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mercredi 16 avril 2008

GOLDFRAPP ~ Le Casino de Paris.












PREMIERE PARTIE :


Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Je ne sais pas si c'est à cause du mercredi, jour des enfants, mais la foule entassée sur le trottoir de la rue de Clichy aux alentours de 19h était impressionnante. Le concert de la diva Alison Goldfrapp était bien sûr sold out depuis longtemps, mais franchement, cela a été la surprise de voir déjà autant de monde à mon arrivée vers 17h35… il est vrai que nous ne sommes plus habitués à fréquenter cette salle (pour ma part j'y suis allé la dernière fois en 1989 pour le concert de The The, c'est dire !!). Notre bande de Rock'n'roll Motherf*** est au complet ce soir, Eric est accompagné de Françoise, une collègue de boulot, Gilles P et Philippe D sont de la partie, ainsi que Vincent. On réussit à entrer parmi les premiers, moi je file au premier rang sur la gauche, Eric et Françoise me rejoignent, le reste de la bande va au balcon. Les conditions sont idéales ce soir, pas de sièges en bas, emplacement idéal, public sage, c'est cool ! Bon, la musique que l'on nous passe craint assez gravement, ça va de musique exotique des pays de l'Est à du folklore breton, ça fait peur !!

Première partie, Syd Matters, que je connais bien sûr de nom, critiques élogieuses de toutes parts, d'ailleurs je ne comprends pas trop pourquoi ils font une première partie, alors qu'ils vont faire la Cigale un peu plus tard ? Mystère. Ils sont trois à se présenter sur scène, en petit arc de cercle .Ambiance folk. J'écoute attentivement et je doit reconnaître que les deux premiers morceaux passent bien, belles harmonies vocales, musicalement cela me causait, pas de tempos monotones pendant ce début de concert, même si je ne suis vraiment un adepte de la musique folk, à de rares exceptions. Ou cela se gâte, c'est pour les 3 ou 4 morceaux suivants, fini l'inspiration, je retombe dans une lente et sombre indifférence, voire un profond ennui. Le groupe se retire au bout de 25 mn ! (A quand les premières parties qui ne dureront que le temps d'un morceau ? On peut se poser la question…) Bilan mitigé donc, pour cette première partie.

Maintenant la question que je me pose, c'est bien sûr concernant Goldfrapp. Autant l'avouer, impossible d'entrer dans leur dernier album « Seventh Three », malgré plusieurs écoutes, je sauve deux morceaux tout au plus, et cela augure mal du concert. Au passage, je suis surpris des critiques dithyrambiques de la presse dite "spécialisée", qui avait cru bon, je crois, de faire la moue sur les 2 précédents albums, trop populaires, trop glam, trop… quoi !! Ah, élitisme quand tu nous tiens (c'est pour les Inrocks que je dis cela, même si cela ne m'empêche pas de les lire). Moi, j'aime les trois premiers albums, chacun dans son style point barre…

Bref, après une attente assez longue, toujours ponctuée d'une musique d'un autre monde (d'un autre temps, devrais-je dire), c'est l'arrivée sur scène de Goldfrapp, tout d'abord les musiciens tous habillés en blanc, clavier, harpe, guitare, clavier / violon / guitare, batterie et basse, six musiciens au total. Et enfin, c'est Alison qui arrive sur scène, coupe de cheveux frisottante, vêtue d'un short et d'une sorte de poncho satiné avec des manches longues, et aux pieds, des chausse : fini hélas les mini-jupes et cuissardes noires (cela lui allait si bien, mais bon j'arrête là mon fantasme de mec). Public en extase à la vue d'Alison. Le décor est dépouillé, une grande scène avec les musiciens en arc de cercle, pas de décorum, excepté des sortes de grands tentures de style japonais tendues en fond de scène. Cela démarre tout doucement avec un extrait de « Felt Mountain », Paper Bag, certainement pas mon morceau préféré, mais je trouve que le ton est juste, le son lui aussi est presque parfait, et surtout, la mise en scène des lumières est excellente. On plonge tranquillement dans une atmosphère douce et intemporelle, rassurante, et dès Utopia (accompagné dés l'intro de cris dans la salle), je constate combien la voix Alison est juste ce soir. Le morceau est magnifiquement interprété, et je me laisse aller à rêver, cette chanson, tellement "cinématographique", m'émerveille toujours. Beau, très beau.

Mais ce soir, ma plus grosse surprise vient de l'interprétation des morceaux de « Seventh Tree », qu'elle jouera d'ailleurs dans sa presque intégralité (excepté Clowns prévu, mais non joué ce soir). Là je dois dire que je me suis réconcilié avec cet album. J'ai trouvé que c'était tout simplement magnifique, que ça prenait une ampleur sur scène que n'ont pas les morceaux sur disque, le tout agrémenté d'un magnifique jeu de lumières. On se serait presque cru revenu à la fin des années 60, avec des projections psychédéliques qui étaient de toute beauté. Apaisante, onirique, la musique de Goldfrapp ce soir a pris une nouvelle direction, fini le glam et les rythmes disco dance, place à la quiétude et à la sagesse (magnifique Little Bird). Encore une fois je remarque combien la voix d'Alison est parfaite, en complète harmonie avec les musiciens. La harpe apporte une nouvelle touche musicale qui n'est pas pour me déplaire. L'album « Supernature » n'est pas oublié, avec un excellent Satin Chic, une version moyenne de Number One et un spécial Ooh La La, complètement retravaillé et d’où le Glam est presque absent.

En fin de concert avant le rappel, c'est Strict Machine, bonne version, l’un de mes morceaux préférés de Goldfrapp, le public est aux anges. Après un rappel de 4 morceaux, Alison quitte définitivement la scène du Casino de Paris, elle ne reviendra pas.

Petite lutte pour choper la set list avec l'aide de Françoise et d'Eric, ouf nous l'avons ! Alors oui, j'ai aimé malgré l'appréhension que j’en avais. Mais il faut bien parler des choses négatives... car il y en a : la durée tout d'abord, 75 minutes en étant gentil, c'est vraiment le minimum syndical pour un groupe qui a quatre albums, et pour, ne l'oublions pas, une place à presque 40 euros. Le second point négatif, c'est bien sur l'oubli presque total - excepté Strict Machine - de « Black Cherry », qui reste à ce jour mon album préféré. Pas de Train ??? Je l'attendais dur comme fer, mais effectivement j'ai été déçu à ce niveau. Idem pour « Felt Mountain », j'aurais au moins aimé entendre Lovely Head plutôt que Paper Bag qui m'a semblé bien fade. Je pense que le problème est simple, Goldfrapp en live me semble avoir du mal a faire un condensé de leurs 4 périodes, ce soir le glam et la dance n'étaient pas de rigueur (on regrette d'ailleurs les danseuses que l'on avait vues il y a 2 ans). Alors, pourquoi pas un concert en deux parties ? Comme l'a fait notre vieux pote Neil Young. Mais ne boudons pas notre plaisir, j'ai apprécié cette soirée, on discute avec les amis en sortant de la salle, les avis sont véritablement contrastés, Eric a me semble-t-il ressenti le concert comme moi, quand à Gilles P, il me semble qu'il n'a pas aimé du tout. Mais comme on dit, les goûts et les couleurs…

Il est à peine 22h30, je regagne ma voiture garée rue de Londres satisfait : un bon concert, pas un grand concert mais un bon concert… et c'est déjà bien ! »



photos de


Syd Matters est un groupe emmené par le musicien français Jonathan Morali. Il est le premier vainqueur du concours CQFD organisé par Les Inrockuptibles.Leur troisième album, intitulé Ghost Days, est sorti le 14 janvier 2008. Il est plus folk et dépouillé que les précédents.

(http://www.sydmatters.com/)
(http://www.myspace.com/sydmatters)
(http://fr-fr.facebook.com/sydmatters)

Goldfrapp, ou le fruit d'une collaboration entre Will Gregory et Alison Goldfrapp qui s’est d'abord fait remarquer comme chanteuse sur les premiers albums de Tricky et Orbital. Le duo s'inspire des compositions de Gustav Mahler, Nino Rota, Françoise Hardy, Kurt Weill et Ennio Morricone. Le fruit de cette association est à rapprocher de la forme musicale primitivement inaugurée par Portishead, ce n'est d'ailleurs pas un hasard si un des membres participe à l'album Felt Mountain paru en 2000, où l'on retrouve des sons dignes d'une bande-son de films noirs.

(http://www.goldfrapp.com/)
(http://www.myspace.com/goldfrapp)
(http://www.facebook.com/Goldfrapp)


A Whisper And A Sigh (2003)
Someday We Will Foresee Obstacles (2005)
La Question humaine (2007)
Ghost Days (2008)



Felt Mountain (2000)
Black Cherry (2003)
Supernature (2005)
Seventh Tree (2008)



SYD MATTERS

(EN ACOUSTIQUE)
Jonathan Morali (composition/lead vocals/guitar/Keyboard)
Remi Alexandre (guitar/keyboard/back voc)
Olivier Marguerit aka Dirty Holy (guitar/keyboard/flute/back voc)


GOLDFRAPP

Alison Goldfrapp : Vocals
accompagné par 6 musiciens :
1 batteur, 1 bassiste, 1 guitariste -violiniste, 1 harpiste et 2 claviers.



La Setlist du Concert
SYD MATTERS

Anytime now ! (Ghost Days - 2008)
Everything else (Ghost Days - 2008)
Cloudflakes (Ghost Days - 2008)
Love & Sleep (A Whisper And A Sigh - 2003)
Me And My Horses (Ghost Days - 2008)

 
La durée du concert : 0h25
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La Setlist du Concert
GOLDFRAPP




Paper Bag (Felt Mountain - 2000)
A&E (Seventh Tree - 2008)
Utopia (Felt Mountain - 2000)
Cologne Cerrone Houdini (Seventh Tree - 2008)
Satin Chic (Supernature - 2005)
U Never Know (Supernature - 2005)
Road To Somewhere (Seventh Tree - 2008)
Eat Yourself (Seventh Tree - 2008)
Little Bird (Seventh Tree - 2008)
Monster Love (Seventh Tree - 2008)
Number 1 (Supernature - 2005)
Strict Machine (Black Cherry - 2003)

Encores

Caravan Girl (Seventh Tree - 2008)

Ooh La La (Supernature - 2005)
Happiness (Seventh Tree - 2008)
Some People (Seventh Tree - 2008)




La durée du concert : 1h19


AFFICHE / PROMO / FLYER






























1 commentaire:

Anonyme a dit…

Show élégant => http://www.rehve.fr/Music/Kronic_concert/Goldfrapp_2008.html