise !
Assis sur une banquette, Jonathan prépare la set list pour chacun des musiciens, il est aidé par Princess Chelsea la petite nouvelle de la tournée. Changement rapide de matériel, et le groupe suivant arrive, ils sont 4 et se nomment Pokett, ils sont de Paris. Mélange de Pop et de Folk-Rock pas désagréable ma fois. Le son des deux guitares est en avant, en combinaison électrique ou acoustique / électrique, ils obtiennent un bon succès, quelques personnes présentes semblent déjà les connaître, les envolées sonores de multiples instruments joués par le bassiste leur donnent une touche personnelle. Le set se termine par Fall, un morceau qui commence en douceur, et finit dans un déferlement de guitares saturées, la grande classe ! A découvrir un peu plus, ce groupe méconnu pour moi... Dommage pour la set list, mais les musiciens la récupère, j'avais seulement pu noter le nom du dernier titre qui m'a vraiment emballé.
Finalement ils ont joué 40mn, les lumières se rallument et chacun reprend son matériel pour laisser la place au suivant.
Après que les six membres de The Brunettes est installés les instruments et effectués un rapide sound check, il est 22h55mn quand ils demandent de couper la musique ils sont près. Trois nouveaux musiciens composent le formation (bass – horns, guitars – horns, Princess Chelsea : keyboards, sax, multi-instruments) le batteur est le même et bien sûr Heather et Jonathan. La machine est lancée avec « Structure and Cosmetics » morceau lent soutenu par l’harmonica, qui explose sans prévenir et prend son rythme. Puis « B.A.B.Y. » avec sa chorégraphie qui lui est propre, le son si reconnaissable de la clarinette, des vocaux, la touche du batteur qui cogne comme un fou, lui si grand derrière sa batterie qui à l’air toute petite. « The Record Store », « Obligatory Road Song », « Credit Card Mail Order » s’enchainent sans laisser pratiquement de temps mort, le son est parfait, je retrouve la sonorité des sixties avec une touche girls groups que j’affectionne particulièrement et la voix si douce d’Heather quel talent !! Jonathan avec sa guitare n’est pas le dernier avec ses deux Epiphones et son jeu d’une grande fluidité. Ils s’amusent comme des débutants, ils sont tous bons, au clavier la petite nouvelle c’est fait un look d’enfer avec ses nattes, sa petite robe et ses socquettes, très drôle. Ensuite d’autres morceaux dont « Mars Loves Venus », puis une reprise de Buddy Holly « Maybe Baby » non prévue à l’origine, avec une partie vocale de grande classe.
Ils ont tous une joie immense de jouer devant un parterre si peu nombreux et bien chapeau bas. A mes côtés se trouve une Canadienne, qui a passé la première partie de la soirée à discuter avec le bassiste et à picoler !! Elle paraît maintenant bien allumée, elle tangue dangereusement plus qu’elle ne danse, je me marre de cette ambiance. Vers la fin ils nous annonce qu’ils joueront dans quelques semaines en ouverture de Broken Social Scene à L’élysée Montmartre, nom qu’ils reprennent plusieurs fois, ayant de grande difficultés pour le prononcer. Puis ce sont les rappels avec pour terminer « Polyester Meets Acetate » et la fin du concert qui sera vite passé 1h05mn au total.
Pluie d’applaudissements du public, ce n’est que mérité, vu la grande qualité de la prestation, pour moi cela ne faisait pas de doute, je suis conquis par ce groupe depuis un petit moment déjà, ils dégagent une telle énergie positive. Je retrouve les deux principaux membres sur le côté de la scène, il y a quelques amateurs pour acheter leur disque et discuter, ils sont très disponibles malgré l’heure et du faite qu’ils doivent partir rapidement, ils me diront qu’ils ont beaucoup de route à faire jusqu’à Barcelone, ville où ils doivent jouer le lendemain. Rendez vous donc au mois de Mai pour un autre grand moment de plaisir, merci encore je suis comblé la tête ailleurs, je regagne la station de métro et attrape au vol la dernière rame à 0h33mn. »
Structure And Cosmetics (Structure And Cosmetics – 2007)
B.A.B.Y. (Brunettes Against Bubblegum Youth) (Structure And Cosmetics – 2007)
The Record Store (Mars Loves Venus – 2004)
Obligatory Road Song (Structure And Cosmetics – 2007)
Credit Card Mail Order (Structure And Cosmetics – 2007)
Her Hairagami Set (Structure And Cosmetics – 2007)
Holding Hands, Feeding Ducks (Holding Hands, Feeding Ducks – 2002)
Your Heart Dies (Mars Loves Venus – 2004)
Mars Loves Venus (Mars Loves Venus – 2004)
Maybe Baby (Cover Buddy Holly) The Moon In June Stuff (Holding Hands, Feeding Ducks – 2002)
Mary Kate & Ashley (---)
ENCORE
Dearest (---)
Polyester Meets Acetate (Mars Loves Venus – 2004)
De retour vers 20h00, je suis toujours seul, cette fois-ci la grille est ouverte, je me retrouve avec 2 ou 3 personnes devant la porte, nous allons enfin pouvoir pénétrer à l'intérieur. Décor kitch, rétro, mélange de divers genres, salle en longueur, la scène se trouve tout de suite à gauche en entrant, pas très haute, il y a un coin salon avec tables basses, fauteuils, des bancs, puis dans le fond des tables et banquettes et bien entendu un bar. Je retrouve Heather qui est installée devant une table et propose des t-shirts, stickers, CDs, nous parlons un peu du concert de l'an passé au Point Ephémère et de différentes choses, je la laisse à ses amis et à sa cousine qui sont arrivés.
A 21h00, nous sommes une soixantaine, quand arrive un musicien qui se place devant son clavier et son ordinateur portable, il met en route l'ensemble : musique electronique, danse music, mélange de samples, de morceaux remixés en direct, le tout d'un bon niveau sonore, sa voix n'est pas désagréable. Au deuxième morceau il se présente « je suis Anoraak » : dans le public, un petit malin lui réponds « et moi Kway ». Quelle ambiance !! Il tire sa révérence au bout de 35mn, je ne suis pas adepte du genre mais je reconnais que le personnage a des qualités, finalement c'est une bonne surprise !
Assis sur une banquette, Jonathan prépare la set list pour chacun des musiciens, il est aidé par Princess Chelsea la petite nouvelle de la tournée. Changement rapide de matériel, et le groupe suivant arrive, ils sont 4 et se nomment Pokett, ils sont de Paris. Mélange de Pop et de Folk-Rock pas désagréable ma fois. Le son des deux guitares est en avant, en combinaison électrique ou acoustique / électrique, ils obtiennent un bon succès, quelques personnes présentes semblent déjà les connaître, les envolées sonores de multiples instruments joués par le bassiste leur donnent une touche personnelle. Le set se termine par Fall, un morceau qui commence en douceur, et finit dans un déferlement de guitares saturées, la grande classe ! A découvrir un peu plus, ce groupe méconnu pour moi... Dommage pour la set list, mais les musiciens la récupère, j'avais seulement pu noter le nom du dernier titre qui m'a vraiment emballé.
Finalement ils ont joué 40mn, les lumières se rallument et chacun reprend son matériel pour laisser la place au suivant.
Après que les six membres de The Brunettes est installés les instruments et effectués un rapide sound check, il est 22h55mn quand ils demandent de couper la musique ils sont près. Trois nouveaux musiciens composent le formation (bass – horns, guitars – horns, Princess Chelsea : keyboards, sax, multi-instruments) le batteur est le même et bien sûr Heather et Jonathan. La machine est lancée avec « Structure and Cosmetics » morceau lent soutenu par l’harmonica, qui explose sans prévenir et prend son rythme. Puis « B.A.B.Y. » avec sa chorégraphie qui lui est propre, le son si reconnaissable de la clarinette, des vocaux, la touche du batteur qui cogne comme un fou, lui si grand derrière sa batterie qui à l’air toute petite. « The Record Store », « Obligatory Road Song », « Credit Card Mail Order » s’enchainent sans laisser pratiquement de temps mort, le son est parfait, je retrouve la sonorité des sixties avec une touche girls groups que j’affectionne particulièrement et la voix si douce d’Heather quel talent !! Jonathan avec sa guitare n’est pas le dernier avec ses deux Epiphones et son jeu d’une grande fluidité. Ils s’amusent comme des débutants, ils sont tous bons, au clavier la petite nouvelle c’est fait un look d’enfer avec ses nattes, sa petite robe et ses socquettes, très drôle. Ensuite d’autres morceaux dont « Mars Loves Venus », puis une reprise de Buddy Holly « Maybe Baby » non prévue à l’origine, avec une partie vocale de grande classe.
Ils ont tous une joie immense de jouer devant un parterre si peu nombreux et bien chapeau bas. A mes côtés se trouve une Canadienne, qui a passé la première partie de la soirée à discuter avec le bassiste et à picoler !! Elle paraît maintenant bien allumée, elle tangue dangereusement plus qu’elle ne danse, je me marre de cette ambiance. Vers la fin ils nous annonce qu’ils joueront dans quelques semaines en ouverture de Broken Social Scene à L’élysée Montmartre, nom qu’ils reprennent plusieurs fois, ayant de grande difficultés pour le prononcer. Puis ce sont les rappels avec pour terminer « Polyester Meets Acetate » et la fin du concert qui sera vite passé 1h05mn au total.
Pluie d’applaudissements du public, ce n’est que mérité, vu la grande qualité de la prestation, pour moi cela ne faisait pas de doute, je suis conquis par ce groupe depuis un petit moment déjà, ils dégagent une telle énergie positive. Je retrouve les deux principaux membres sur le côté de la scène, il y a quelques amateurs pour acheter leur disque et discuter, ils sont très disponibles malgré l’heure et du faite qu’ils doivent partir rapidement, ils me diront qu’ils ont beaucoup de route à faire jusqu’à Barcelone, ville où ils doivent jouer le lendemain. Rendez vous donc au mois de Mai pour un autre grand moment de plaisir, merci encore je suis comblé la tête ailleurs, je regagne la station de métro et attrape au vol la dernière rame à 0h33mn. »
Formé à Auckland en 1998 par le couple musical Jonathan Bree et Heather Mansfield, The Brunettes est un paradoxe dès ses débuts, en créant un groupe mélo pop garçon/fille inspiré par le punk new-yorkais des années 70 et les groupes féminins des années 60, mais sorti de la scène garage rock stupéfiante d'Auckland.
Heather Mansfield : vocals – organ – piano – clarinet.
Jonathan Bree : guitars – vocals – bass – synthés.
Princess Chelsea : keyboards – sax – backing vocals.
Jamie Power : drums.
+ 2 autres membres.
Jonathan Bree : guitars – vocals – bass – synthés.
Princess Chelsea : keyboards – sax – backing vocals.
Jamie Power : drums.
+ 2 autres membres.
Structure And Cosmetics (Structure And Cosmetics – 2007)
B.A.B.Y. (Brunettes Against Bubblegum Youth) (Structure And Cosmetics – 2007)
The Record Store (Mars Loves Venus – 2004)
Obligatory Road Song (Structure And Cosmetics – 2007)
Credit Card Mail Order (Structure And Cosmetics – 2007)
Her Hairagami Set (Structure And Cosmetics – 2007)
Holding Hands, Feeding Ducks (Holding Hands, Feeding Ducks – 2002)
Your Heart Dies (Mars Loves Venus – 2004)
Mars Loves Venus (Mars Loves Venus – 2004)
Maybe Baby (Cover Buddy Holly) The Moon In June Stuff (Holding Hands, Feeding Ducks – 2002)
Mary Kate & Ashley (---)
ENCORE
Dearest (---)
Polyester Meets Acetate (Mars Loves Venus – 2004)
The Brunettes - Her Hairagami Set
The Brunettes - Boyracer
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire